Le manga, dans tous ses états! |
| | Roman d'Kuro [Nouveau] | |
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Auteur | Message |
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Kuro Administrateur
Messages : 3563 Points : 10333 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 26 Localisation : Je sais toujours pas ._.
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| Sujet: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 20 Juil - 4:44 | |
| Bonjour, J'ai un roman, et voici le début. - Spoiler:
- Spoiler:
Bon. Va falloir que j’y aille. Même si ca me saoule trop. Mais si c’est que pour une semaine ca va aller mais ca me bouffe juste un peu les vacances. Et c’est mieux que les vacances de ma meilleure ami de toute façon. Elle elle va dans une FERME dans un endroit trop paumé. Je la plaint. Il y a pas pire, a ce que je sache. Bah si,il y a pire, se retrouver dans une baraque avec un tueur en série dedans et on sais pas qui c’est. Mais ca ca n’arrive que dans les films d’horreur et les livres (ceux qui sont bien). Je regarde l’heure. Punaise. Je suis A LA BOURRE ! Maman m’avais pris un train qui part dans une demi heure ! Vite je me change et je prend un taxi pour aller a cette foutu gare et prendre ce foutu train. Bon. Trouver mon pull. Alors ma chambre est tout le temps en bordel. Des vêtements par terre, partout. Elle est tellement petite que j’ai que la place pour un lit et deux petites étagères dans les deux coins non-utilise de la chambre. Pas de commode. Le matin, j’ai toujours 20 minutes de retard au lycée en essayant de trouver une tenue appropriée a mettre. Je doit avouer que je m’habille TRÈS légèrement.Trop même. Ma mère m’engueule tout le temps pour ca, enfin les rares weekend ou je la voit.
Je vit toute seule a Paris et ma mère vit en Normandie. Ah, et aussi, je suis trop bête, je m’appelle Alice, et j’ai 16 ans. Bon, on va revenir a l’histoire de mon pull, J’ai beau chercher je le trouve pas. Je vais chercher dans le salon du coup. Alors mon salon. C’est la pièce la plus grande de mon apart. Un canapé, une petite télé sur un meuble avec quelques DVD, dans un coin il y a un bureau avec mon ordi portable, et voila mon pull, sur la chaise du bureau ! Sinon j’ai quelques étagères avec des livres et des CD. Bon je me bouffe un petit sandwich et j’y vais. Je me rue a ma cuisine de 2 mètre (une table et..un cuisine, nul) et mange mon sandwich (dégueulasse en plus) et me prépare a partir, mais quand je regarde ma montre, j’appelle vite ma mère pour lui dire que c’était trop tard. Elle me hurle dessus mais 2 secondes après me sort que mon train est en fait une heure en retard. Je raccroche et en profite quand même pour appeler les appeler. Pas de réseau. Un bled. Bordel si je peut pas utiliser mon phone ni l’ordi je suis trop foutue la !
Argh, en plus j’allais les oublier ! J’avais oublier de faire ma valise. Je suis vraiment c*nne parfois. Je prend un sac, fou des habits dedans pour une semaine, prend mon ordi et le met dans un autre sac et je met le tout dans une valise bleue. Je prend mon iPod et des livres d’horreur (je lit que ca) plus quelques Mangas et ferme ma valise. Je prend mon phone et le fou dans mon sac a main, et je prend tout en main et je marche dans mon couloir et descend les longs escaliers (8eme étage sans ascenseur c’est de la m*rde !) et débouche dans l’entrée minuscule de l’immeuble. Je sort et j’appelle un taxi. J’attends un peu mais il y en a aucun. J’avais aussi oublié les gros bouchons de Paris bordel ! 10 minutes plus tard mon taxi arrive finalement. Je monte dedans et lui dit de m’emmener a la gare. Et comme je l’avais prédit, on a bien poiroter pendant que tout le monde se gueulaient dessus dehors dans la mer de bagnoles. Après 30 longues minutes j'arrive finalement, je cours comme une folle, valide mon billet, et monte dans le train. J’avais eu chaud la ! Le train était presque vide a ma grande surprise. Je m’assied a cote de le fenêtre, la place est pas prise, yes ! Je regarde un peu mon phone, et envoie un sms a ma copine et a mon copain. Faut peut être rajouter le « petit » avant. Je lâche mon phone pour mon ordi et je vais sur facebook. Personne est connecté. Purée tout le monde est dans un bled ! Bon c’est déjà mieux que d’être en cours ou on a le prof qui nous engueule pour nos conneries....... Du coup j’avais rien a foutre sur l’ordi, alors je lâche tout et je regarde le paysage. C’est.......moche ! Paris me manque déjà et je suis même pas arrivée ! Je me dit que quand même après tout que j’avais accepter cette invitation pour 2 petites filles qui allaient avoir 6 ans.......j’aurais été cruel si je n’avais pas accepter cette invitation.....Je stress un peu au fond......je suis assez timide mais la c’est vraiment l’horreur. Rhalalha ! La première fois que j’allais voir le reste de ma famille, dont j’avais pris connaissance grâce a facebook. Je n’arrive toujours pas a croire que ma mère m’as cacher ca...ca me rend triste.
Je regarde dans ma valise, je choisit un Détective Conan, en pensant a lire Death Zote après. Il faut savoir que je suis TROP FAN des mangas. Pour moi il y a genre PAS DE VIE SANS LES MANGAS ! Mes préférés: Death Note, Détective Conan, Bleach, et One Piece. J’adore aussi une petite serie de quatres qui s’appelle Evil Heart, c’est vachement bien! Le Detective Conan est nul. Juste un peu de sang. Même pas de suspense. Je le lâche. Death Note. Ça faisait longtemps que je l’attendait ce nouveau tome ! Je commence a lire. Arrivé a la moitié du manga, je regarde l’heure. On devrais arriver dans a peu près une demi heure. Juste le temps de finir mon livre. Finalement ! Bon, je me replonge dans Death Note et j'attends. Le TGV s’arête. Je prend ma valise et mon sac et je sort. Je n’avait pas remarquer que tout le monde était déjà sortis du train ! Bon, le bled, c’était un bled. Purée qu’es-ce que j’avais fait pour avoir des vacances si pourries ? Je regarde la gare. Un scénario [arfait pour une scene d’horreure. Pfff, pourquoi je m’imaginait des trucs ? Il y avait aucune raisons. Je marche le long du quai. Il fait un froid de canard dans cette foutu région ! Je sais meme pas ou on est.Si ca se trouve on est meme plus en France. Je regarde un peu plus la gare et voit ecrit en Francais. Ou bien la France ou la Belgique. Je demanderais des que je serais chez eux.
Je sort de la gare qui etait en fait juste un long quai pour le passage de deux trains et puis un petit marchand de journaux (fermé) sinon rien. Des nuages gris me disaient bien que la pluie allait tomber. Sinon, dehors il y a...rien. A part le taxi qui m’attendait depuis une heure ! La route était minuscule, parfaite pour un super accident ! Il y avait aussi (ce que j’appelle tien) la campagne. Des champs a perte de vue (dans les deux sens) avec au loin, très loin, un tracteur semblant être actif, mais je n’en était pas du tout sure ! Je cours jusqu’au taxi, et rentre dedans en claquant bien la porte. Pour m’excuser, je lui sort : -Je suis vraiment désolée mon train avait une heure de retard ! Il me regarde genre j’étais mito, mais ne m’engueule pas a mon avis il avais l’habitude. De toute facon il aurait rien dit je le payait pour ca ! Je lui demande de m’emmener a une adresse hiper zarb, et il commence a rouler. Comme un ouf. Si j’avais été une genre de pétasse, j’aurais eu peur et j’aurais chialer pour ca. Mais j’en étais pas une alors......je disais rien. Mon phone commence a sonner, je le prend. Mince, c’est ma mère. Je reponds. -Allo ? -T’es arriver ? Elle avait pas crier pour une fois, ca me semblait assez zarb. Je lui fit bien remarquer. Sa réaction : -NON MAIS ÇA VA PAS DE ME PARLER COMME ÇA TU VEUT QUE JE T’AIDE OU QUOI LA COMME SI JE M’ENERVAIS TOUT LE TEMPS !!!!!! Bon tout était normal en fait. Le vie peut être très drôle parfois. J'eus raccroche sans dire au revoir, comme d’habitude des qu’elle m’engueule.
Je commence a m’ennuyer grave. Tiens, si en plus j’avais oublier ma PSP ou ma DS, je sais pas ce que je ferais. Normalement j’avais tout laisser dans mon sac pour l’autre jour ou on était aller avec des potes pour attendre 3 heures. J’avais normalement pris les chargeurs et tout. Je cheik. Ouf. J’ai tout. Si il y a pas de réseau au moins j’ai ca. Dehors, il a finalement commencer a pleuvoir, il y avait des nuages gris depuis que j’etais arriver a la gare. J’adore trop la pluie. Il pleut jamais a Paris, et ca c’est vraiment nul. Mais j’adore aussi quand il neige il y a pas cours, mais quand il pleut les profs sont en retard ou on la flemme de venir alors c’est bien aussi. J’aime surtout la pluie parce que bizarrement, j’adore être mouillée. Par contre j’aime pas prendre ma douche sauf si je suis hyper sale. Mais c’est parce que je suis souvent bien calée devants l’ordi ou la téloche a l’heure ou il faut prendre ma douche. Parfois j’ai tellement la flemme que je me réveille plus tôt le lendemain pour la prendre le matin. Bon, on va pas tourner autour du pot, on va juste dire que j’aime la pluie, ok ? Je demande au taximan combien de temps ca prendrait avant qu’on arrive. Il me répond tout simplement : -Juste 2 heures. Moi je me disait que ca prendrait une demi heure ! Je décide d’essayer de dormir, si il y a rien d’autre a faire. J’ai la flemme de faire de la Ds ou de la PSP. Alors je ferme les yeux, pour dormir.
Et je me réveille une heure après. Le temps passait pas vite dit donc. Alors je décide regarder mon phone. Pas de réseau. Aie. Je regarde avec mon ordi si internet marche. C’est hyper zarb, parce que ca marche. Alors je regarde mon facebook et heureusement des gens sont connectés. Je chat avec ma copine, et elle dit que miraculeusement internet marche. Elle aura au moins son ordi. Elle me dit qu’elle doit y aller alors je ferme et chat avec mon copain. Il me sort qu’il essaye de me joindre depuis tout a l’heure. Je regarde pour chatter et c’était vrai. Il etait au moins pas mito. Au moins. Je sais pas pourquoi, mais mon phone sonne pas. Il beug. Mais en fait non, il sonne deux secondes apres. C’est zarb punaise. C’est ma mere. Elle me demande ou j’en suis, et je lui dit. Je raccroche direct apres. Je ferme facebook et mon ordi, pour prendre ma PSP. Daxter c’est un jeu trop bien, et c’est pour ca que je vient d’acheter le nouveau Jak et Daxter sur PSP ! Je l’avais pas encore essayer. J’y joue, et je voit meme pas le temps passer. On est arriver en ce que je croyait etre 5 minutes. Je range tout et je regarde par la vitre. Grosse maison. Gros jardi. Non, pas un jardin, des champs. A perte de vue, il faudra que je leur demande si c’est a eux. Sinon, la maison est vraiment mega vielle la porte est immense, et je vous parle meme pas de la maison. C’est plutot un chateau. Autrement dit aussi grand qu’un grand champs si les champs pouvaient avoir 5 étages. Je monte le petit escalier pour pouvoir accéder au porche et je m’avance vers l’immense porte. Meme pas de sonnette. Trop cheap. Juste un gros machin, je voit pas exactement avec toute la poussiere qui a une poigner pour frapper. Je frappe. Aussitot j’entend des gens courir.On m’ouvre. C’était les petites jumelles ! -C’est Alice ! -Elle ressemble a ca ? -Mais oui ! -Je l’aurais plutot imaginer blonde au yeux verts, pas brune aux yeux bleus ! Elles étaient trop chou ! Toutes les deux brunes aux yeux grands et verts, avec des robes blanches qui leurs allaient vachement bien. Ca allait peut etre pas si mal cette semaine avec ces deux petites filles. J’entend des pas, et une fille qui dois avoir 30 ans, elle a des cheuveux longs et blonds et des yeux verts. Normal que les jumelles m’aient imaginer aux yeux verts. Elle me regarde et me sourie. -Bienvenue ! Derriere elle arrive un vieux gars, surement mon grans pere ! Il m’acceuille et j’entre. Tout est énorme ici. Tout.
- Spoiler:
Je regarde un peut partout dans l’enorme hall d’entree.Il y a deux grands escaliers montant au meme endroit, vous voyez le genre. Tout est ancien. Je deteste ca. Alors par contre, ils ont pas de femme de menage, c’est dégueulasse dans cette barraque.Ils nous demandent de les suivre dans une grande piece qui devais etre le salon. Il y avait d’autres gens. Tous avaient plus de 25 ans. Et ca c’était une mauvaise nouvelle pour moi ! Mais il y a toujours les jumelles alors ca va. Je me tourne vers elle et leurs demande : -Comment vous vous appelez toutes les deux ? L’une me répond : -Moi je m’appelle Sophie ! Et l’autre dit : -Moi je m’appelle Sarah ! On a toutes les deux cinq ans demain ! Elles sont vraiment trop chou c’est pas possible ! Je me retourne pour voir ma famille. Ils me regardent tous comme si j’était un alien. Ils sont space quand meme. Un me demande : -Bonjour ! Tu es Alice, c’est bien ca ? Moi je suis ton oncle, je m’appelle Olivier ! Ok, je connais déja quelqu’un. Celui la a l’air sympa, et il est plutot jeune, il doit avoir 28 ans, a peu pres.....Il y avait une autre fille aussi jeune que moi, qui m’addresse la parole : -Moi, je suis Julie et je suis aussi ta tante, autrement dit la soeur d’Olivier ! Eh bah quelle enthousiasme ! Je commence a me dire que je ne vais pas m’ennuyer du tout apres tout ! La blonde aux yeux verts se présnte. Elle s’appelle Noémie et j’avais bien raison, elle a 30 ans. Les autres gens qui sont la sont par contre plus vieux, de 40 a 70 ans, se presentent. Celui qui semblait etre mon grand pere l’est, il a 77 ans, et s’appelle William. Il y a une femme qui s’appelle Chiarah, qui est ma grand mere. Elle a 71 ans. Un homme, mon autre oncle, s’appelle Christian, et a dans les quarantaines d’année, et a ce que je vois est le pere des deux petites jumelles et leurs mere s’appelle Sonia. Decidement, il y a que des S dans leurs famille, a part Christian ! Ce que je remarque aussi, c’est que je suis la seule a avoir des yeux bleus. Tous les autres ont les yeux verts. Ca fait assez bizarre quand meme.
