Le manga, dans tous ses états! |
| | Roman de Kuro [Recommencé] | |
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Kuro Administrateur
Messages : 3563 Points : 10334 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 26 Localisation : Je sais toujours pas ._.
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| Sujet: Roman de Kuro [Recommencé] Jeu 14 Avr - 3:14 | |
| Bonjour, Comme l'autre page était assez galère pour tout mettre, j'ai décidé de mettre la réédition de mon roman ici. J'espère qu'il est mieux qu'avant. Chapitre 1: Départ en vacances - Spoiler:
Le départ en vacances arrive très bientôt. Je pars ce soir. Plus qu'une dizaine de minutes, et la cloche va retentir dans tout le lycée, et les élèves vont tous se ruer dehors. Je fixe ma table, je suis dans la lune. Je ne devrais pas, je le sais, même que la prof d'histoire nous explique quelque chose d'important et de complexe, et que je devrais, comme tous les autres, faire un schéma et noter les paroles de la prof sur mon cahier, qui est ouvert a une page vide. Mais je suis beaucoup trop occupée a penser a mes vacances. Je vais rencontrer pour la première fois la famille de ma mère. Je vis seule, on va dire que mes relations avec mes parents sont quelques peu tendues. Mais ce n'est pas très important. Le fait de savoir que je vis seule peut suffire. Et le fait que je n'ai jamais rencontré ma famille aussi. Je me réveille de ma rêverie quand la cloche sonne, et une voix me fait sursauter. -Auriane! On rentre ensemble? Il faut que je passe chez mes grands-parents chercher des affaires. C'est Isabelle. Ma meilleure amie. Je lui répond. -Ok! Mais je te préviens, je marche lentement. -Je sais bien! Depuis le temps que je te connais! -C'est vrai ça. Désolé! -C'est pas grave! On se met en route. Ses grands-parents habitent assez loin du lycée, mais pour y aller, le moyen le plus court pour le trajet passe par chez moi. Et moi, j'habite a quinze minutes du lycée. Donc vous pouvez avoir une petite idée de la longueur de notre conversation. On sort du lycée. J'ouvre une conversation et rentre dans le vif du sujet. -Donc, t'as prévu quoi pendant les vacances? -Bah, c'est pas vraiment passionnant. Je passe deux semaines en pleine campagne complètement paumée. Et attention, zéro internet, zéro réseau. Coupée du monde. -Ah, ça c'est pas cool. Enfin toi au moins, tu sais a quoi t'attendre, t'y est déjà allée, non? -Oui, j'y suis allée plusieurs fois pendant trois jours ou un peu plus, mais la j'y reste quand même deux semaines. Mais pourquoi tu dis que je sais a quoi m'attendre? On traverse une rue. -Parce que je n'ai aucune idée de comment ça sera pour moi. Je sais juste que je vais a la maison familiale et que je prend le train dans trois heures. La gare Mont-parnasse est a une heure de chez moi, donc je partirais dans deux heures. Mais après, c'est assez galère vu que je change de train deux fois! -Ah, l'horreur! Moi je suis vachement paumée en train mais pour ce coup-là c'est bon vu que je suis habituée a ce trajet. Il y eu une petite minute de silence. Mais je reprend. -Je suis vachement paumée aussi. Mais ma mère m'a déjà bien rassurée. -J'espère que tu t'en sortiras! De tout façon, tu vas me manquer.... -T'inquiètes pas. Je m'en sortirais. Et tu me manqueras aussi, tu sais. -Merci. Tiens, on est sur ta rue! -Ah oui. Bon, tout ça pour dire qu'on a toutes les deux des vacances assez pas excitantes. -Mais, toi tu n'as jamais rencontré ta famille! Ça doit être vachement excitant, non? -Bah, si je vais passer deux semaines qu'avec des vieux... Isabelle sourit, mais nous ne parlons plus jusqu'à ce que nous arrivons devant l'entrée de mon appartement. -C'est triste de se dire au revoir... -Bonne chance, et bonne vacances Isabelle! -Merci! Elle me sourit en s'éloignant. Quand a moi, je fais mon code et je monte chez moi. Je rentre les clefs dans la serrure(pas de "s") et ouvre la porte. Mon appartement est bien rangé, vu qu'en même temps de faire mes bagages, j'ai tout rangé. Ma valise est bien posée sur mon lit, prête à être emportée. A côté, mon sac, prêt lui aussi, n'attend que d'être pris. Donc, j'ai une heure et demi a attendre. J'attrape ma télécommande, et je me fait une place sur mon lit. Je regarde la télé. Tout en regardant l'heure. Le temps passera obligatoirement plus vite dans ces conditions. Plus qu'une heure. Plus que trente minutes. Plus que cinq minutes. Il est temps que j'y aille. J'éteins et je me lève. J'ouvre mon sac pour vérifier que j'ai bien tout. La réponse est positive. Je suis toute parée à y aller. Je sors de mon immeuble. Je me dirige vers le métro. Je commence quand même a stresser. Je m'imagine plein de choses, par exemple, serait-je vraiment bien accueillie? Et si je me faisait rejeter? Plein de questions fusent dans ma tête, mais voilà que j'arrive a ma station. Je descend du métro et m'engouffre dans le couloir menant aux quais de la gare Mont-parnasse. Il y a quand même vachement de monde. Je n'aime pas ca. Je longe la gare. Je cherche le quai sept. Quand j'arrive devant, je me fraye un chemin dans la foule. Je suis à l'heure. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je suis surprise de voir que le quai est beaucoup moins rempli que les autres. Il y a une assez grande foule, mais tout de même. Je m'avance vers le panneau d'indications. Il paraît que je suis dans la voiture huit. Je me rend alors compte que je n'avais même pas pris la peine de regarder la destination de mon premier train. Il se trouve qu'il va vers Tours. Pourquoi y a-t-il si peu de gens si nous allons a Tours? Bon, pas besoin de s'inquiéter pour ça. J'attends le train, et je fixe l'horloge en attendant. Le trajet s'effectue comme n'importe quel trajet en TGV, j'écoute mon iPod, et voilà, ça passe. Je change de train pour aller vers La Rochelle. Puis je suis surprise, vu que mon dernier train va vers Lilles, ce qui veut dire que j'ai fait le plus gros détour qu'il soit, ou presque. C'est fou ça quand même. Mais l'avantage c'est quand même le fait qu'il n'y ait personne dans mon wagon. La raison doit être le prix. Même s'il n'y a aucune logique là-dedans. Je m'allonge dans mon siège double orange, et je continue d'écouter de la musique. La temps passe vite. C'est assez rare pour un trajet comme ça. Mais toujours est il que j'arrive au quai a Lilles, et que je vois que quelqu'un m'y attend. Je ne connais pas cette personne, et si j'analyse son physique, je ne voit aucun points communs avec ma mère. Je suppose donc que c'est un chauffeur de taxi. Je relève mes cheveux bruns en queue de cheval, pour changer, et je me dirige vers le gars et son carton à mon nom. Il fait un temps de chien dehors. Il pleut des cordes. En suivant le chauffeur dans son taxi, je met mon petit manteau au dessus de ma tête. Je m'installe a l'arrière. Je parle au chauffeur. -Euh..Désolé... -Oui? Ah, il a l'air assez bavard. Bon signe. -Où allons nous? -Je t'emmène vers un petit bateau où t'attendra un chauffeur pour aller sur un île assez loin de la côte. Je n'en sais pas plus. -Merci. Mais ce n'est pas un peu dangereux de faire du bateau avec ce temps. -Ça, désolé si je suis désagréable, mais ce n'est aucunement mon problème. -Ah.. D'accord.. -Je t'ai vexée? -Non non, pas du tout, ne vous inquiétez pas! -Ok, alors c'est cool. Ça te gène si je met de la musique? -Euh...non. -Merci. Et il allume la radio. La musique est assez nulle, mais supportable. Moi, je me met a l'aise et je m'endors. Quand je me réveille, il pleut toujours autant. Le chauffeur se retourne. -Pile poil a temps! On arrive! Effectivement, j'aperçois un bateau au loin. Il a l'air de tenir la tempête. Une personne attend sur le bord, un pied a terre, un pied sur le bateau. Nous nous approchons de plus en plus du ponton en bois. Pleins de questions fusent dans ma tête. Plein. Mais trop pour les dire. La voiture s'arrête. Nous sommes arrivés. Le chauffeur me le rappelle. -Bon, ben on est arrivés. Tu descend ici. Attention au mauvais temps et à ne pas glisser sur ce ponton. Bonne chance. -Merci. Bonne continuation à vous aussi. Il me sourit. Je m'arme de mon manteau, je prend mon sac sur un bras, et j'ouvre la porte pour affronter la tempête. Elle est dure. Je n'y vois pas plus loin que le bout de mon nez. Je longe la voiture jusqu'au coffre, je l'ouvre et prend ma valise, et je le referme aussitôt pour ne pas faire pénétrer trop d'eau non plus. Je me retourne et plisse les yeux. J'aperçois la direction du ponton. Je marche attentivement vers celui-ci, car j'ai bien peur de glisser. J'ai une petite pensée pour Isabelle. Elle devrais déjà être arrivée. Et moi je suis paumée, pour monter dans un bateau vers une île dont je n'avais jamais entendu parler avant. On pourrait dire que je suis folle. Et on aurait raison. Mais je n'ai pas le choix. Ma mère me l'a bien