J’essai le mieux possible de stocker les noms de tous le monde dans ma tete. Je fais ca pendant que tout le monde prepare l’apero. Je m’en sort pas trop mal. Ils ne sont que neufs, apres tout, ce n’est pas tellement. Bizarrement, d’un coup, j’ai une empathie pour les profs, pour le fait qu’ils doient retenir nos prenoms, que j’enleve vite de ma tete. C’est bon, je vais pas commencer a aimer ceux que je detestes ! Je vois vers moi Julie qui apparament a envie de discuter avec moi. En physique, elle etait une assez belle meuf. Elle est brune, et a la meme coiffure que les parisiennes, comme moi. Par contre ses cheveux etaient vraiment longs, ils lui arrivaient jusqu’au fesses. Elle a un regard assez persant, qui me met un peu mal a l’aise meme si sont sourire est hyper chaleureux. Ses yeux sont, bien sur, verts.Elle se recoiffe en passant sa main sur ses cheuveux pour remettre sa frange en place, et prend la parole : -Salut ! T’as fait bonne route ? -Ouais, ouais ! repondis-je. -Tu vient d’ou ? -De Paris. -Comme moi ! Quelle arrondissement ? -9eme. -Moi je suis dans le 16eme. Alors la, je m’y attendais trop pas ! Elle habite pres de chez moi ! On se donne nos adresse et William, mon grand-pere, m’aborde. Il me raconte des souvenirs, qu’il avait de moi petite, et quelques vagues souvenirs me reviennent. D’un coup, je sens que je fais un peu plus partie d’une famille qu’une bande de personnes. Il me semble par contre toujours que je ne fais pas vraiment partie de la famille, l’impression d’etre a part. Ca me saoulait de penser a ca alors que maintenant je devais en profiter pour faire connaissance avec tout le monde. Je vais parler a Olivier.
Je lui lance : -Salut ! Il me repond par un sourire de « bo-gosse » rate qui me donne envi de soudainement d’etre peter de rire. Je laisse echapper un petit pouf, que j’espere qu’il n’a pas entendu. Bah aussi quand tu te la pete et que ca marche pas, faut assumer... Mais bon, je vais pas me foutre de sa gueule, alors que c’est mon oncle ! Il est quand meme bizarrement jeune, mais quand meme, il a dix ans de plus que moi. Je lance une discussion : -Alors, toi, tu fais quoi dans la vie ? Il me regarde un peu bizarrement. Il m’avait entendu pouffer. Je lui lance mon regard « je-suis-vraiment-desole-je-voulais-pas-te-blesser » et il semble me trouver assez convaincante pour oublier l’accident. Alors il me repond : -Je travaille dans une usine de chewing gum dans un bled paume au milieu de la France. J’ai une grande barraque, et mon voisin habite a 3 kilometres de chez moi. Donc je suis un peu seul au monde ou je suis, alors j’aime venir faire un petit sejour ici. D’un coup, j’ai imaginer habiter ou il habite, et d’etre en train de regardert un film d’horreur.....ca devrait foutre les jetons ! J’en ai la chair de poule rien que d’y penser. Il continue son recit. -Mon autre occupation est de regarder des films avant leurs sorties pour un magazine, mais devine lequel ? Je lui repond non, et il me repond : -Mad Movies ! Je tombe en arriere, et me casse la figure contre le canape. Je suis tombee dans les pommes. Pour une tres c*nne raison. Nan mais en plus ce que j’imaginais sur les films d’horreurs etait vrai ! Je me reveille, et vois plein de visage fixes sur moi. Je suis allongee sur le canape. Ok. Tout vas bien. Tout a coup je remarque que j’ai blessure a l’arriere de la tete. Le choc avait du etre fort, mais j’allais bien. Je demande : -Combien de temps j’ai dormi ? Mon oncle me répond. -Que 5 minutes, mais alors la , quelle aventure ! Que s’est il passer ? -Euh, je m’imaginais toute seule dans le noir dans une grande maison a regarder des films d’horreur et j’ai eu peur ! J’ai menti, mais bon, a mon avis il s’en fout un peu...Je me relève et crie AAAIIIIIIEEEE !!!! Tout a coup, du sang me coulait dans le coup et sur la figure. La plaie était ouverte. Mais juste un peu. Mais quand même, ca tue ! On cours vers moi et on me met un gros pansement et une glace dessus. J’ai un peu moins mal. Olivier, le pauvre se sentait très coupable. Je viens le réconforter. -Tu sais c’est pas de ta faute si cette foutue plaie s’est rouverte, hein ! -Je sais, mais c’est moi qui t’ai fait peur, alors voila , c’est quand même de ma faute. Je lui fait non de la tête, et puis la conversation se fini. J’entends Sonia qui dit qu’elle va aller voir comment vont les jumelles. J’entends ses pas résonner dans l’escalier. Je regarde par la fenêtre. Il pleut. Et il fait nuit. Et il y a un orage. Je frissonne, je ne sais pas pour quelle raison. Je vais voir Julie, qui a l’air inquiète pour moi. -Ça va ta tête ? me demande telle. -Oui, mais j’ai eu mal sur le coup. C’est pas grave tu sais. C’est pas la première fois que ca m’arrive. Elle semble soulagée. Tout d’un coup, une idée me traverse l’esprit. Je lui demande : -Tu dort ou toi ? -Dans la chambre juste a cote de la tienne ! -Et t’as un portable ? -Bien sur ! Un LG ! -Moi un BlackBerry. Sinon c’était pour savoir, on pourrait s’envoyer des SMS toute la nuit. J’aurai peur sinon. -Si tu veut. J’espère qu’on se ferra pas chopper. Tu sais ici les chambres sont proches. Et en plus si on a de la chance, on aura un porte qui communique avec nos chambres ! On l’ouvrira ! On se lance des regards complices, et Julie rigole. Et se recoiffe. Bien sur. Et soudain, un cri retenti dans toute la maison. Un cri glaçant, C’était Sonia. Je suis clouée sur place, j’ai peur. Julie et pareil. Puis un autre cri retenti, et puis des pleurs résonnent dans la vaste maison.
- Spoiler:
Tout le monde est figé. Je suis morte de peur. Après 5 bonnes minutes, tout le monde monte avec un pas hésitant. Julie et moi nous tenons. Elle est glacée. Et on voit Sonia, évanouie par terre, pleine de larmes. Je m'approche, suivie des autres. Julie essaye de rester a l'arrière malgrès toute la force qu'elle met a s'accrocher à mon bras. Je vois la porte de la chambre des jumelles. A travers la vitre, je peux les voir. A ce moment la, ce fut moi qui poussa un cri. Les jumelles ont les yeux bandés, sur des sièges, avec une corde autour de chaque petits cous. Une écriture de sang par terre annonce que si quelqu'un ouvre la porte, un mécanisme ferait que les jumelles soit pendus, et si quelqu'un entrait, leurs têtes seraient coupées par une lame. Julie s'approche. Et d'évanouie aussitôt. Les autres enchainèrent ce genre de réactions, tout le monde était terrorisés. Le jour de l'anniversaire des jumelles, elles se faisaient tuées. Non, pas tuées, mais ca finirait comme ca. Comment les sortir de ce mauvais coup? Quelqu'un proposa de passer par la fenêtre. Mais je distingue, à travers le vitre, que du scotche était partout autour. Et on ne pouvait rien voir du coup de l'extérieur. On essaya quand même. Olivier fut choisi pour escalader le maison; il était vraiment courageux, lui! Tout le monde descends, et je porte Julie, et Christian porta Sonia. On sort, et Olivier commence sa haute montée. Je le regarde avec angoisse. Et si il tombait? Mais au fond de moi, je me dis que c'est impossible qu'il meurt ou se blesse gravement pour si peu. Et j'espérais avoir raison. Il monte et monte, et arrive devants le fenêtre de la salle du crime. Et son cri se fit entendre. Il a l'air terrorisé; Il nous hurle: -Il y a quelqu'un dans la pièce, il y a quelqu'un! Je suis encore plus terrorisée. Je serre Julie encore plus fort. Et puis il se passe une chose d'horrible. Dans la nuit, Olivier tombe. Je n'y crois pas, il est tomber. Quand tout le monde se rue vers lui pour le rattraper, ils sont aspergés de sang. Je découvris avec horreur que les deux mains d'Olivier ont été coupées. Il hurle de douleur. Et c'est à ce moment la que je sent le vrai danger qui m'entoure a présent. Je ne peux pas dormir. Que faire pour les jumelles? Que faire pour nous? Nulle personne ne le sait. A part une: le tueur. Qui est ce tueur? Je me pose ces questions pendant que tout le monde rentre. J'entends Julie qui se réanime et qui me dit: -Où je suis...? -Bah, tu est dans la maison des horreurs! -Quoi? Ce que j'ai vu n'était pas un cauchemars?! -Hélas, ouais. La situation est horrible. Je ne vais pas te raconter maintenant, je ne veut pas que tu t'évanouisses une fois encore! -J'ai été le seule a part Sonia a être évanouie? -Ouais! -J'ai du avoir l'air hyper c*nne! Je rigole, mais je sais qu'elle fait ca pour ne pas péter un plomb. Moi j'essaye de me contrôler. Je ne parle a personne a part Julie. Je sais qu'elle n'a rien put faire aux jumelles, et je sais que désormais, nous serons toujours ensemble. Olivier est mal lui aussi. Mais physiquement. Mais ce que j'entends me fais perdre une lueur d'espoir: -Nous n'arrivons a joindre personne! J'ai essayer plein de numéros , ça ne marche pas! Ce voulait donc dire pareil pour internet et SMS. On devrais s'enfuir de cette maison. Mais la gare est hyper loin. Nous sommes condamne a rester ici? Et en tout cas, qu'est-ce ce qu'on ferais de ces pauvres jumelles? Après quelques heures, je propose qu'on aille les voir. Je dis a Julie: -T'es prête à voir ce qu'il s'est passer en détail,toi? -Ouais. Mais si je m'évanouis, tu me fous un baffe directe, ok? -T'inquiète, je le ferais! Nous montons. Nous avons peur, mais la situation est un peu mieux qu'il y a quelques heures. Nous arrivons. Je m'approche de la porte. Et je recule en arrière. Les jumelles avaient tout simplement disparus. Et le mur avait un grand grand dessin de sang. C'était le plan de la maison. Et en dessous était écrit: "La chasse au trésor est ouverte!" J'ai hyper peur. J'ouvre la porte pour voir, mais par surprise, la lame se balance, et je manque de mourir. heureusement je ne m'étais que blesser le main. Mais je ne put m'empêcher de hurler. Une partie de ma main était coupée ! Mais ca allait pouvoir cicatriser vite, donc je rentre. Les cordes n'étaient plus la, ils les avaient donc emmenées avec. je regarde le plan.je ne comprenait rien. Les adultes vont se débrouiller tous seuls! Je me pousse, et Chiarah observe le plan. Le sang avait coulé, moi je ne vois plus rien. Je distingue seulement un croix, surement l'emplacement des jumelles. Chiarah avait des difficultés et son mari, William, l'aida. Je la regarde bien, et je vois qu'elle a repérer la maison dans le carnage. Elle demande un stylo, et je fouille ma poche pour voir si j'en ai un. Je trouves un stylo, et je lui donne. Elle trace la maison. Et a ma grande surprise , et horreur, je vois qu'elle est très petite comparée au terrain environnent. J'étais a moitié découragée. La croix est paumée, comment on va trouver ca? Et en plus en pleine nuit, ca serait vraiment l'horreur. Mais moi, j'ai le sentiment qu'on ne les retrouveraient pas vivantes si on tendait le lever du soleil. Donc le temps est compté. Je suis hyper stressée. Ça fait comme dans les films d'horreurs! Mais maintenant, Chiarah et William doivent retrouver ou sont les jumelles par rapport a la maison. Ils cherchent pendant une heure, et il est a présent 3heures du matin. Mais quand ils trouvent, ils voient qu'on aura beaucoup de boulot a faire. C'est a ce moment que je lève les yeux au ciel, et voit ce qu'il y a écrit sur le plafond: "Vous avez jusqu'à 6 heures." Je crie: -Regardez au plafond! Le message! On a jusqu'à 6 heures! Tout le monde est paniqué, et on s'organise pour la recherche des jumelles. Le plan est donc ceci: chacun a une lampe de poche, et on est toujours partenaire avec quelqu'un. La personne seule sera au milieu du groupe. Donc je suis avec Julie, Christian avec Sonia, Chiarah avec William, et Olivier se retrouve seul. Ses mains vont un peu mieux, il n'a plus trop mal.Les lampes de poche ont étés trouvées facilement, Sonia et Christian en avaient apporter. Bientôt, on est dehors. Il fait hyper froid, je tremble, mais la peur en est aussi une cause. Julie s'accroche a mon bras comme une malade. Moi je me contente de m'agripper a ma lampe de poche. Julie n'utilise même pas la sienne. On doit avoir l'air drôle de l'extérieur a mon avis. On ressemble a un cercle, avec Olivier au milieu sans lampe de poche, et avec les trois groupes autour. Nous, on est devants. Devants nous s'étend le long champs. elles étaient quelque part ici. on ne voyait pas très loin avec nos lampe de poche. C'est du IKEA, donc la qualité n'est pas non plus professionnelle. Mais c'est quand même bien. A mon avis les jumelles ne serons pas facile a trouver, surtout avec la hauteur du blé qui nous entoure. Je me dit qu'elles pourraient être dans une rattrape par terre, ou allongés dans un endroit improbable. Mais je tomberait des nus si elles étaient juste assises par être. Je commence a m'ennuyer, je décide d'engager une conversation avec Julie. Je lance: -T'as peur? -A ton avis? Je rigole avant de continuer a parler: -Tu sais, ce serait bien qu'on retrouve les jumelles vivantes. Après tout, je me suis fait mal pour elles! -Oui, au fait, qu'a tu a ta main? -Entre l'index et le majeur, 1 centimètre de peau est coupée. -Aie, ca doit faire mal ca! Et sinon, tu trouves pas que ca caille trop, la? Parce que moi, je suis toute tremblante, avec la peur et le froid mélangés. Toi tu es toute froide. Tu dois avoir hyper froid avec ton tout petit sweat et ton jean. -Oui, mais il faut dire que je ne suis pas très prudente non plus, arriver comme ca en plein hiver! En fait, pour être honnête, je ne savais pas du tout ou j'allais aller. Je m'attendais a une maison dans le sud ou un truc comme ca! -Eh bah on peut dire que tu as bien eu tord!, rigole-t-elle, Moi, quand je suis venue, je m'attendais a une petite maison de campagne, ou on allait être tout serrer. Mais je m'attendais a ce qu'il ferait froid. -Ah, au fait. -Quoi? -On est ou ici? -Je sais pas. Nous sommes d'un coup figées, on s'arrête, et on se retourne face aux adultes et on leurs demande: -On est ou ici? Il y a un grand silence, les adultes s'échangent des regards, et ils ont des regards paniqués. Et puis Sonia me dit: -Je ne sais pas Et elle éclate en sanglots. Pour ma part je suis terrorisée. Je me demande vraiment si je ne vit pas un cauchemars. Tout ce qui ce passe est irréel. C'est tout simplement impossible que ces gens ne savent pas ou il sont... je me pince discrètement. Rien ne se passe. Je pince fort, de plus en plus fort, et je pousse un petit cri, je m'était pincer jusqu'au sang. Du sang coule sur mon bras. je l'essuie sur mon jean. Julie me chuchote: -Alors? Ce n'est pas un cauchemars? Je ne répond pas. Ça ne sert a rien. Elle a bien compris. A ce moment, Julie pleurs. Et du coup, moi aussi je craque, je fais de même. Les adultes ne savent pas ou ils sont, non mais ils sont cons ou quoi? Et ils ne se doutaient de rien...A ce moment préci, j'ai envi de tuer quelqu'un. Je sert le point pour me retenir. C'est trop bête! Mourir pour ca... Non mais quelle...m*rde! C'est le seul mot a employer, parce que la on est foutus. Je pense aux pauvres jumelles, elles n'auraient pas du venir la. Moi non plus. Julie non plus. Personne n'aurait du venir. Ah, ce que ca me fait chier! D'un coup je me retourne et leurs dit: -On parlera plus tard. On reprend notre recherche. Je scrute au loin, et je cherche, mais rien. Du blé, et du blé, et encore du blé. C'est horrible, on est trop foutus! Julie pleurs toujours. Moi ca fait longtemps que j'ai arrêter. Si cela continuait, je comptais faire quelque chose. Plein de choses passaient dans ma tête, et je ne fais plus de recherche du tout; je laisse les adultes se démerder. Je pensais aux choses que je croyais horribles avant, qui me semblent paradis maintenant. Les cours. C'était super. Les devoirs pareil. Les choses chiantes, elles étaient beaucoup mieux que l'enfer que je vis maintenant. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ca? J'étais tellement absorbé par mes pensées que je ne regardait pas l'horizon. Mais d'un coup, je lance un regard sur le paysage, et je vois quelque chose. Les jumelles sont la.