dit. J'arrive sur le ponton. Aïe. Ça glisse. Je m'approche du marin qui me crie par dessus la tempête. -Rentre vite! J'exécute. Je monte un pied. Puis l'autre. Me voilà sur le bateau. Dernière ligne droite vers l'île. D'ailleurs, il faut que je demande au chauffeur ce que je fais en arrivant sur l'île. Il monte a son tour. Un pied, puis l'autre. Il me montre l'entrée de la cabine, ouvre et me fais signe de rentrer. Je hoche la tête et je le suis. Quand il referme, je lui pose ma question. -Quand arrivons nous sur l'île? -Dans trois quart d'heure je pense. Je suis choquée. C'est quand même très loin de la côte. Étrange... -Et... Qu'est-ce que je fais en arrivant? -L'île est immense paraît-il, donc, tu aura un membre de ta famille qui t'attendra pour t'emmener en voiture à ta destination. C'est ce que l'on m'a dit de te dire. -D'accord... Merci. C'est quand même assez louche cette affaire. Mais bon, c'est comme ça, et puis ça mettra un peu de piment dans mes vacances. Je regarde dehors. J'ai peur du mal de mer. Il faut dire que je commence même a avoir mal au cœur. Je tiens très mal ces choses-là. Je demande au marin comment je peut faire dans ces conditions. Il me répond clairement. -Tu peut toujours aller dehors, tu te les cailleras, mais tu seras protégée de la pluie de toutes manières. C'est vrai. La bateau est pas trop grand ni trop petit. Derrière, il y a des bancs protégés de la pluie, et autour de la cabine un petit espace pour se déplacer, et devant un espace pour s'allonger et bronzer. Disons que ce n'est pas vraiment un temps a bronzer. A l'intérieur de la cabine, a droite il y a l'espace du conducteur, et à gauche, des banquettes de toutes les couleurs pour se reposer. Le tout avait un aspect très moderne, le bateau devait être récent. Sur ces observations, j'ouvre la fenêtre, sort, et la referme. Je m'installe sur un banc, je me met a l'aise et j'écoute de la musique pendant que je regarde la mer. C'est bizarre. On se croirait das un film d'horreur. L'atmosphère inquiétant du paysage me donne des frissons. Tout en regardant le paysage, je commence a fatiguer. Je ferme les yeux. Et je dors.
Chapitre 2: Arrivée sur l'île - Spoiler:
J'entends une voix. Une voix qui essaye de me réveiller. J'ouvre lentement les yeux. C'est le marin. -On se réveille, Miss! On arrive! J'observe les paysage. Le choc. On se croirais sur terre ferme. Une grande plage s'étend a perte de vue, longe toute la côte. Un petit ponton -semblable au précédent- n'attend que nous. Derrière la plage, de grands rochers gris laissent un ouverture ou l'on peut apercevoir une route. Et a part ce vaste paysage, un homme attend sur le ponton, les bras croisés. En s'approchant, je remarque qu'il est assez grand et musclé. Nous touchons a présent le ponton. Le marin me montre que je peut descendre t qu'il repart, et je le remercie et quitte le navire. L'homme a l'air d'avoir une trentaine d'années. Il est assez beaux, il a des airs de familles, car ma mère aussi est très belle. On se demande de qui je tiens. Je n'ai rien de spécial, moi. Il a des cheveux bruns et courts, de beaux yeux verts, et il est grand. Je doit relever la tête pour voir son visage. Après nous être bien contemplés, il sourit et fait avancer les choses. -Tu viens dans la voiture? Il fait plus chaud dedans. Et puis, il se fait tard, il faut vite rentrer. -Oui.... Allons-y. Pendant que nous nous mettons en route pour la voiture, je regarde ma montre. 23:37. C'est très étrange, il ne fait pas encore nuit alors que nous sommes en plein automne. J'aperçois une voiture malgré le brouillard qui se fait de plus en plus lourd au court de notre avancée. Je me met a l'avant. L'homme n'y fait aucune objection. Quand il a claqué sa porte, il démarre et commence immédiatement la conversation. -Tu t'appelles Auriane, c'est ça? -Oui. -Joli nom. Moi, c'est Christophe. -Euh....Christophe...Je peut te tutoyer? -Oui bien sûr! -Merci, alors, comment tu fais pour voir la route avec un tel brouillard? -Je suis habitué a cette route, je la connais extrêmement bien. -Ah, d'accord. -Pas trop stressée? -Si, je l'avoue. J'ai peur de ne pas être accepté par la famille. -Ne t'inquiète surtout pas. On est tous assez sympa dans la famille! -Merci... Tiens, la nuit commence a tomber... Il ne me répondit pas. Quelques minutes plus tard, il reprend. -On arrive dans dix minutes a la maison. Prépare toi un peu, je veut dire coiffe toi, mquille