- Spoiler:
Elles sont la. Je reste bouche bée. Les autre sont de même. Je regarde ma montre. 5:30. On a réussi! Je m'approche, je suis contente, mais je ramasse une feuille qui dit qu'il y a toujours le mécanisme, qui est que, si on s'approche dans un cercle, les cordes sur leurs cous s'enfoncent dans un trou dans la terre, et elles sont étranglées. Je m'approche de Sonia, et lui tends le papier. La mère des jumelles fixe le vide, et pète un plomb. Elle crie, elle pleure, elle tape, et avec horreur, je regarde la scène qui suit. Elle court vers ses filles. Les regards des jumelles désespères me font pleurer; Et Sonia franchit le cercle. Je ferme les yeux. C'est trop cruel. J'ai du fermer les yeux deux minutes. Je les rouvre. les jumelles sont la, dans les bras de leurs mère. Mais toujours attachée. Je retiens ma respiration. Je reste la. Tout le monde est pareil. On attends tous a peu près dix minutes. Je souffle. Tout est fini. Enfin non, pas du tout. Car la seconde d'après, les jumelles basculent en arrière, et leur bandeau sur la bouche s'enlève. Elle tombent dans la boue. Elles crient, se débattent. Automatiquement, je cours après elles. La nuit est froide, je suis gelée. Mais je cours et cours. A un moment, ca devait faire un minute que je courais comme une ouf, j'en ai marre, et je saute. le compte est bon. Sauf que j'ai la gueule dans la boue. Et que j'ai l;'impression que la corde avec laquelle sont tires les jumelles va 50 fois plus vite qu'avant. J'ai de la boue qui s'éclabousse sur mon visage. je ne vois rien. Je tente d'où vrir un oeil, mais de la boue rentre dedans. Ca fait mal.Donc je tente dees acrobaties pas possibles, mais rien a faire. Je suis pourtant forte au jet ski... Je retente un bon coup. Et fait une roulade dans les air sans le faire expres. Et retombe sur le dos. Je hurle de douleur, mais m'accroche quand meme aux jumelles. J'ouvres les yeux, mais mon oeil droit est aveugle par la boue. Mais je vois surtout avec l'autre oeil que je suis a perpet les oies de la maisons, et qu'il y a personne en vue.Je me hisse sur les jumelles. Elles se sont tues, mais elles pleuraient a flot. Et la, au loin, je vois le trou. Un peu plus grand que je ne le pensait. Moi, je suia devans les jumelles, et le trou, luiu, il arrive d'un coup. Et moi, il a fallu que je tombes dans le trou. Mais les jumelles a elles deux ne sont pas passees. Et le temps que je reagisse, elles sont deja mortes. Et c'est la ou j'ai pleurer. Et c'est surtout la que je vois que la blondinette de l'entree n'a jamais ete avec nous.Et j'ai d'un coup tres peur. Et en plus que ne vois absolument rien dans la grotte. Hmmm, je penses m'etre mise dans un beau petrain. Surtout que j'entends un bruit suspect. Je me figes, retiens ma respiration, en me rendant compte que c'est des pas que j'entendais. Je suis parcourue d'un frisson. Et la je sents la douleur. Le salaud! Je venais de me prendre un coup de...bout de bois dans la cote. Vous me direz que ce n'est pas grave. Mais, vous etes marrants, mais quand on l'a enfoncer dans la peau et qu'on arrive pas a la retirer, on rigole moins. Je me retiens de crier de douleur. Le fameux "gros connard" est toujours la. Tout d'un coup je percepte un bruit de suscion. Avec une odeur effroyable en cadeau avec. Puis, je sens une lumiere hyper forte m'ebluir, et j'entends le "gros connard" s'echapper. En prime, j'ai gagner un beau spectacle. D'horreur. Ici se tiennent les corps des deux jumelles. Et le bruit de suscion n'etait autre que des limaces. Qui ne font que de les manger. Je me retourne pour vomir.
- Spoiler:
C'est degeulasse. Le sang degouline. Ca fait a peu pres cinq minute que les limaaces ont commencer, et deja je peut "visiter" l'interieur de la face des deux fillettes. Mais le truc pour lequel je trembles a ce moment, ce n'est pas parce que je vois ce spectacle. C'est que les jumelles sont ici, ET en haut a l'entree de la grotte. J'ai du me faire avoir a un moment. Je regardes en haut pour voir le derriere des tetes des jumelles. A la place il y a un oeil qui m'observes.
Et voila! J'ai tout tout tout refait, voilà le début, je mettrais les chapitres au fur et a mesure: Chapitre 1: Départ en vacances - Spoiler:
Le départ en vacance arrive très bientôt. Je pars ce soir. Plus qu'une dizaine de minutes, et la cloche va retentir dans tout le lycée, et les élèves vont tous se ruer dehors. Je fixe ma table, je suis dans la lune. Je ne devrais pas, je le sais, même que la prof d'histoire nous explique quelque chose d'important et de complexe, et que je devrais, comme tous les autres, faire un schéma et noter les paroles de la prof sur mon cahier, qui est ouvert a une page vide. Mais je suis beaucoup trop occupé a penser a mes vacances. Je vais rencontrer pour la première fois la famille de ma mère. Je vis seule, on va dire que mes relations avec mes parents sont quelques peu tendes. Mais ce n'est pas très important. .Le fait de savoir que je vis seule peut suffire. Et le fait que je n'ai jamais rencontré ma famille aussi. Je me réveille de ma rêverie quand la cloche sonne, et une voix me fait sursauter. -Auriane! On rentre ensemble? Il faut que je passe chez mes grands-parents chercher des affaires. C'est Isabelle. Ma meilleure amie. Je lui répond. -Ok! Mais je te préviens, je marche lentement. -Je sais bien! Depuis le temps que je te connais! -C'est vrai ça. Désolé! -C'est pas grave! On se met en route. Ses grands-parents habitent assez loin du lycée, mais pour y aller, le moyen le plus court pour le trajet passe par chez moi. Et moi, j'habite a quinze minutes du lycée. Donc vous pouvez avoir une petite idée de la longueur de notre conversation. On sort du lycée. J'ouvre une conversation et rentre dans le vif du sujet. -Donc, t'as prévu quoi pendant les vacances? -Bah, c'est pas vraiment passionnant. Je passe deux semaines en pleine campagne complètement paumée. Et attention, zéro internet, zéro réseau. Coupée du monde. -Ah, ça c'est pas cool. Enfin toi au moins, tu sais a quoi t'attendre, t'y est déjà allée, non? -Oui, j'y suis allée plusieurs fois pendant trois jours ou un peu plus, mais la j'y reste quand même deux semaines. Mais pourquoi tu dis que je sais a quoi m'attendre? On traverse une rue. -Parce que je n'ai aucune idée de comment ça sera pour moi. Je sais juste que je vais a la maison familiale et que je prend le train dans trois heures. La gare Mont-parnasse est a une heure de chez moi, donc je partirais dans deux heures. Mais après, c'est assez galère vu que je change de train deux fois! -Ah, l'horreur! Moi je suis vachement paumée en train mais pour ce coup la c'est bon vu que je suis habituée a ce trajet. Il y eu une petite minute de silence. Mais je reprend. -Je suis vachement paumée aussi. Mais ma mère m'a déjà bien rassurée. -J'espère que tu t'en sortiras! De tout façon, tu va me manquer.... -T'inquiètes pas. Je m'en sortirais. Et tu me manqueras aussi, tu sais. -Merci. Tiens, on est sur ta rue! -Ah oui. Bon, tout ça pour dire qu'on a toutes les deux des vacances assez pas excitantes. -Mais, toi tu n'as jamais rencontré ta famille! Ça doit être vachement excitant, non? -Bah, si je vais passer deux semaines qu'avec des vieux... Isabelle sourit, mais nous ne parlons plus jusqu'à ce que nous arrivons devant l'entrée de mon appartement. -C'est triste de se dire au revoir... -Bonne chance, et bonne vacances Isabelle! -Merci! Elle me sourit en s'éloignant. Quand a moi, je fait mon code et je monte chez moi. Je rentre les clefs dans la serrures et ouvre la porte. Mon appartement est bien rangé, vu qu'en même temps de faire mes bagages j'ai tout rangé. Ma valise est bien posée sur mon lit, prête a être emportée. A côté, mon sac, prêt lui aussi, n'attend que d'être pris. Donc, j'ai une heure et demi a attendre. J'attrape ma télécommande, et je me fait une place sur mon lit. Je regarde la télé. Tout en regardant l'heure. Le temps passera obligatoirement plus vite dans ces conditions. Plus qu'une heure. Plus que trente minutes. Plus que cinq minutes. Il est temps que j'y aille. J'éteins et je me lève. J'ouvre mon sac pour vérifier que j'ai bien tout. La réponse est positive. Je suis toute parée a y aller. Je sors de mon immeuble. Je me dirige vers le métro. Je commence quand même a stresser. Je m'imagine plein de choses, par exemple, serait-je vraiment bien accueillie? Et si je me faisait rejeter? Plein de questions fusent dans ma tête, mais voilà que j'arrive a ma station. Je descend du métro et m'engouffre dans le couloir menant aux quais de la gare Mont-parnasse. Il y a quand même vachement de monde. Je n'aime pas ca. Je longe la gare. Je cherche le quai sept. Quand j'arrive devant, je me fraye un chemin dans la foule. Je suis a l'heure. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je suis surprise de voir que le quai est beaucoup moins rempli que les autres. Il y a une assez grande foule, mais tout de même. Je m'avance vers le panneau d'indications Il paraît que je suis dans la voiture huit. Je me rend alors compte que je n'avais même pas pris la peine de regarder la destination de mon premier train. Il se trouve qu'il va vers Tours. Pourquoi y a-t-il si peu de gens si nous allons a Tours? Bon, pas besoin de s'inquiéter pour ça. J'attends le train, et je fixe l'horloge en attendant. Le trajet s'effectue comme n'importe quel trajet en TGV, j'écoute mon iPod, et voilà, ça passe. Je change de train pour aller vers La Rochelle. Puis je suis surprise, vu que mon dernier train va vers Lilles, ce qui veut dire que j'ai fait le plus gros détour qu'il soir, ou presque. C'est fou ça quand même. Mais l'avantage c'est quand même le fait qu'il n'y ait personne dans mon wagon. La raison doit être le prix. Même s'il n'y a aucune logique la-dedans. Je m'allonge dans mon siège double orange, et je continue d'écouter de la musique. La temps passe vite. C'est assez rare pour un trajet comme ça. Mais toujours est il que j'arrive au quai a Lilles, et que je vois que quelqu'un m'y attend. Je ne connais pas cette personne, et si j'analyse son physique, j ne voit aucun points communs avec m mère. Je suppose donc que c'est un chauffeur de taxi. Je relève mes cheveux bruns en queue de cheval, pour changer, et j me dirige vers le gars et son carton a mon nom. Il fait un temps de chien dehors. Il pleut des cordes. En suivant le chauffeur dans son taxi, je met mon petit manteau au dessus de ma tête. Je m'installe a l'arrière. Je parle au chauffeur. -Euh..Désolé... -Oui? Ah, il a l'air assez bavard. Bon signe. -Où allons nous? -Je t'emmène vers un petit bateau où t'attendra un chauffeur pour aller sur un île assez loin de la côte. Je n'en sais pas plus. -Merci. Mais ce n'est pas un peu dangereux de faire du bateau avec ce temps. -Ça, désolé si je suis désagréable, mais ce n'est aucunement mon problème. -Ah.. D'accord.. -Je t'ai vexée? -Non non, pas du tout, ne vous inquiétez pas! -Ok, alors c'est cool. Ça te gène si je met de la musique? -Euh...non. -Merci. Et il allume la radio. La musique est assez nulle, mais supportable. Moi, je me met a l'aise et je