toi... Fait toi belle. Même si tu l'est déjà... Je rougi. Ça me fait bizarre. Je ne me maquille pas trop, je met du maquillage autour des yeux parce qu'ils sont bleus mais sinon je ne vois aucun intérêt au maquillage. Je sort mon mascara, et je descend le miroir au dessus de moi. Je me maquille, et je détache mes cheveux, et je les coiffe comme je peut avec mes mains. Ça devrait le faire. Je me retourne vers Christophe pour voir sa réaction. -Que tu es belle! Tu tiens vraiment de ta mère! On ne m'a jamais dit de telles choses. Je ne ressemble pas a ma mère a part pour mes yeux. Je rougi de plus belle et je me retourne pour ne pas que Christophe le voit. Et je reste comme ça jusqu'à la fin du trajet, et la voiture s'arrête. Mon cœur bat la chamade. Je sort de la voiture et je m'étire, et j'avance vers l'immense maison dans la nuit noire. C'est un spectacle époustouflant. Comme base, autour de la maison, il y a du blé, qui s'étend a plusieurs centaines de mètres, puis il y a une forêt étonnamment dense. Dans la nuit, on peut voir, grâce a une lumière qui provient de la maison. Mais sinon on ne peut rien voir. Rien. C'est limite inquiétant. Je ne peut pas bien voir la maison, mai je n'en ai jamais vu de telle. Elle doit bien faire plusieurs centaines de mètres carrés. Je suis bouche bée, et ce que j'aperçois de la décoration extérieur a étrangement beaucoup de points communs avec la maison hanté de chez Disney. Flippant mais quand même impressionnant. Et ce n'est pas ces considérations qui me rassurent, je me retourne vite vers Christophe qui me fait signe de le suivre. Je me place a côté de lui et je marche vers la maison. Plus qu'une centaines de mètres, et je franchirait la porte qui me sépare de la famille. Je stresse. Je pense que Christophe l'a remarqué car il me lance un regard rassurant. Je souffle fort. Je suis déjà sur le seuil de porte. C'est fou que le temps peut passe vite quand on veut qu'il passe lentement. Je me coiffe un peu avec mes mains, je me racle la gorge, je prend mon courage a deux mains, et j'appuie sure la sonnette. Un bruit de sonnette résonné. Ça fait peur. Et j'entends des pas de talons résonner. Encore pire. Mais dès que la porte s'ouvre, mes impressions changent. Une ravissante femme, superbement habillée, me sourit. Ses cheveux bruns attachés et arrière dégagent son visage rayonnant. Ses yeux verts perçants et doux a la fois sont aussi beaux qu'une émeraude. Sa robe est superbe. Je suis impressionnée par sa beauté. Mais voilà qu'elle m'addresse la parole. -Ah! Vous voilà enfin! On vous attendait! Elle s'adressait a Christophe. Il lui répond. -On est pas trop en retard, tu exagère! La femme se tourne enfin vers moi. -Et je te vois enfin, Auriane. Que tu est belle! Ça m'étonnera décidément toujours, cette remarque. Elle continue. -Tu ressemble beaucoup à ma sœur... Les mêmes yeux... -Oui... -Ne sois pas si timide! Nous sommes en famille, ne l'oublie jamais. Jamais! -Bien sûr... Je vous avoue quand même que je suis assez intimidée.. -C'est normal... Tu peut me tutoyer, et... Mince, j'avais oublié de me présenter! Donc, je me présente, je m'appelle Camélia. Quel joli nom... Une vraie fleur... Elle poursuit. -Je suis donc ta tante.... Que je suis contente de te voir! Tu ne peut même pas t'imaginer a quel point! Je rougi. C'est pas souvent qu'on me fait autant de compliment. Elle enchaîne. -Donc, on parle, on parle, mais rentrons! Il fait un froid de canard en plus! J'acquiesce. Je la suis vers une immense pièce, qui ne contient qu'un énorme escalier, et un téléphone. La beauté de la chose est impressionnante. C'est tellement grand que tout résonne. La symétrie de la pièce est réelle, car l'escalier se sépare n deux, pour se retrouver en haut, et le téléphone est posé en bas, entre les deux escaliers. La carrelage par terre reflète les choses tellement il est propre. Comment est-ce possible que tout soit si propre, c'est si grand... Le sol glisse même. Comme s'il venait d'être nettoyé. Nous voici dans une autre pièce, tout aussi énorme. Ça a tout l'air d'être le salon. La couleur omniprésente est le marron, la couleur du bois. Le sol, les murs, tout est fait de bois, enfin presque. De beaux tableaux, qui semblent être des originaux, ornent les murs. Au milieu, une table, très grande, remplie d'un bel apéro. Et autour, des sièges et des canapés. Le plafond n'est pas très haut, comparé a l'immensité de la salle précédent. Mais tout cela est logique. Mais le plus important la dedans est tout de même les personnes qui se trouvent dans la pièce. Toute la famille est somptueuse. Comme ma mère. A croire que je ne fait pas parti de cette famille. Quand ils nous entendent arriver, ils se retournent tous. Mais soudain, Camélia se souviens de quelque chose. -Mince, les jumelles! Je vais les appeler, tout le monde est arrivé maintenant. Elles ont hâte de te rencontrer tu sais. Je vais les chercher. Elle retourne dans la salle des escaliers et crie. -Élise! Camille! On entend alors un faible cri. -Oui, on arrive! Cela suivi de pas, en une minutes, les deux jumelles sont en bas. Dès qu'elles arrivent devant moi, je suis étonné tellement elles sont mignonnes. Leurs cheveux bruns qui tombent sur leurs épaules sont lisses au possible. Leurs yeux térébrants et grands, couleur émeraude, sont commes ceux de Camélia. Elles doivent être leur filles. -Ah! Vous voilà! Vous qui étiez si impatientes de voir Auriane! C'était Camélia. Je remarque d'ailleurs que les yeux des jumelles pétillent, aussi se jettent-elles sur moi. -Auriane! Auriane! Te voilà enfin! On t'attend depuis deux heures! Elles sont identiques. Elles parlent en chœur. C'est comme si une seule et même personne s'était clonée. Ou comme si quelqu'un avait placé un miroir a côté de l'une d'elle et qu'on voyait son reflet. C'est très étrange. Comme toutes les choses depuis le début de ce voyage. C'est quand même louche. Elles me lâchent et disent. -Bon, viens on va te présenter les autres. Elles me prennent par la main et me traîne vers les autres. -On va aller de gauche a droite, d'accord? -Euh..d'accord. Et voilà que je fait le tour de la pièce. J'ai compté le nombre de personnes, il y en a cinq que je ne connais pas encore. On arrive devant un homme assez beau, a la même stature que Christophe. Il a de courts cheveux bruns, et les mêmes yeux que Camélia. Décidément. -Voici Papa, qui s'appelle Olivier. -Enchanté. Je lui fait la bise. J'ai décidé de faire la bise a tout le monde. -Enchantée. Après, nous arrivons devant une femme plutôt âgée. Elle doit avoir la soixantaine. Mai elle est tout de même fine et belle, avec la même figure que tout le monde, les mêmes yeux verts, sauf que ses cheveux hésitent entre le brun et le blanc... -Ça, c'est mamie. C'est aussi Anne. -Ah, ma petite fille, je te vois enfin! -Bonjour...mamie? -Oui, tu peut m'appelle comme ça, ne t'inquiète pas. -Merci. -C'est rien, c'est rien! Allez, présentez-lui Papi mes petites. C'est ce que les jumelles font. Papi est un homme a, encore une fois, la même allure que Christophe. Il est même bel homme, malgré son âge. M^me yeux, et même couleur de cheveux que Mamie. -Et ça, c'est Papi, il s'appelle Philippe! -Enchanté! Il me sert la main chaleureusement, je lui souris en guise de réponse. Il paraît satisfait. Les jumlles passent à la dernière personne. C'est une fille de mon âge. -Et ça, c'est notre cousine, Gwendoline! Comme toi, c'est la première fois qu'elle voit la famille! Je suis surprise. Pour ça mais aussi par son physique, étonnant. -Bon, on vous laisse entre ados! Et les jumelles s'éloignent en pouffant, et retournent en haut. Je contemple Julie. Elle me sourit. Elle a les cheveux châtains. Et les yeux marrons. De qui peut-elle tenir? C'est comme ma mère quand on y pense. De qui peut-elle tenir, blonde aux yeux bleus, avec des parents bruns aux yeux verts! Je ne comprend pas mais je n m'attarde pas davantage sur le sujet. Je parle a Gwendoline. -Salut! -Salut! Tu viens de Paris? -Oui, j'ai fait un énorme détour en train, je n'ai pas bien compris, mais bref, je suis ici! -Oui, bref, moi aussi je viens de Paris! -C'est cool ça! -Ça te fait pas flipper a toi les maisons comme ça? -Si! Mais bon. -Je me suis dis la même chose. Ce n'est que deux semaines de toutes manières. Tu veut savoir depuis quand je sis arrivée? -Oui, dis-moi! -Depuis quatre heures et demi. Ah. Je suis arrivée bien après elle. -Donc, j'ai pu comprendre un peu l'arbre généalogique et le compléter par les gens ici présents Tu veut que je raconte ou.... -Bah, ça serait cool. -Ok, donc tout en haut, tu as Philippe et Anne, qui ont quatre enfants: Christophe, sans enfants, ta mère, qui a toi, ma mère, qui m'a, et finalement camélia, mariée a Olivier, qui a eu les jumelles. Donc voilà, tu sais tout. Je m'apprête a lui répondre, quand le cri de Camélia m'arrête.