m'endort. Quand je me réveille, il pleut toujours autant. Le chauffeur se retourne. -Pile poil a temps! On arrive! Effectivement, j'aperçois un bateau au loin Il a l'air de tenir la tempête. Une personne attend sur le bord, un pied a terre, un pied sur le bateau. Nous nous approchons de plus en plus du ponton en bois. Pleins de questions fusent dans ma tête. Plein. Mais trop pour les dire. La voiture s'arrête. Nous sommes arrivés. Le chauffeur me le rappelle. -Bon, ben on est arrivés. Tu descend ici. Attention a mauvais temps et a ne pas glisser sur ce ponton. Bonne chance. -Merci. Bonne continuations a vous aussi. Il me sourit. Je m'arme de mon manteau, je prend mon sac sur un bras, et j'ouvre la porte pour affronter la tempête. Elle est dur. Je n'y vois pas plus loin que le bout de mon nez. Je longe la voiture jusqu'au coffre, je l'ouvre et prend ma valise, et je le referme aussitôt pour ne pas faire pénétrer trop d'eau non plus. Je me retourne et plisse les yeux J'aperçois la direction du ponton. Je marche attentivement vers celui-ci, ca j'ai bien peur de glisser. J'ai une petite pensée pour Isabelle. Elle devrais déjà être arrivée. Et moi je suis paumée, pour monter dans un bateau vers une île dont je n'avais jamais entendu parler avant. On pourrait dire que je suis folle Et on aurait raison. Mais je n'ai pas le choix. Ma mère me l'a bien dit. J'arrive sur le ponton. Aie. Ça glisse. Je m'approche du marin qui me crie par dessus la tempête. -Rentre vite! J'exécute. Je monte un pied. Puis l'autre. Me voilà sur le bateau. Dernière ligne droite vers l'île. D'ailleurs, il faut que je demande au chauffeur ce que je fais en arrivant sur l'île. Il monte a son tour. Un pied, puis l'autre. Il me montre l'entrée de la cabine, ouvre et me fais signe de rentrer. 'hoche la tête et je le suis. Quand il referme, je lui pose ma question. -Quand arrivons nous sur l'île? -Dans trois quart d'heure j pense. Je suis choquée. C'est quand même très loin de la côte. Étrange.... -Et... Qu'est-ce que je fais en arrivant? -L'île est immense paraît-il, donc, tu aura un membre de ta famille qui t'attendra pour t'emmener en voiture a ta destination. C'est ce que l'on m'a dit de te dire. -D'accord... Merci. C'est quand même assez louche cette affaire. Mais bon, c'est comme ça, et puis ça mettra un peu de piment dans mes vacances. Je regarde dehors. J'ai peur du mal de mer. Il faut dire que je commence même a avoir mal au cœur. Je tiens très mal ces choses la. Je demande au marin comment je peut faire dans ces conditions. Il me répond clairement. -Tu peut toujours aller dehors, tu te les caillera, mais tu sera protégée de la pluie de toutes manières. C'est vrai. La bateau est pas trop grand ni trop petit. Derrière, il y a des bancs protégés de la pluie, et autour de la cabine un petit espace pour se déplacer, et devant un espace pour s'allonger et bronzer. Disons que ce n'est pas vraiment un temps a bronzer. A l'intérieur de la cabine, a droite il y a l'espace de conducteur, et a gauche, des banquettes de toutes les couleurs pour se reposer. Le tout avait un aspect très moderne, le bateau devait être récent. Sur ces observations, j'ouvre la fenêtre, sort, et la referme. Je m'installe sur un banc, je me met a l'aise et j'écoute de la musique pendant que j e regarde la mer. C'est bizarre. On se croirait das un film d'horreur. L'atmosphère inquiétant du paysage me donne des frissons. Tout en regardant le paysage, je commence a fatiguer. Je ferme les yeux Et je dort.
Chapitre 2 - Spoiler:
Dernière édition par Kuro le Jeu 14 Avr - 3:04, édité 10 fois | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 20 Juil - 7:33 | |
| Mdr, comment on a tout du remmettre au présent ^^. Sinon, je le trouve de mieux en mieux, de plus en plus de suspens, de plus en plus d'action, de plus en plus de sang (berk !) bref, vivement la suite ! je sera julie en plus fort lol
Dernière édition par Daphné le Mar 20 Juil - 8:32, édité 1 fois | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 20 Juil - 8:15 | |
| - Daphné a écrit:
- Mdr, comment on a tout du remmettre au présent ^^. Sinon, je le trouve de mieux en mieux, de plus en plus de suspens, de plus en plus d'action, de plus en plus de sang (berk !) bref, vivement la suite ! je sera julie en plus lol
Bonjour, Merci pour les compliments! Et aussi je me disais bien que Julie te plairais! Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 20 Juil - 8:33 | |
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 21 Juil - 1:09 | |
| - Daphné a écrit:
- ahhhh Berk ! la main !!!
Bonjour, Oui, la main n'est plus. Une triste chose. Mais je suis sur qu'au moins une personne a^ppreciera le gore! n.n Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 21 Juil - 3:24 | |
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 21 Juil - 3:36 | |
| - Daphné a écrit:
- C'est qui ?
Bonjour, Je pense a val92, et a Kimi-Chan, mais je me trompes peut etre.... Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 21 Juil - 4:09 | |
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 21 Juil - 4:37 | |
| - Daphné a écrit:
- ouki !
Bonjour, Tu as que ca a dire? Eh bah alors! Sinon, je pense que tu ne va pas vraiment aimer mes scenes de meurtres, et que ca te feras peut etre flipper. Je pense. Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 21 Juil - 22:41 | |
| La suite est bien !! Moi avoir peur ??? Tu déconne ? C'est un peu moi qui est voulu faire une histoire gore lol | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Dim 25 Juil - 6:06 | |
| - Daphné a écrit:
- La suite est bien !!
Moi avoir peur ??? Tu déconne ? C'est un peu moi qui est voulu faire une histoire gore lol Bonjour, Nan, c'est moi qui ai voulu qui ai du gore! (ne vous inquiétez pas c'est juste une chamaille familliale) Et le gore est bien present dans la dernier spoiler! Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 27 Juil - 4:50 | |
| Alros j'ai tout relue et je trouve que tu devrais prendre plus ton temps dans les actions et définir mieux où l'on est (des fois, on ne sait pas si on est dehors, dans la maison ...) | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 27 Juil - 23:27 | |
| - Daphné a écrit:
- Alros j'ai tout relue et je trouve que tu devrais prendre plus ton temps dans les actions et définir mieux où l'on est (des fois, on ne sait pas si on est dehors, dans la maison ...)
Bonjour, C'est fait expres *menteur*. Bon, je verais si ce soir j'ai acces a l'ordi je relirais tout ca. Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Jeu 29 Juil - 5:23 | |
| oui, j'espère que loulou aura le plaisir de lire ça. | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Ven 30 Juil - 0:47 | |
| - Daphné a écrit:
- oui, j'espère que loulou aura le plaisir de lire ça.
Bonjour, Pourquoi? Hitochi (lol tout ca pour un mot) | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Ven 30 Juil - 5:36 | |
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| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 7 Aoû - 3:56 | |
| - Daphné a écrit:
- ouais, j'avoue ^^
Bonjour, La t'as repondu a ma question flood. S'il te plait, tu peut repondre a la serieuse? Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Lun 9 Aoû - 6:37 | |
| Parce que c'est bien ^^ Sinon, je viens de corriger, disons, plus d'une centaine de fautes d'usage ! juste dans la moitié du bas, sinon j'ai appris que cauchemars n'avait pas de "d" et que MAIS PUNAISE METS DES ACCENTS, j'aime bien la fin mais je préferais peut être leur mort avant ^^ sinon bonne chance pour la suite (et devant, ça à un t hein ! ) | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 10 Aoû - 9:30 | |
| - Daphné a écrit:
- Parce que c'est bien ^^
Sinon, je viens de corriger, disons, plus d'une centaine de fautes d'usage ! juste dans la moitié du bas, sinon j'ai appris que cauchemars n'avait pas de "d" et que MAIS PUNAISE METS DES ACCENTS, j'aime bien la fin mais je préferais peut être leur mort avant ^^ sinon bonne chance pour la suite (et devant, ça à un t hein ! ) Bonjour, Tu es la prof du forum! lol Sinon le coup de la grotte j'aime bien! Et il y un loup qui rode (le truc trop XD) Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 14 Aoû - 1:20 | |
| Oui, mais avant je trouvais ça plus triste, là, je trouve ça plus dégueux (la boue ! berk !) continue please ^^ | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 14 Aoû - 2:27 | |
| - Daphné a écrit:
- Oui, mais avant je trouvais ça plus triste, là, je trouve ça plus dégueux (la boue ! berk !) continue please ^^
Bonjour, Je vais continuer, t'inquiete! Hitochi | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Ven 24 Sep - 7:21 | |
| Oui, j'ai lu ^^ c'est ... spécial. | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Dim 26 Sep - 8:19 | |
| - Daphné a écrit:
- Oui, j'ai lu ^^ c'est ... spécial.
Bonjour, T'as vu, trop! Kuro | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Lun 4 Oct - 5:34 | |
| un peu HS (voir beaucoup) mais on ne pourrait pas mettre l'option des smiley ? | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Lun 4 Oct - 5:45 | |
| - Daphné a écrit:
- un peu HS (voir beaucoup) mais on ne pourrait pas mettre l'option des smiley ?
Bonjour, C'est quoi ce truc? Kuro | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Ven 29 Oct - 8:37 | |
| Comment etre ridicule : pleurer comme moi dès le deuxième épisode de fruit basket et éclater en sanglot au 5eme sans même savoir pourquoi ... U_U | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 2 Nov - 6:14 | |
| J'ai lu le 1er chap ! J'ai dessinée vite-fait les jumelles ^^ | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Jeu 18 Nov - 9:38 | |
| - Lou-Anne a écrit:
- J'ai lu le 1er chap !
J'ai dessinée vite-fait les jumelles ^^
Bonjour, Kawaiiii! PS: Daphne: Euh, d'accord...-__-' Moi perso j'ai eu peur devans HighSchool of the Dead (meme si c'est trop bien) et aussi devans Dragon Head! Surtout quand on voit le prof mort et le mec fou a des hallucinations... HS: photo du prof: Brrr Kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
Messages : 2998 Points : 9457 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 27 Localisation : Derrière-toi
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Lun 22 Nov - 8:29 | |
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| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mar 23 Nov - 8:24 | |
| - Lou-Anne a écrit:
- Euuh...O_O'
Bonjour, Brrrr.... J'en ai toujours froid dans le dos. Mais maintenant c'est plutot les zombies qui me rendent parano... Kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 26 Jan - 8:44 | |
| Pourquoi tu continu paaas >__< ??? | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Dim 27 Fév - 6:01 | |
| Because j'ai plus d'inspiration et que ca a mal tourné.... et aussi la flemme!^^
Kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Dim 27 Fév - 6:36 | |
| Méchant ! Mais bon, comme tu en fait un autre en même temps... | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 5 Mar - 2:09 | |
| Il est mieux construit dans ma tête que celui la l'autre!
kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 12 Mar - 7:25 | |
| En même temps, l'autre, c'était le scénar' de Daphné xD ! | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Ven 1 Avr - 8:19 | |
| Je sais mais en fait je crois qu'on imaginais pas du tout les même choses^^
Kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Ven 1 Avr - 8:55 | |
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| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Ven 1 Avr - 9:37 | |
| Bah, je lui ai envoyé un MP avec l'histoire entière a Daphné alors^^
Kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 2 Avr - 1:53 | |
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| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 2 Avr - 5:45 | |
| Bah , j'ai envoyé un MP a Daphné pour lui faire un résumé de l'histoire du début a la fin! Kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
Messages : 2998 Points : 9457 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 27 Localisation : Derrière-toi
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 2 Avr - 5:55 | |
| Tu pourrais me l'envoyer ? | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 2 Avr - 9:13 | |
| Okay! C'est un peu nul, donc tu me jugeras pas trop sévèrement s'il te plaît^^ Kuro | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Dim 3 Avr - 2:05 | |
| C'est bon, je l'ai reçu Si si, j'aime bien ^^ Je t'ai répondu. | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Sam 9 Avr - 6:28 | |
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| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 13 Avr - 3:57 | |
| Daphné elle dit à Kuro de corriger ses fautes mais elle aussi elle en fait (pas le même genre de fautes mais bon...) !^^ | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 13 Avr - 4:27 | |
| Oui, c'est vrai, je fais pleins de faute U_U Mais moi, personne ne me corrige ! (d'ailleurs, si quelqu'un est partant, je le prend tout de suite ) Sinon, j'ai lu tout nouveau truc. C'est bien ! Mais c'est quand même drôlement différent de l'ancien. Je pense que je préfère celui-ci. Il n'y en plus presque pas de fautes ! mais il y en a une au dernier mot :B J'espère que tu continuera ! Sinon, tu es rentré de la mer ? | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Mer 13 Avr - 4:58 | |
| Je me propose comme corrigeuse de fautes ! | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Jeu 14 Avr - 2:57 | |
| J'ai tout refait! J'ai fait 5 chapitres déja, donc, je les met et vous me disez si vous aimez, si ce n'est pas TROP nul^^ Si vous avez la flemme de regarder en haut, je vous met tout tout en spoiler ci dessous: - Spoiler:
Chapitre 1: Départ des vacances Le départ en vacance arrive très bientôt. Je pars ce soir. Plus qu'une dizaine de minutes, et la cloche va retentir dans tout le lycée, et les élèves vont tous se ruer dehors. Je fixe ma table, je suis dans la lune. Je ne devrais pas, je le sais, même que la prof d'histoire nous explique quelque chose d'important et de complexe, et que je devrais, comme tous les autres, faire un schéma et noter les paroles de la prof sur mon cahier, qui est ouvert a une page vide. Mais je suis beaucoup trop occupé a penser a mes vacances. Je vais rencontrer pour la première fois la famille de ma mère. Je vis seule, on va dire que mes relations avec mes parents sont quelques peu tendes. Mais ce n'est pas très important. .Le fait de savoir que je vis seule peut suffire. Et le fait que je n'ai jamais rencontré ma famille aussi. Je me réveille de ma rêverie quand la cloche sonne, et une voix me fait sursauter. -Auriane! On rentre ensemble? Il faut que je passe chez mes grands-parents chercher des affaires. C'est Isabelle. Ma meilleure amie. Je lui répond. -Ok! Mais je te préviens, je marche lentement. -Je sais bien! Depuis le temps que je te connais! -C'est vrai ça. Désolé! -C'est pas grave! On se met en route. Ses grands-parents habitent assez loin du lycée, mais pour y aller, le moyen le plus court pour le trajet passe par chez moi. Et moi, j'habite a quinze minutes du lycée. Donc vous pouvez avoir une petite idée de la longueur de notre conversation. On sort du lycée. J'ouvre une conversation et rentre dans le vif du sujet. -Donc, t'as prévu quoi pendant les vacances? -Bah, c'est pas vraiment passionnant. Je passe deux semaines en pleine campagne complètement paumée. Et attention, zéro internet, zéro réseau. Coupée du monde. -Ah, ça c'est pas cool. Enfin toi au moins, tu sais a quoi t'attendre, t'y est déjà allée, non? -Oui, j'y suis allée plusieurs fois pendant trois jours ou un peu plus, mais la j'y reste quand même deux semaines. Mais pourquoi tu dis que je sais a quoi m'attendre? On traverse une rue. -Parce que je n'ai aucune idée de comment ça sera pour moi. Je sais juste que je vais a la maison familiale et que je prend le train dans trois heures. La gare Mont-parnasse est a une heure de chez moi, donc je partirais dans deux heures. Mais après, c'est assez galère vu que je change de train deux fois! -Ah, l'horreur! Moi je suis vachement paumée en train mais pour ce coup la c'est bon vu que je suis habituée a ce trajet. Il y eu une petite minute de silence. Mais je reprend. -Je suis vachement paumée aussi. Mais ma mère m'a déjà bien rassurée. -J'espère que tu t'en sortiras! De tout façon, tu va me manquer.... -T'inquiètes pas. Je m'en sortirais. Et tu me manqueras aussi, tu sais. -Merci. Tiens, on est sur ta rue! -Ah oui. Bon, tout ça pour dire qu'on a toutes les deux des vacances assez pas excitantes. -Mais, toi tu n'as jamais rencontré ta famille! Ça doit être vachement excitant, non? -Bah, si je vais passer deux semaines qu'avec des vieux... Isabelle sourit, mais nous ne parlons plus jusqu'à ce que nous arrivons devant l'entrée de mon appartement. -C'est triste de se dire au revoir... -Bonne chance, et bonne vacances Isabelle! -Merci! Elle me sourit en s'éloignant. Quand a moi, je fait mon code et je monte chez moi. Je rentre les clefs dans la serrures et ouvre la porte. Mon appartement est bien rangé, vu qu'en même temps de faire mes bagages j'ai tout rangé. Ma valise est bien posée sur mon lit, prête a être emportée. A côté, mon sac, prêt lui aussi, n'attend que d'être pris. Donc, j'ai une heure et demi a attendre. J'attrape ma télécommande, et je me fait une place sur mon lit. Je regarde la télé. Tout en regardant l'heure. Le temps passera obligatoirement plus vite dans ces conditions. Plus qu'une heure. Plus que trente minutes. Plus que cinq minutes. Il est temps que j'y aille. J'éteins et je me lève. J'ouvre mon sac pour vérifier que j'ai bien tout. La réponse est positive. Je suis toute parée a y aller. Je sors de mon immeuble. Je me dirige vers le métro. Je commence quand même a stresser. Je m'imagine plein de choses, par exemple, serait-je vraiment bien accueillie? Et si je me faisait rejeter? Plein de questions fusent dans ma tête, mais voilà que j'arrive a ma station. Je descend du métro et m'engouffre dans le couloir menant aux quais de la gare Mont-parnasse. Il y a quand même vachement de monde. Je n'aime pas ca. Je longe la gare. Je cherche le quai sept. Quand j'arrive devant, je me fraye un chemin dans la foule. Je suis a l'heure. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je suis surprise de voir que le quai est beaucoup moins rempli que les autres. Il y a une assez grande foule, mais tout de même. Je m'avance vers le panneau d'indications Il paraît que je suis dans la voiture huit. Je me rend alors compte que je n'avais même pas pris la peine de regarder la destination de mon premier train. Il se trouve qu'il va vers Tours. Pourquoi y a-t-il si peu de gens si nous allons a Tours? Bon, pas besoin de s'inquiéter pour ça. J'attends le train, et je fixe l'horloge en attendant. Le trajet s'effectue comme n'importe quel trajet en TGV, j'écoute mon iPod, et voilà, ça passe. Je change de train pour aller vers La Rochelle. Puis je suis surprise, vu que mon dernier train va vers Lilles, ce qui veut dire que j'ai fait le plus gros détour qu'il soir, ou presque. C'est fou ça quand même. Mais l'avantage c'est quand même le fait qu'il n'y ait personne dans mon wagon. La raison doit être le prix. Même s'il n'y a aucune logique la-dedans. Je m'allonge dans mon siège double orange, et je continue d'écouter de la musique. La temps passe vite. C'est assez rare pour un trajet comme ça. Mais toujours est il que j'arrive au quai a Lilles, et que je vois que quelqu'un m'y attend. Je ne connais pas cette personne, et si j'analyse son physique, j ne voit aucun points communs avec m mère. Je suppose donc que c'est un chauffeur de taxi. Je relève mes cheveux bruns en queue de cheval, pour changer, et j me dirige vers le gars et son carton a mon nom. Il fait un temps de chien dehors. Il pleut des cordes. En suivant le chauffeur dans son taxi, je met mon petit manteau au dessus de ma tête. Je m'installe a l'arrière. Je parle au chauffeur. -Euh..Désolé... -Oui? Ah, il a l'air assez bavard. Bon signe. -Où allons nous? -Je t'emmène vers un petit bateau où t'attendra un chauffeur pour aller sur un île assez loin de la côte. Je n'en sais pas plus. -Merci. Mais ce n'est pas un peu dangereux de faire du bateau avec ce temps. -Ça, désolé si je suis désagréable, mais ce n'est aucunement mon problème. -Ah.. D'accord.. -Je t'ai vexée? -Non non, pas du tout, ne vous inquiétez pas! -Ok, alors c'est cool. Ça te gène si je met de la musique? -Euh...non. -Merci. Et il allume la radio. La musique est assez nulle, mais supportable. Moi, je me met a l'aise et je m'endort. Quand je me réveille, il pleut toujours autant. Le chauffeur se retourne. -Pile poil a temps! On arrive! Effectivement, j'aperçois un bateau au loin Il a l'air de tenir la tempête. Une personne attend sur le bord, un pied a terre, un pied sur le bateau. Nous nous approchons de plus en plus du ponton en bois. Pleins de questions fusent dans ma tête. Plein. Mais trop pour les dire. La voiture s'arrête. Nous sommes arrivés. Le chauffeur me le rappelle. -Bon, ben on est arrivés. Tu descend ici. Attention a mauvais temps et a ne pas glisser sur ce ponton. Bonne chance. -Merci. Bonne continuations a vous aussi. Il me sourit. Je m'arme de mon manteau, je prend mon sac sur un bras, et j'ouvre la porte pour affronter la tempête. Elle est dur. Je n'y vois pas plus loin que le bout de mon nez. Je longe la voiture jusqu'au coffre, je l'ouvre et prend ma valise, et je le referme aussitôt pour ne pas faire pénétrer trop d'eau non plus. Je me retourne et plisse les yeux J'aperçois la direction du ponton. Je marche attentivement vers celui-ci, ca j'ai bien peur de glisser. J'ai une petite pensée pour Isabelle. Elle devrais déjà être arrivée. Et moi je suis paumée, pour monter dans un bateau vers une île dont je n'avais jamais entendu parler avant. On pourrait dire que je suis folle Et on aurait raison. Mais je n'ai pas le choix. Ma mère me l'a bien dit. J'arrive sur le ponton. Aie. Ça glisse. Je m'approche du marin qui me crie par dessus la tempête. -Rentre vite! J'exécute. Je monte un pied. Puis l'autre. Me voilà sur le bateau. Dernière ligne droite vers l'île. D'ailleurs, il faut que je demande au chauffeur ce que je fais en arrivant sur l'île. Il monte a son tour. Un pied, puis l'autre. Il me montre l'entrée de la cabine, ouvre et me fais signe de rentrer. 'hoche la tête et je le suis. Quand il referme, je lui pose ma question. -Quand arrivons nous sur l'île? -Dans trois quart d'heure j pense. Je suis choquée. C'est quand même très loin de la côte. Étrange.... -Et... Qu'est-ce que je fais en arrivant? -L'île est immense paraît-il, donc, tu aura un membre de ta famille qui t'attendra pour t'emmener en voiture a ta destination. C'est ce que l'on m'a dit de te dire. -D'accord... Merci. C'est quand même assez louche cette affaire. Mais bon, c'est comme ça, et puis ça mettra un peu de piment dans mes vacances. Je regarde dehors. J'ai peur du mal de mer. Il faut dire que je commence même a avoir mal au cœur. Je tiens très mal ces choses la. Je demande au marin comment je peut faire dans ces conditions. Il me répond clairement. -Tu peut toujours aller dehors, tu te les caillera, mais tu sera protégée de la pluie de toutes manières. C'est vrai. La bateau est pas trop grand ni trop petit. Derrière, il y a des bancs protégés de la pluie, et autour de la cabine un petit espace pour se déplacer, et devant un espace pour s'allonger et bronzer. Disons que ce n'est pas vraiment un temps a bronzer. A l'intérieur de la cabine, a droite il y a l'espace de conducteur, et a gauche, des banquettes de toutes les couleurs pour se reposer. Le tout avait un aspect très moderne, le bateau devait être récent. Sur ces observations, j'ouvre la fenêtre, sort, et la referme. Je m'installe sur un banc, je me met a l'aise et j'écoute de la musique pendant que j e regarde la mer. C'est bizarre. On se croirait das un film d'horreur. L'atmosphère inquiétant du paysage me donne des frissons. Tout en regardant le paysage, je commence a fatiguer. Je ferme les yeux Et je dort.
Chapitre 2: Arrivée sur l'île
J'entends une voix. Une voix qui essaye de me réveiller. J'ouvre lentement les yeux. C'est le marin. -On se réveille, Miss! On arrive! J'observe les paysage. Le choc. On se croirais sur terre ferme. Une grande plage s'étend a perte de vue, longe toute la côte. Un petit ponton -semblable au précédent- n'attend que nous. Derrière la plage, de grands rochers gris laissent un ouverture ou l'on peut apercevoir une route. Et a part ce vaste paysage, un homme attend sur le ponton, les bras croisés. En s'approchant, je remarque qu'il est assez grand et musclé. Nous touchons a présent le ponton. Le marin me montre que je peut descendre t qu'il repart, et je le remercie et quitte le navire. L'homme a l'air d'avoir une trentaine d'années. Il est assez beaux, il a des airs de familles, car ma mère aussi est très belle. On se demande de qui je tiens. Je n'ai rien de spécial, moi. Il a des cheveux bruns et courts, de beaux yeux verts, et il est grand. Je doit relever la tête pour voir son visage. Après nous être bien contemplés, il sourit et fait avancer les choses. -Tu viens dans la voiture? Il fait plus chaud dedans. Et puis, il se fait tard, il faut vite rentrer. -Oui.... Allons-y. Pendant que nous nous mettons en route pour la voiture, je regarde ma montre. 23:37. C'est très étrange, il ne fait pas encore nuit alors que nous sommes en plein automne. J'aperçois une voiture malgré le brouillard qui se fait de plus en plus lourd au court de notre avancée. Je me met a l'avant. L'homme n'y fait aucune objection. Quand il a claqué sa porte, il démarre et commence immédiatement la conversation. -Tu t'appelles Auriane, c'est ça? -Oui. -Joli nom. Moi, c'est Christophe. -Euh....Christophe...Je peut te tutoyer? -Oui bien sûr! -Merci, alors, comment tu fais pour voir la route avec un tel brouillard? -Je suis habitué a cette route, je la connais extrêmement bien. -Ah, d'accord. -Pas trop stressée? -Si, je l'avoue. J'ai peur de ne pas être accepté par la famille. -Ne t'inquiète surtout pas. On est tous assez sympa dans la famille! -Merci... Tiens, la nuit commence a tomber... Il ne me répondit pas. Quelques minutes plus tard, il reprend. -On arrive dans dix minutes a la maison. Prépare toi un peu, je veut dire coiffe toi, mquille toi... Fait toi belle. Même si tu l'est déjà... Je rougi. Ça me fait bizarre. Je ne me maquille pas trop, je met du maquillage autour des yeux parce qu'ils sont bleus mais sinon je ne vois aucun intérêt au maquillage. Je sort mon mascara, et je descend le miroir au dessus de moi. Je me maquille, et je détache mes cheveux, et je les coiffe comme je peut avec mes mains. Ça devrait le faire. Je me retourne vers Christophe pour voir sa réaction. -Que tu es belle! Tu tiens vraiment de ta mère! On ne m'a jamais dit de telles choses. Je ne ressemble pas a ma mère a part pour mes yeux. Je rougi de plus belle et je me retourne pour ne pas que Christophe le voit. Et je reste comme ça jusqu'à la fin du trajet, et la voiture s'arrête. Mon cœur bat la chamade. Je sort de la voiture et je m'étire, et j'avance vers l'immense maison dans la nuit noire. C'est un spectacle époustouflant. Comme base, autour de la maison, il y a du blé, qui s'étend a plusieurs centaines de mètres, puis il y a une forêt étonnamment dense. Dans la nuit, on peut voir, grâce a une lumière qui provient de la maison. Mais sinon on ne peut rien voir. Rien. C'est limite inquiétant. Je ne peut pas bien voir la maison, mai je n'en ai jamais vu de telle. Elle doit bien faire plusieurs centaines de mètres carrés. Je suis bouche bée, et ce que j'aperçois de la décoration extérieur a étrangement beaucoup de points communs avec la maison hanté de chez Disney. Flippant mais quand même impressionnant. Et ce n'est pas ces considérations qui me rassurent, je me retourne vite vers Christophe qui me fait signe de le suivre. Je me place a côté de lui et je marche vers la maison. Plus qu'une centaines de mètres, et je franchirait la porte qui me sépare de la famille. Je stresse. Je pense que Christophe l'a remarqué car il me lance un regard rassurant. Je souffle fort. Je suis déjà sur le seuil de porte. C'est fou que le temps peut passe vite quand on veut qu'il passe lentement. Je me coiffe un peu avec mes mains, je me racle la gorge, je prend mon courage a deux mains, et j'appuie sure la sonnette. Un bruit de sonnette résonné. Ça fait peur. Et j'entends des pas de talons résonner. Encore pire. Mais dès que la porte s'ouvre, mes impressions changent. Une ravissante femme, superbement habillée, me sourit. Ses cheveux bruns attachés et arrière dégagent son visage rayonnant. Ses yeux verts perçants et doux a la fois sont aussi beaux qu'une émeraude. Sa robe est superbe. Je suis impressionnée par sa beauté. Mais voilà qu'elle m'addresse la parole. -Ah! Vous voilà enfin! On vous attendait! Elle s'adressait a Christophe. Il lui répond. -On est pas trop en retard, tu exagère! La femme se tourne enfin vers moi. -Et je te vois enfin, Auriane. Que tu est belle! Ça m'étonnera décidément toujours, cette remarque. Elle continue. -Tu ressemble beaucoup à ma sœur... Les mêmes yeux... -Oui... -Ne sois pas si timide! Nous sommes en famille, ne l'oublie jamais. Jamais! -Bien sûr... Je vous avoue quand même que je suis assez intimidée.. -C'est normal... Tu peut me tutoyer, et... Mince, j'avais oublié de me présenter! Donc, je me présente, je m'appelle Camélia. Quel joli nom... Une vraie fleur... Elle poursuit. -Je suis donc ta tante.... Que je suis contente de te voir! Tu ne peut même pas t'imaginer a quel point! Je rougi. C'est pas souvent qu'on me fait autant de compliment. Elle enchaîne. -Donc, on parle, on parle, mais rentrons! Il fait un froid de canard en plus! J'acquiesce. Je la suis vers une immense pièce, qui ne contient qu'un énorme escalier, et un téléphone. La beauté de la chose est impressionnante. C'est tellement grand que tout résonne. La symétrie de la pièce est réelle, car l'escalier se sépare n deux, pour se retrouver en haut, et le téléphone est posé en bas, entre les deux escaliers. La carrelage par terre reflète les choses tellement il est propre. Comment est-ce possible que tout soit si propre, c'est si grand... Le sol glisse même. Comme s'il venait d'être nettoyé. Nous voici dans une autre pièce, tout aussi énorme. Ça a tout l'air d'être le salon. La couleur omniprésente est le marron, la couleur du bois. Le sol, les murs, tout est fait de bois, enfin presque. De beaux tableaux, qui semblent être des originaux, ornent les murs. Au milieu, une table, très grande, remplie d'un bel apéro. Et autour, des sièges et des canapés. Le plafond n'est pas très haut, comparé a l'immensité de la salle précédent. Mais tout cela est logique. Mais le plus important la dedans est tout de même les personnes qui se trouvent dans la pièce. Toute la famille est somptueuse. Comme ma mère. A croire que je ne fait pas parti de cette famille. Quand ils nous entendent arriver, ils se retournent tous. Mais soudain, Camélia se souviens de quelque chose. -Mince, les jumelles! Je vais les appeler, tout le monde est arrivé maintenant. Elles ont hâte de te rencontrer tu sais. Je vais les chercher. Elle retourne dans la salle des escaliers et crie. -Élise! Camille! On entend alors un faible cri. -Oui, on arrive! Cela suivi de pas, en une minutes, les deux jumelles sont en bas. Dès qu'elles arrivent devant moi, je suis étonné tellement elles sont mignonnes. Leurs cheveux bruns qui tombent sur leurs épaules sont lisses au possible. Leurs yeux térébrants et grands, couleur émeraude, sont commes ceux de Camélia. Elles doivent être leur filles. -Ah! Vous voilà! Vous qui étiez si impatientes de voir Auriane! C'était Camélia. Je remarque d'ailleurs que les yeux des jumelles pétillent, aussi se jettent-elles sur moi. -Auriane! Auriane! Te voilà enfin! On t'attend depuis deux heures! Elles sont identiques. Elles parlent en chœur. C'est comme si une seule et même personne s'était clonée. Ou comme si quelqu'un avait placé un miroir a côté de l'une d'elle et qu'on voyait son reflet. C'est très étrange. Comme toutes les choses depuis le début de ce voyage. C'est quand même louche. Elles me lâchent et disent. -Bon, viens on va te présenter les autres. Elles me prennent par la main et me traîne vers les autres. -On va aller de gauche a droite, d'accord? -Euh..d'accord. Et voilà que je fait le tour de la pièce. J'ai compté le nombre de personnes, il y en a cinq que je ne connais pas encore. On arrive devant un homme assez beau, a la même stature que Christophe. Il a de courts cheveux bruns, et les mêmes yeux que Camélia. Décidément. -Voici Papa, qui s'appelle Olivier. -Enchanté. Je lui fait la bise. J'ai décidé de faire la bise a tout le monde. -Enchantée. Après, nous arrivons devant une femme plutôt âgée. Elle doit avoir la soixantaine. Mai elle est tout de même fine et belle, avec la même figure que tout le monde, les mêmes yeux verts, sauf que ses cheveux hésitent entre le brun et le blanc... -Ça, c'est mamie. C'est aussi Anne. -Ah, ma petite fille, je te vois enfin! -Bonjour...mamie? -Oui, tu peut m'appelle comme ça, ne t'inquiète pas. -Merci. -C'est rien, c'est rien! Allez, présentez-lui Papi mes petites. C'est ce que les jumelles font. Papi est un homme a, encore une fois, la même allure que Christophe. Il est même bel homme, malgré son âge. M^me yeux, et même couleur de cheveux que Mamie. -Et ça, c'est Papi, il s'appelle Philippe! -Enchanté! Il me sert la main chaleureusement, je lui souris en guise de réponse. Il paraît satisfait. Les jumlles passent à la dernière personne. C'est une fille de mon âge. -Et ça, c'est notre cousine, Gwendoline! Comme toi, c'est la première fois qu'elle voit la famille! Je suis surprise. Pour ça mais aussi par son physique, étonnant. -Bon, on vous laisse entre ados! Et les jumelles s'éloignent en pouffant, et retournent en haut. Je contemple Julie. Elle me sourit. Elle a les cheveux châtains. Et les yeux marrons. De qui peut-elle tenir? C'est comme ma mère quand on y pense. De qui peut-elle tenir, blonde aux yeux bleus, avec des parents bruns aux yeux verts! Je ne comprend pas mais je n m'attarde pas davantage sur le sujet. Je parle a Gwendoline. -Salut! -Salut! Tu viens de Paris? -Oui, j'ai fait un énorme détour en train, je n'ai pas bien compris, mais bref, je suis ici! -Oui, bref, moi aussi je viens de Paris! -C'est cool ça! -Ça te fait pas flipper a toi les maisons comme ça? -Si! Mais bon. -Je me suis dis la même chose. Ce n'est que deux semaines de toutes manières. Tu veut savoir depuis quand je sis arrivée? -Oui, dis-moi! -Depuis quatre heures et demi. Ah. Je suis arrivée bien après elle. -Donc, j'ai pu comprendre un peu l'arbre généalogique et le compléter par les gens ici présents Tu veut que je raconte ou.... -Bah, ça serait cool. -Ok, donc tout en haut, tu as Philippe et Anne, qui ont quatre enfants: Christophe, sans enfants, ta mère, qui a toi, ma mère, qui m'a, et finalement camélia, mariée a Olivier, qui a eu les jumelles. Donc voilà, tu sais tout. Je m'apprête a lui répondre, quand le cri de Camélia m'arrête.
Chapitre 3: Drame inquiétant
Je sursaute. Camélia arrive en courant dans la pièce. -Élise! Camille! Vous êtes là? Est-ce que quelqu'un les a vu? Son arrivée est suivie d'un gros blanc. Son mari tente de la calmer -Calme-toi, dis nous ce qui ce passe. -Il se passe que je cherche nos filles depuis tout à l'heure dans toute la maison, et que j ne les trouve pas! Et pire encore, toutes les pièces en haut ont la fenêtre ouverte! -Inutile de s'affoler! Elles étaient la il y a quelques minutes! -Mais les fenêtres ouvertes.. Elles répondent tout le temps d'habitude, ce n'est pas leurs genre de faire une telle plaisanterie! Imagine qu'elles soient tomber par une fenêtre, vu la hauteur, elles... Et elle fond en larme. Son mari a l'air sous le choc aussi. C'est bizarre, vu qu'elles étaient là il y a trois minutes. Quand ont-elles eu le temps d'ouvrir les fenêtres? Elles l'avaient peut-être déjà fait avant. Mais il paraît que ce n'est pas leur genre...Elles ont du grandir, c'est tout. Elles ne sont peut-être plus les mêmes petits anges qu'avant. Enfin, je dis ça, je les connais à peine.... -Bon, on va se mettre a leurs recherche, je suis sûr que c'est une blague. Ne t'inquiète pas pour si peu, Camélia. C'était Olivier. Sur ce, il fait signe a tout le monde de procéder aux recherches dans la maison. Je vais pouvoir voir cette maison. Gwendoline me demande si je veut venir avec elle. Je lui répond que oui, bien entendu. Donc, nous montons ce fameux escalier, par la gauche, bien sûr, c'est le chemin le plus court, et nous arrivons a une intersection de trois couloirs, qui n'ont pas du tout l'air d'avoir² l'intention de se rejoindre plus tard. Je voyais que les couloirs se finissent par des intersections aussi. C'est un vrai labyrinthe ici. Le résultat est que nous partons, Gwendoline et moi, seules, vers la droite. Trois adultes, Camélia, Olivier et Christophe, vont alors dans le couloir du milieu, et les grands parents cherchent dans celui de gauche.. Notre couloir est sinistre comme tous les autres d'ailleurs. Ils sont tous pareils, sauf pour les couleurs. La notre es le vert. Celui du milieu est le bleu. Celui de gauche est le rouge. Comme la sang. Bon, je m'égare dans mes pensées. Je longe le mur tapissé vert avec des relief orné de tableaux de toutes sortes, des peintures aux photos anciennes. En dessous de nos pieds, le parquet recouvert d'une moquette rouge grince énormément. Encore quelque chose de flippant. Ou peut-être que je suis simplement une peureuse. Nous regardons vite fait dans les chambres. Effectivement, les fenêtres sont toutes ouvertes, on les ferme vite, et on repart. C'est une petite course. On appelle les jumelles, mais aucune réponse. Je commence a m'inquiéter. Espérons que les autres les aient trouver. Nous arrivons à l'intersection. On va vers la droite, la gauche mène vers les autres, sûrement. C'est un vrai labyrinthe. Je commence à être carrément paumée. On est deux. Julie aussi est paumée. On fait une dernière chambre, et je me retourne vers Gwendoline. -Alors là, faudrait peut-être essayer de retrouver notre chemin, non? -Bonne idée! Mais j'espère que tu as un bon sens de l'orientation, parce que le mien est complètement nul. -Aïe. Le mien aussi est nul. -On est mal là. On, on essaye de retourner sur nos pas? -Oui. On se place l'une a côté de l'autre. On essaye de retourner sur nos pas. On pas l'air d'y arriver trop bien. Je sens que Julie panique et presse le pas; je la suit. Tous les murs sont verts C'est pas ça qui va nous aider. Je suis cent pour cents paumée maintenant. Je sens que je vais devenir folle. Il faut un coup de théâtre, maintenant, tout de suite. Je croise les doigts pendant que je suis Gwendoline, qui semble assez paniquée. J'ai eu raison de croiser les doigts. Parce qu'a un moment précis, un grand cri s'éleva. Je peut identifier d'où il venait. Je fait signe a Gwendoline de me suivre. Elle avait sauté tellement le cri l'avait surprise. Je me met a courir en la direction du cri. Merci a mes bonnes oreilles, qui peuvent me servir dans des situation comme celles-la. Au loin, je peut voir une ombre. Je ne peut pas identifier qui c''est, mais on ne tardera pas a le savoir. Le mur a changé. Il est bleu. Nous sommes au centre de la maison. Je pense. Au coin du couloir, je vois Camélia qui sursaute en me voyant. -C'était quoi ce cri? -Ah, ça? C'était Olivier qui m'a