Chapitre 3: Bonne soirée - Spoiler:
Je prend une gorgée de mon jus de tomate, j'adore ça. Comme les vampires, si on y pense. Mais j'ai bien dépassé l'âge de m'imaginer de telles choses. Donc, me voici, assise sur le canapé, à boire, tandis que les gens commencent à parler. Je les observe longuement, ils sont tous si beaux et gracieux, c'est presque irréel! Mais ce n'est tout de même pas déplaisant à voir, tout au contraire! Je vois Philippe et sa femme qui se tournent vers moi, et commencent à faire connaissance. -Alors, faisons connaissance! Parle-moi de toi! -Je vis à Paris, et je vis seule, dans un petit appartement, tout près de mon lycée. Je me débrouille plutôt bien, je survis. Anne semble surprise, et pendant une fraction de secondes, je vois de la haine profonde dans les yeux de mon grand-père. Tout le monde avait écouté ma réponse, et ils sourient tous largement. Trop largement. Gwendoline me regarde longuement, mais avec un regard doux. Bref, je continue de conter ma vie à mes interlocuteurs. -Je suis dans un lycée très bien, j'ai décidé de faire un bac L, parce que je pense que c'est ce qu'il me correspond le plus... J'ai des amies, je suis heureuse, et je suis studieuse. Je suis plutôt satisfaite de ma vie aujourd'hui! Les autres hochent la tête, en gardant leurs grands sourires. Je le leurs rend, mais je ne sais pas quoi leurs dire. Je n'ai pas vraiment de centre d'intérêt, je n'ai pas une vie palpitante en dehors du lycée,et le week-end, je passe mon temps à bosser comme un tarée. A part ça, je dort, mais rien d'autre. Mais je suis satisfaite. -Bah, c'est tout... Je leurs ai bien fait comprendre que je n'avait plus rien a leur dire, et ils se désintéressent à moi, j'en profite pour aller vers Gwendoline. Elle s'était mise dans un coin, avec ses épaules contre la fenêtre. Elle a un verre de jus de pomme dans la main, et elle a l'air contente de me voir venir vers elle. Moi, toujours avec mon jus de tomate, le pose sur la table la plus proche. -Alors comme ça, tu habites seule? Ça fait comment? -En fait, j'y suis tellement habituée que je ne me souviens même plus de comment était ma vie avant, entre autres ma vie de famille.... Mais cette époque est belle et bien terminée. Je préfère vivre pleinement l'instant présent. -Ah bon... Je ne sais pas comment tu fait, moi je n'y arrive pas, je ne fait que de penser au passé ou au futur, les conséquences de mes actes... Il est évident qu'elle a voulut changer de sujet, mais c'est tout à fait normal, c'est tout ce qu'il y a de plus humain. -Je vois ce que tu veut dire... On discute a ce rythme la pendant bien dix minutes, en parlant de choses pas très intéressantes, des choses ennuyeuses. Nous sommes interrompues par Camélia. -Vous venez les fille? On passe à table! -D'accord. Nous nous avançons donc vers la salle à manger, que je n'avait pas vue avant. Elle est énorme,elle doit bien faire deux fois la taille de mon appartement. Elle était très haute, et meublée très noblement, le tout étant très froid. La couleur qui règne en maître et le blanc, car le blanc orne tout, du marbre au bois, en passant par les murs, le sol, et le plafond. Mais quelques fleurs roses rajoutent de la douceur, et le feu de la cheminée réchauffe le cœur. Je m'assied a table près du feu, à côté de ma chère Gwendoline. J'ai tout d'un coup très faim, et je regarde les entrées posées devant moi, sur l'immense table. Une salade de laitue, de thon, un taboulé king size, quelques fruits de mers, et du foi gras, avec du pain sur le bout de table. J'observe le tout, et me sert en ce que j'ai envie, et je mange avec appétit. Une fois l'entrée terminée, place au plat, et je ne suis pas encore calée. Me voilà avec du poulet rôti et beaucoup de sauce et de riz dans mon assiette. Je ne discute pas, contrairement aux adultes, mais je mange, et ma cousine fait de même. J'ai le temps de manger à ma faim, et quand j'ai fini mon plat, nous passons à autre chose. Le dessert. Il me reste une petite place pour celui-ci. Le voici qui arrive, de loin je peut voir que c'est des glaces, de parfums différents. Chouette alors! Je mange, jusqu'à plus faim, et je fini avec un petit café, qui m'aide à me sentir mieux. Nous sortons alors tous de table, et prenons pour destination le salon. Je m'affale sur un fauteuil, je n'ai plus faim. Je commence a parler de tout et de rien avec Gwendoline quand j'entends le cri.