fait une mauvaise blague. Elle lui lance un regard de meurtrier. Il nous fait un sourire en banane. -Merci tout de même pour ce cri, nous, on étaient complètement paumées avec Gwendoline! Je me tourne vers elle, elle est toute pâle. Elle acquiesce lentement et avale sa salive. Elle est pleine de sueur. C'est que maintenant que je me rend compte que je suis trempée. On a couru combien de temps? -Vous avez trouver les jumelles? Je leur pose la question, ils avaient l'air blagueur et pas du tout inquiétés. -Non! Et vous? Je suis morte d'inquiétude. On dirait pas. -Nous non plus, on est super inquiète. Hein, Gwendoline? -Ouais! Mais là je suis trop crevée. J'ai l'impression de vivre un cauchemar! Moi aussi. Je me sens pareil qu'elle. Mais je suis choquée du calme des parents dans une situation pareil! -Je pense qu'on va alerter la police. Christophe devrait arriver d'une minute à l'autre. Ah! Quand on parle du loup! Le voilà! T'es prêt à y aller? -Ouais, allons chercher les autres. Je me met a côté de Gwendoline et on les suit. Ils ont l'air de s'y retrouver. Je sais pas comment ils font. En pu de temps, les murs virent au rouge. Nous sommes dans la partie gauche de la maison. Une question me démange. -Combien de pièces y a-t-il dans cette maison? -Oh! Il doit bien y en avoir une centaine! C'est tellement grand ici! C'est rien de le dire. La maison doit être très profonde. C'est un château en gros. Bientôt, on entend des voix. Ce sont les grands-parents. -Ah! Vous voilà! Vous ne les avez pas trouver? -Je suppose que vous non plus. -Tu as bien deviné Christophe. Comment allons-nous faire maintenant? Même froideur face à la situation. Camélia intervient. -On va appeler la police. -On va continuer a chercher en bas tout de même non? -Si, bonne idée. En entendant ça, Gwendoline et moi nous 'écrions en chœur. -On pourrais rester dan le salon? C'est ma grand-mère qui nous répond. -Mais bien sûr. Je pense que vous vous êtes un peu perdues? Je suis désolée, je n'aurais pas dû vous laisser seules. -Ce n'est pas grave, vous savez. Et c'est comme ça qu'on reste dans la salon en attendant. J'entame une conversation. -Il y a pas une cave ici? -Je sais pas, mais ça m'étonnerait qu'il y en est pas. -Ils devraient chercher la. -Oui. On leur dira quand ils arriverons? -Ouais. Gwendoline a l'air vraiment fatiguée. -Ça va? Tu sais, tu peut dormir si tu veut. -Ça te gène pas? -Pas du tout. -Merci, alors. Et elle se met à l'aise et s'endort. Je l'imite. Je suis réveillée par Julie. Elle me signale que les adultes arrivent. Je me relève, je remet tout en place, je ne sais pas comment je fais pour avoir mes cheveux dans un tel désordre, et je me prépare a leurs retour. Peut-être ont-ils trouvés les jumelles? Je croise les doigts, et ferme les yeux trois secondes. Quand je les rouvre, les adultes commencent à entrer dans la pièce, avec le même air insouciant. Mais il manque quelque chose. Les jumelles ne sont pas avec eux. Je suis pris d'un désespoir soudain. Ils le remarquent. -Eh oui... Nous allons appeler la police. Alors qu'Olivier met sa main du le téléphone, Gwendoline l'arrête. -Il n'y a pas une cave ici? On pourrait chercher là-dedans. J'acquiesce. Mais sa proposition est suivie d'un silence gêné. Olivier se racle la gorge, et prend le téléphone. Il tape le numéro de police, et met l'engin à son oreille. Il attend. Mais il attend bien trop longtemps. Son visage ne change pas, et il dit d'un ton froid. -C'est étrange. Ça ne marche pas. Il y aurait eu une panne de courant, un court-circuit? Philippe l'assure que non. Cette affaire m'inquiète. J'ai l'impression d'être seule. Avec Gwendoline. Je la regarde, elle est toute pale, mais ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit fatiguée. Elle commence à flipper, comme moi. Je vois que ses yeux profonds sont humides. J'ai pitié, pour elle et pour moi. Pourquoi, et comment j'ai fait pour me retrouver dans cette situation? Et ce blanc après la proposition de Gwendoline. C'est une blague ou quoi? Je me rend compte que je tremble. Et que tous les adultes sont effroyablement calme. Je glisse à Gwendoline. -Viens, on monte s'isoler, j'ai besoin de parler. Elle hoche la tête, on s'excuse, et on monte les escaliers. On choisi le couloir bleu. Le vert nous rappelle de mauvais souvenirs, et le rouge est la couleur du sang. Même si je l'ai déjà dit. Une autre raison de mon choix est aussi qu'on sera sûres d''avoir une chambre sans fenêtre. On choisi le cinquième chambre à droite,et on s'enferme. Je souffle un grand coup, et je rentre dan le vif du sujet avec une question des plus simples. -C'est quoi, ça? -Je sais pas, mais ça me fait flipper. J'ai envie de partir d'ici. -J'espère que ce n'est ps une mauvaise blague, parce que sinon, merci l'accueil! -Moi aussi! Et cette histoire de cave est carrément flippante, tu trouves pas? Je veut dire, on se croirais dans un thriller! -...Ou un début de film d'horreur. -Aussi, tu as raison. -J'ai une envie folle d'aller à la cave. J'ai même un plan pour y aller sans se faire chopper, vu qu'on ne sais pas où c'est. -Je veut bien... J'essaye de croire que tout ceci n'est qu'un cauchemar. Soyons folle. Dis-moi ton plan? -Eh, ben, c'est simple. On est pas cons, y en aura une qui marchera discrètement pour chercher et une autre derrière qui se cachera carrément, pour guetter la venue d'un vieux. T'as compris? -Oui.. je pourrais guetter pour le adultes? -Ça marche, je chercherais. -Je me pose deux secondes, et on y va. -J'espère que personne n'écoutait à la porte... Je pense que ça devrait aller, vu que je suis assise l'oreille dessus. Je n'ai rien entendu. -Bon, ça devrait aller. Gwendoline a eu peur en entendant ma supposition. -Tu sais que j'ai eu peur deux secondes? Imagine comment on était dans la mouise? -Désolé. -C'est pas grave, t'inquiètes... On se repose un peu le temps de reprendre des forces, et on ressort discrètement. Il y a toujours le problème des grincements, mais arrivés dans la grand entrée, ça sera de la dalle par terre, et après, il n'aurons plus la possibilité de nous entendre. Ça c'était une vision optimiste de la chose. Après, on peut avoir la vision négative. Ça serait qu'ils nous entendent en haut, que nos pas résonnent dans les escaliers, et que l'on entende bien nos pas du salon dans le deuxième couloir de l'entrée. La deuxième hypothèse est aussi plausible que la première. Mais essayons d'être optimistes! Nous arrivons maintenant a l'escalier. Personne ne semble nous avoir entendus. Ne semble. Nous descendons petit à petit les escaliers. On entend les adultes parler paisiblement comme s rien ne s'étaient passé. Ça me fait peur. On es presque en bas. Courage. Je regarde Gwendoline derrière moi. Elle gère vachement bien. Je fais un petit saut et j'atterris dans le couloir. Avec un tou petit grincement de rien du tout. Je gère. Pour ma cousine, c'est encore mieux, elle ne fait pas de bruit du tout. Elle me sourit largement pour me donner courage, me fait un clin d'œil, et je commence mon investigation. Le bas ressemble au haut. Sauf que tous les murs sont verts clairs, et que les plafond sont plus hauts. Et l'atmosphère est plus chaleureux qu'en bas, on se sent comme dans une ancienne maison célèbre reconvertie en musée, avec toujours autant de tableaux. La première pièce semble être une chambre décidément, il y en a plein. Nous prenons un virage à droite pour ne plus pouvoir être vues du salon, même si ça n'est manifestement pas encore arrivé. J'ouvre délicatement les portes unes à uns. Tantôt des chambres, tantôt des salles de bains, tantôt des toilettes. Bientôt, nous retournons dans le couloir principal. Discrètement nous traversons vers une autre branche, sans être vus. Julie se débrouille bien, je ne l'entend pas et je ne la vois pas, mais elle donne parfois des signes de vies. Je suis toute contente de notre exploit que je rentre dans quelque chose. C'est massif. Grand. Doux. Du coton Un T-Shirt. Je relève les yeux avec horreur, et qui je voit? Christophe. -Tiens, tu as l'air de t'amuser? -Euh.. Non, non! J'allais au toilettes! -Ah! Eh bah, c'est par.. -Stop stop stop! Je veut voir toute seule! Il était déconcerté deux secondes, je l'ai vu, mais il me sourit. Je vois quand même lire sur son visage qu'il est déçu. Il s'est fait avoir. Il ne peut plus répondre. Alors il repart. C'est a ce moment que Gwendoline arrive. -Il est parti. Je suis vraiment désolée, je ne t'avais pas prévenue, je... -C'est rien, tu gère bien! -Merci... Bon, on y retourne? -Ouais. Et on continue, on continue. Et on a bien fait de continuer. Parce que vous savez quoi? On l'a trouvée, cette cave.
Chapitre 4: La cave et ses trésors
Ça avait été presque trop facile de la trouver, cette cave. Mais bon. Ça arrange nos affaires, de toutes manières. Je pose une question totalement hors-sujet à ma cousine. -Gwendoline, je peut t'appeler Gwen? Elle me regarde bizarrement quelques secondes, puis sourit. -C'est un peu HS, mais je n'y voit pas d'inconvénient. -C'est cool! On y va, Gwen? -Ouais, allons-y! Et nous voilà qui descendons dans l'obscurité du sous-sol, n refermant la port derrière nous, armées de nos portables, qui nos font de la lumière. OK. Il fait carrément tout noir. On descend et on descend. Ça dure une éternité. Je me retourne vers Gwen. Elle en peut plus. Je pose finalement pied à terre. Je souffle fort. -On y est. -C'est pas un peu sinistre ici? -Bah, Gwen, on est tout de même dans une cave. -Pas c*n. Je pouffe a cette réflexion, et je scrute le paysage avec ma lumière. Eh bah, je vois pas plus loin d'un mètre. Sinon c'est la nuit totale. Je regarde l'heure. Oh, la vache. 3:56. Je commence soudainement à bailler, malgré le temps que j'ai passé a dormir. Gwen râle. -Je vais m'y mettre aussi... C'est ce qu'elle fait. Je n'ai jamais compris ce phénomène. Uand quelqu'un baille, c'est contagieux. C'est comme ça. Bon, faudrait peut être chercher une lumière. Je met mes mains devant moi, recherchant un mur. Voilà. Je le longe. Je cherche l'interrupteur. Le voici. J'appuie. Rien. -m*rde, ça marche pas! -Quoi? C'est pas possible! -Pourtant, si. -Eh, ben, c'est la m*rde, il y a que ça a dire. -La, t'as bien raison. -Et on fait comment maintenant? Nos portables vont pas rester allumés éternellement... Au moment auquel elle ferme sa bouche, la lumière de nos deux téléphone se ferme aussi. C'est la cata. Mais alors là, c'est la cata de chez cata. Gwen se colle contre moi. Elle fait bien. -Dites moi que je rêve... -Putain. Quand même, on est dans le noir, seules, sans rien, avec deux petites filles disparues. Et en plus, cerise sur le gâteau, il fait un froid de canard dans cette cave, et en plus il fait humide. A part ça, tout va bien. Je suis sur ces considérations lorsque la lumière s'allume. Et Gwen pousse un cri de terreur. Devant nos se tient un spectacle bien macabre. Je reste interdite Car devant moi, a cet instant, pendues et la main dans la main, les pieds dans le vide, les deux jumelles. Je n'y croit pas. Je me pince. C'est obligé que ce soit un cauchemar, c'est obligé... Mais rien ne se passe. Je réessaye. Toujours rien. Je regarde Gwen, elle est choquée. Qui a bien pu faire ça? Est-ce un membre de la famille? Est-ce un tueur venant de l'extérieur? Je ressent soudain une grande envie de quittée l'île Mais je me fait des réflexions. Et je pâlis. Je suis venue en bateau. Le bateau est reparti. Il faut appeler les bateaux. Le téléphone ne marche pas. Nous sommes tous bloqués sur cette île. Et nous voici avec les cadavres des jumelles devant les yeux. Et puis, la lumière s'était allumée. Elle ne s'était pas allumée toute seule. Qui l'avait allumée? Nous sans faire exprès? Peu probable. Gwen fond en larmes. Je la prend dans mes bras. J'ai besoin de réconfort, j'en peut plus. Et la lumière se ré éteint. Je suis prise de tremblements. Je n suis pas la seule. Qui à pu faire ça? Je me sens en danger. Je me sens observée. J'ai peur. Toujours en me tenant à Gwen, je cherche l'escalier avec précaution. Elle cherche avec ses pieds, et moi, je mets mes mains au cas où on tomberais. Et comme prévu, je trébuche sur une marche, mais mes mains nous retiennent. On a échappé au gnon. Nous montons l'escalier de l'infini, et nous voilà arrivées. Je pousse la porte avec précaution. La lumière. Nous avançons lentement, Gwen devant. Elle est douée, beaucoup plus que moi, en terme de discrétion. Je la suit le mieux que je peut, et arrivées hors de la vue du salon, elle me fait signe d'entrer dans une chambre. Je la suis. Cette fois, c'est elle, d'un ton très assuré, qui démarre la conversation. -On ne peut plu faire confiance aux adultes, n'est-ce pas? -Exactement. -Donc, je propose de les écouter, sas nous faire voir, pour entendre de quoi ils parlent. Voir s'ils sont suspect. -Bonne idée. Mais je te suis, tu gères quand il s'agit de discrétion! -Merci... mais c'est parce que j'ai longtemps fait de la danse, et j'ai gagné en souplesse... -Ah! Ça explique tout... Mais tu est tout de même douée, je connais des filles qui font de la danse, elles ne sont pas aussi fortes que toi... Elle rougi mais n'en dit pas plus. Elle sort immédiatement. Je la suit comme je peut. On a presque atteint les escaliers. Les adultes semblent toujours être dans la salon. Nous sommes maintenant dans les escaliers. Elle monte de la droite silencieusement, moi juste derrière elle. Arrivée en haut, elle prend l'escalier de gauche et le descend jusqu'à la dernière marche, sur laquelle elle s'arrête. On peut entendre les voix. Ça encore, c'est vraiment trop facile. Mais encore, ça arrange nos affaires. On colle nos oreilles au mur. On entend mieux qu'en tendant l'oreille vers l'entrée de la pièce. Je ne peut pas identifier les voix, mais j'entends clairement les paroles de chacun. -Ah bon? -Tu les a éloignées? -Non. Je n'ai pas pu. -Tu te rend compte de la catastrophe que c'est si elles y sont rentrés? -Oui, mais je voulais pas attirer trop de soupçons. -Bref, je ne te trouve pas très prudent. Et qui dit qu'elles ne nous écoutent pas à ce moment même? Tiens, va voir... Si tu les trouves, fait leurs la même chose qu'aux jumelles. Fait en ce que tu veut. Un grand frisson me parcourt. Si on se dépêche, on ferra du bruit. Mais s'il nous trouve... Il faut trouver une idée. Je regarde Gwen. Elle me lance un regard désespéré. Je regarde tout autour de nous. Nul part où se cacher. Il faut jouer à la chance. J'entends les pas se rapprocher, je prend mon curage a deux mains, et je court. Je suis arrivée dans le couloir du haut assez vite, j'en suis moi même surprise. Gwen m'avait suivie. Les pas montent maintenant les escaliers. Il va falloir s'avancer dans la forêt de chambres qu'est le couloir. C'est toujours mieux que de se faire attraper. Je fait signe à ma cousine de me suivre, et je cherche un couloir assez éloigné pour qu'on puisse ouvrir une porte sans être vues. Je suis déjà paumée. Les pas semblent nous suivre, comme si on avait laissé des traces sur le sol. Je trouve une chambre, je l'ouvre, je laisse Gwen entrer, et je referme à clef. On a de la chance, il y a une clef sur la porte. Mais pour l'intérieur de pièce, on a pas eu de chances. Juste un lit et rien d'autre. Pas de fenêtre. On est bloquées là. Si on ressort, on risque d'être vues. Je lance un regard horrifié à ma cousine, qui hoche la tête et avale lentement sa salive. Je met le lit devant la porte Ça peut toujours servir. Les pas se rapprochent de plus en plus. Et s'arrêtent. Juste devant notre porte.