Chapitre 4: Drame inquiétant - Spoiler:
Je sursaute. Camélia arrive en courant dans la pièce. -Élise! Camille! Vous êtes là? Est-ce que quelqu'un les a vu? Son arrivée est suivie d'un gros blanc. Son mari tente de la calmer -Calme-toi, dis nous ce qui ce passe. -Il se passe que je cherche nos filles depuis tout à l'heure dans toute la maison, et que j ne les trouve pas! Et pire encore, toutes les pièces en haut ont la fenêtre ouverte! -Inutile de s'affoler! -Mais les fenêtres ouvertes.. Elles répondent tout le temps d'habitude, ce n'est pas leurs genre de faire une telle plaisanterie! Imagine qu'elles soient tomber par une fenêtre, vu la hauteur, elles... Et elle fond en larme. Son mari a l'air sous le choc aussi. -Bon, on va se mettre a leurs recherche, je suis sûr que c'est une blague. Ne t'inquiète pas pour si peu, Camélia. C'était Olivier. Sur ce, il fait signe a tout le monde de procéder aux recherches dans la maison. Je vais pouvoir voir cette maison. Gwendoline me demande si je veut venir avec elle. Je lui répond que oui, bien entendu. Donc, nous montons ce fameux escalier, par la gauche, bien sûr, c'est le chemin le plus court, et nous arrivons a une intersection de trois couloirs, qui n'ont pas du tout l'air d'avoir l'intention de se rejoindre plus tard. Je voyais que les couloirs se finissent par des intersections aussi. C'est un vrai labyrinthe ici. Le résultat est que nous partons, Gwendoline et moi, seules, vers la droite. Trois adultes, Camélia, Olivier et Christophe, vont alors dans le couloir du milieu, et les grands parents cherchent dans celui de gauche.. Notre couloir est sinistre comme tous les autres d'ailleurs. Ils sont tous pareils, sauf pour les couleurs. La notre es le vert. Celui du milieu est le bleu. Celui de gauche est le rouge. Comme la sang. Bon, je m'égare dans mes pensées. Je longe le mur tapissé vert avec des relief orné de tableaux de toutes sortes, des peintures aux photos anciennes. En dessous de nos pieds, le parquet recouvert d'une moquette rouge grince énormément. Encore quelque chose de flippant. Ou peut-être que je suis simplement une peureuse. Nous regardons vite fait dans les chambres. Effectivement, les fenêtres sont toutes ouvertes, on les ferme vite, et on repart. C'est une petite course. On appelle les jumelles, mais aucune réponse. Je commence a m'inquiéter. Espérons que les autres les aient trouver. Nous arrivons à l'intersection. On va vers la droite, la gauche mène vers les autres, sûrement. C'est un vrai labyrinthe. Je commence à être carrément paumée. On est deux. Julie aussi est paumée. On fait une dernière chambre, et je me retourne vers Gwendoline. -Alors là, faudrait peut-être essayer de retrouver notre chemin, non? -Bonne idée! Mais j'espère que tu as un bon sens de l'orientation, parce que le mien est complètement nul. -Aïe. Le mien aussi est nul. -On est mal là. On, on essaye de retourner sur nos pas? -Oui. On se place l'une a côté de l'autre. On essaye de retourner sur nos pas. On pas l'air d'y arriver trop bien. Je sens que Julie panique et presse le pas; je la suit. Tous les murs sont verts C'est pas ça qui va nous aider. Je suis cent pour cents paumée maintenant. Je sens que je vais devenir folle. Il faut un coup de théâtre, maintenant, tout de suite. Je croise les doigts pendant que je suis Gwendoline, qui semble assez paniquée. J'ai eu raison de croiser les doigts. Parce qu'a un moment précis, un grand cri s'éleva. Je peut identifier d'où il venait. Je fait signe a Gwendoline de me suivre. Elle avait sauté tellement le cri l'avait surprise. Je me met a courir en la direction du cri. Merci a mes bonnes oreilles, qui peuvent me servir dans des situation comme celles-la. Au loin, je peut voir une ombre. Je ne peut pas identifier qui c''est, mais on ne tardera pas a le savoir. Le mur a changé. Il est bleu. Nous sommes au centre de la maison. Je pense. Au coin du couloir, je vois Camélia qui sursaute en me voyant. -C'était quoi ce cri? -Ah, ça? C'était Olivier qui m'a fait une mauvaise blague. Elle lui lance un regard de meurtrier. Il nous fait un sourire en banane. -Merci tout de même pour ce cri, nous, on étaient complètement paumées avec Gwendoline! Je me tourne vers elle, elle est toute pâle. Elle acquiesce lentement et avale sa salive. Elle est pleine de sueur. C'est que maintenant que je me rend compte que je suis trempée. On a couru combien de temps? -Vous avez trouver les jumelles? Je leur pose la question, ils avaient l'air blagueur et pas du tout inquiétés. -Non! Et vous? Je suis morte d'inquiétude. On dirait pas. -Nous non plus, on est super inquiète. Hein, Gwendoline? -Ouais! Mais là je suis trop crevée. J'ai l'impression de vivre un cauchemar! Moi aussi. Je me sens pareil qu'elle. Mais je suis choquée du calme des parents dans une situation pareil! -Je pense qu'on va alerter la police. Christophe devrait arriver d'une minute à l'autre. Ah! Quand on parle du loup! Le voilà! T'es prêt à y aller? -Ouais, allons chercher les autres. Je me met a côté de Gwendoline et on les suit. Ils ont l'air de s'y retrouver. Je sais pas comment ils font. En pu de temps, les murs virent au rouge. Nous sommes dans la partie gauche de la maison. Une question me démange. -Combien