Chapitre 5: Troisième
On entend un râlement. Il n'a pas réussi à l'ouvrir. J'ai eu un moment de réflexion sur la conversation qu'on écoutait. J'ai bien compris de qui et de quoi ils parlaient. Et c'est Christophe à la porte. Il force sur la poignée. Je suis figée, je ne respire plus. La porte n'a pas l'air très solide. Et un grand gaillard comme lui la défonce comme il veut. Mais ça, c'est sans compter de l'aide du lit en fer, sous lequel je décide soudainement de me cacher. Bonne astuce. J'ai plein de chances de m'en sortir. Et comme prévu, il défonce la porte, et tombe sur le lit. Mais il ne nous voit pas du tout. Il lâche un juron, se dt qu'il était pourtant sûr qu'on était là, et il repart. Quel idiot. J'attends un peu et je me lève de ma cachette, avec Gwen derrière moi. Grave erreur. Ce mec n'est pas un idiot, il est même carrément intelligent. Il se tient à l'entée de la porte je sursaute quand je le vois, et je me colle au mur par réflexe. Il m'a vue, c'est sûre. Je tremble. Gwen, rapide comme elle est, s'est remise sous le lit avant de s'être mise à découvert. Je vois l'ombre de Christophe s'avancer. Il va nous arriver quoi? Je craque. Avant qu'il ne tourne la tête vers moi, je le frappe sur le haut de la tête. Il tombe a terre, visiblement il ne s'attendait pas à cette attaque soudaine, et je lui remet un coup, pour faire en sorte qu'il perde connaissance. Ça ne fait rien. Je m'acharne sur lui. Je suis décidément trop nulle. Je suis mal s'il reprend ses esprits, mais Gwen vient m'aider, et ne le rate pas. Je voit qu'il a perdu ses esprits. -Wow... Merci. -De rien, c'est pour me faire pardonner de t'avoir mise dans cette situation. -C'est de ma faute, tu sais. Mais là, le vrai problème, c'est qu'on en fait quoi? -C'est la catastrophe, les vieux savent maintenant qu'on les écoutait. -Ouais... On le laisse là? -Il devrait reprendre ses esprits dans une dizaine de minutes On le laisse enfermé et on essaye de se cacher. -Et si on essayais plutôt d'aller voir les adultes, faire comme si ne rien n'était, et voilà. Si ils se montrent agressifs, on sera quoi faire. Se défendre ou courir, en fonction de la situation. -Je veut bien... De tout façons, notre statut ne peut plus empirer... -On est d'accord... On y va. Je suis un peu stressée, mais j'essaye de m'imaginer que je me réveillerais demain dans mon lit, et que ma vie normale reprendra. Ça marche bien. Je n'attend pas Gwen, elle dit qu'ell me rejoint plus tard, le temps qu'elle de dégourdisse un peu. Elle me rejoint deux secondes plus tard. On descend, normalement cette fois ci, et on entre, normalement aussi, dans la salon. Tous les adultes sursautent en nous voyant. Philippe nous demande. -Les filles, vous n'auriez pas vu Christophe? -Non. Pourquoi? -On ne le voit plus depuis tout à l'heure. Vous vous êtes reposées? Cette fois, Gwen répond. -Oui, je me sens beaucoup mieux, merci. Camélia remarque quelque chose de gênant. -Auriane, tu tremble! Tu est inquiètes pour les jumelles? -Ou...Oui. Elle me lance un regard assurant. Mais je voit aussi dans ses yeux une lueur qui voudrait dire qu'elle s'en fout, elle, de ses jumelles. Je suis dégoutée, j'ai la nausée. Je m'avance vers un canapé trois places en cuir, et j'invite Gwen à venir. Puis règne un long silence dans la pièce. Il dure assez longtemps. C'est comme si on interdisait les gens de parler. Il aurait pu durer longtemps encore, mais un cri d'homme qui me glace le sang s'élève. Et c'est là la première fois que je vois les visages des majeurs effrayés, pour de vrai cette fois. C'était Christophe, c'est sûr. On entend bien d'où il vient. Tout le monde court vers les couloirs du haut. Nous ne leurs disons rien, mais ils prennent les bons virages. Un porte est ouverte. Il y a du sang partout. Et comme une bande annonce de ce qu'on va voir à l'intérieur, une main, seul, git par terre. J'ai un haut le cœur, et ma nausée augmente. Camélia entre et pousse un cri épouvanté. Je voit dans ses yeux une peur énorme, j'ai l'impression que ses yeux vont sortir de leurs orbites. Tous tentent un regard a l'intérieur et ont tous les mêmes yeux. C'est à notre tour, a moi et a Gwen. Je regarde. Je manque de vomir, mais je me retiens. Le spectacle est horrifique. Quelqu'un s'est acharné sur le pauvre homme avec une hache. La gorge est à moitié arrachée. Il n'y a pas un partie de son corps épargnée. Il git avec une expression indescriptible. Gwen est horrifiée, comme si elle regardais une scène de Saw. La pauvre. Je pense justement qu'elle n'a jamais vu des films comme Saw, alors que moi, j'ai presque tout vu,malgré le fait que je sois une peureuse. Toute la compagnie est sous le choc. Moi, je n'y croit pas. On se croirait dans un film d'horreur. En plus de l'atmosphère sinistre de la maison. Je suis parcourue d'un long frisson. Qui avait bien pu faire ça? Est-ce qu'il va y avoir plus de victimes? Et si j'étais la prochaine? C'est horrible ce qu'il m'arrive. Mais il faut garde son sang froid, ne pas céder à la peur. Sinon, on devient fou, et faire des choses qu'on ne devrait pas faire. La petite troupe redescend dans le salon. Au début, nous étions neufs. Nous sommes maintenant six. Trois victimes. Et je ne peut compter sur qu'une seule personne. Gwendoline. Part elle, tous sont mes ennemis. Anne a l'air sous le choc. -Mon propre fils... Pourquoi? Pourquoi? Je n'en peut plus, il faut que j m'isole. Et là dessus chacun va de son propre chemin. Ils n'ont pas peur. Peut-être sont-ils trop choqués? Je me tourne vers ma cousine. -On reste ensemble, nous, non? -Bien sûr. J'ai trop peur. Idéalement, il faudrait qu'on trouve une arme. J'acquiesce. -Mais où? -Je sais pas. On retourne à la cave? -Je te rappelle qu'on a pas de lumière. -Ah oui, ça.... Tu sais au moins où est ta valise Moi je ne sais pas. -Christophe l'a prise quand on sortait de la voiture mais je ne l'ai pas vue depuis. C'est vrai ça. Ma valise. C'est saoulant toute cette histoire. Je soupire lourdement. -On va où? -Dans une chambre en bas. On est d'accord. Je la suit. On longe les chambres, et on décide de s'isoler, et on se met près de la cave. Gwen se roule en boule sur un lit. Elle s'endort rapidement. Moi je regarde la fenêtre. Je ne fais que d'imaginer qu'un visage va apparaître, qu'il va être terrifiant. Mais il n'y a pas de volets. Je ferme les yeux malgré ma terreur. Et, tout comme ma compagne de chambre, je m'endort. Je rouvre les yeux, réveillée par le jour. Enfin, le jour, une brume épaisse et un temps orageux, si bien qu'il fait toujours sombre. Mais mon réveil a une particularité. C'est que je reste figée d'effroi. Car derrière la vitre, le visage indescriptible de Christophe, pendu à une corde, me fait face. Je me couvre les yeux. Tout ça, c'est qu'un cauchemar, duquel je n'arrive pas à me réveiller. Je rouvre les yeux. La tête est toujours là, aussi dégoulinant de sang qu'avant. Je ne souhaite pas à Gwen d'avoir la même frayeur que moi. Je me décide à la réveiller. Je me lève, et je lui tapote l'épaule. Elle se réveille lentement. -Gwen, tu te réveille? -Ouais, merci, j'ai bien dormi, j'aurais pu rester trois jours sans me réveiller! Elle s'étire largement, et relève le dos. Avant qu'elle ne puisse se retourner, je la prévient de ce qui l'attend. -Ça pourra te sembler bizarre, mais derrière notre fenêtre, il y a la tête de Christophe. Elle me lance un regard qui me dit bien qu'elle ne comprend pas. -Regarde par toi même. Elle hoche la tête, et, inspire lentement. Et elle se retourne. Elle regarde la tête d'un air détaché, comme si ce n'était qu'un effet spécial dans un spectacle. -Dites-moi que c'est pas vrai! C'est pas possible cette histoire! -Je ne sais pas, mais j'espère me réveiller demain. Elle ne fait aucun commentaire sur ma réplique, comme si elle aussi pensait la même chose et que ça la faisait souffrir. Mais elle ajoute. -Partons de cette chambre. J'acquiesce, et on retourne dans le salon. Il y a les adultes. J'en profite pour leur confier ce qu'on a vu. -Bonjour, je voulais vous dire qu'en nous réveillant nous avons trouvés la tête de Christophe pendant devant notre fenêtre. Pour réaction, ils se regardent, certains d'un air d'incompréhension, d'autres d'un air de suspections. De toutes manières, on voit que chacun n'a confiance en personne, et qu'ils ont tous leurs idées sur qui aurait bien pu tuer mon oncle. Cet atmosphère me met mal à l'aise. Le jour rend la maison moins sinistre, mais la tension est toujours aussi pesante. Je commence à me faire des réflexions sur la relation entre ma mère et sa famille. Qu'avait-il bien pu se passer pour qu'ils se haïssent autant? Ou encore, je cherche plus loin dans notre situation vis à vis de cette question. Et si c'était un complot contre nous, ma cousine et moi, qui aurait mal tourné? Je déteste ma décision qu'est celle de venir ici. Je n'aurait jamais dû chercher à la connaître cette famille. Si je n'était pas venue... je serait encore en vacances, tranquille, avec mes autres cousins et cousines, avec qui je m'entend aussi bien que Gwen. Je soupire. Je ne sais pas quoi faire. Et si il y avait encore d'autres victimes? Que commencerais un jeu macabre? Suite à mon annonce, plusieurs adultes, de plus en plus bouleversés, retournent dans leurs chambres respectives. Elles sont répandues un peu partout. Si quelqu'un venait à être en danger, personne ne peut l'aider. Nous, nous sommes deux, mais je commence à avoir peur pour les autres. Je sais bien que ce n'est pas mes affaires, mais ça me traquasse quand même. Je fait les gros yeux. On est venues pour rien. Tout le monde repart. Vraiment, quel temps perdu.... Tout ce que j'ai fait depuis hier soir était du temps perdu. Tout.
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| | | Zoélie Modératrice
Messages : 1132 Points : 6338 Date d'inscription : 22/03/2011 Age : 26 Localisation : Dans la Lune :3 ♫♪
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Jeu 14 Avr - 6:56 | |
| Pour l'instant j'ai pas le temps de tout lire mais c'est hyper long ! | |
| | | Kuro Administrateur
Messages : 3563 Points : 10333 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 26 Localisation : Je sais toujours pas ._.
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] Jeu 14 Avr - 7:29 | |
| OK, j'ai mit beaucoup beaucoup de temps à le faire^^ | |
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| Sujet: Re: Roman d'Kuro [Nouveau] | |
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| | | | Roman d'Kuro [Nouveau] | |
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