de pièces y a-t-il dans cette maison? -Oh! Il doit bien y en avoir une centaine! C'est tellement grand ici! C'est rien de le dire. La maison doit être très profonde. C'est un château en gros. Bientôt, on entend des voix. Ce sont les grands-parents. -Ah! Vous voilà! Vous ne les avez pas trouver? -Je suppose que vous non plus. -Tu as bien deviné Christophe. Comment allons-nous faire maintenant? Même froideur face à la situation. Camélia intervient. -On va appeler la police. -On va continuer a chercher en bas tout de même non? -Si, bonne idée. En entendant ça, Gwendoline et moi nous 'écrions en chœur. -On pourrais rester dan le salon? C'est ma grand-mère qui nous répond. -Mais bien sûr. Je pense que vous vous êtes un peu perdues? Je suis désolée, je n'aurais pas dû vous laisser seules. -Ce n'est pas grave, vous savez. Et c'est comme ça qu'on reste dans la salon en attendant. J'entame une conversation. -Il y a pas une cave ici? -Je sais pas, mais ça m'étonnerait qu'il y en est pas. -Ils devraient chercher la. -Oui. On leur dira quand ils arriverons? -Ouais. Gwendoline a l'air vraiment fatiguée. -Ça va? Tu sais, tu peut dormir si tu veut. -Ça te gène pas? -Pas du tout. -Merci, alors. Et elle se met à l'aise et s'endort. Je l'imite. Je suis réveillée par Julie. Elle me signale que les adultes arrivent. Je me relève, je remet tout en place, je ne sais pas comment je fais pour avoir mes cheveux dans un tel désordre, et je me prépare a leurs retour. Peut-être ont-ils trouvés les jumelles? Je croise les doigts, et ferme les yeux trois secondes. Quand je les rouvre, les adultes commencent à entrer dans la pièce, avec le même air insouciant. Mais il manque quelque chose. Les jumelles ne sont pas avec eux. Je suis pris d'un désespoir soudain. Ils le remarquent. -Eh oui... Nous allons appeler la police. Alors qu'Olivier met sa main du le téléphone, Gwendoline l'arrête. -Il n'y a pas une cave ici? On pourrait chercher là-dedans. J'acquiesce. Mais sa proposition est suivie d'un silence gêné. Olivier se racle la gorge, et prend le téléphone. Il tape le numéro de police, et met l'engin à son oreille. Il attend. Mais il attend bien trop longtemps. Son visage ne change pas, et il dit d'un ton froid. -C'est étrange. Ça ne marche pas. Il y aurait eu une panne de courant, un court-circuit? Philippe l'assure que non. Cette affaire m'inquiète. J'ai l'impression d'être seule. Avec Gwendoline. Je la regarde, elle est toute pale, mais ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit fatiguée. Elle commence à flipper, comme moi. Je vois que ses yeux profonds sont humides. J'ai pitié, pour elle et pour moi. Pourquoi, et comment j'ai fait pour me retrouver dans cette situation? Et ce blanc après la proposition de Gwendoline. C'est une blague ou quoi? Je me rend compte que je tremble. Et que tous les adultes sont effroyablement calme. Je glisse à Gwendoline. -Viens, on monte s'isoler, j'ai besoin de parler. Elle hoche la tête, on s'excuse, et on monte les escaliers. On choisi le couloir bleu. Le vert nous rappelle de mauvais souvenirs, et le rouge est la couleur du sang. Même si je l'ai déjà dit. Une autre raison de mon choix est aussi qu'on sera sûres d''avoir une chambre sans fenêtre. On choisi le cinquième chambre à droite,et on s'enferme. Je souffle un grand coup, et je rentre dan le vif du sujet avec une question des plus simples. -C'est quoi, ça? -Je sais pas, mais ça me fait flipper. J'ai envie de partir d'ici. -J'espère que ce n'est ps une mauvaise blague, parce que sinon, merci l'accueil! -Moi aussi! Et cette histoire de cave est carrément flippante, tu trouves pas? Je veut dire, on se croirais dans un thriller! -...Ou un début de film d'horreur. -Aussi, tu as raison. -J'ai une envie folle d'aller à la cave. J'ai même un plan pour y aller sans se faire chopper, vu qu'on ne sais pas où c'est. -Je veut bien... J'essaye de croire que tout ceci n'est qu'un cauchemar. Soyons folle. Dis-moi ton plan? -Eh, ben, c'est simple. On est pas cons, y en aura une qui marchera discrètement pour chercher et une autre derrière qui se cachera carrément, pour guetter la venue d'un vieux. T'as compris? -Oui.. je pourrais guetter pour le adultes? -Ça marche, je chercherais. -Je me pose deux secondes, et on y va. -J'espère que personne n'écoutait à la porte... Je pense que ça devrait aller, vu que je suis assise l'oreille dessus. Je n'ai rien entendu. -Bon, ça devrait aller. Gwendoline a eu peur en entendant ma supposition. -Tu sais que j'ai eu peur deux secondes? Imagine comment on était dans la mouise? -Désolé. -C'est pas grave, t'inquiètes... On se repose un peu le temps de reprendre des forces, et on ressort discrètement. Il y a toujours le problème des grincements, mais arrivés dans la grand entrée, ça sera de la dalle par terre, et après, il n'aurons plus la possibilité de nous entendre. Ça c'était une vision optimiste de la chose. Après, on peut avoir la vision négative. Ça serait qu'ils nous entendent en haut, que nos pas résonnent dans les escaliers, et que l'on entende bien nos pas du salon dans le deuxième couloir de l'entrée. La deuxième hypothèse est aussi plausible que la première. Mais essayons d'être optimistes! Nous arrivons maintenant a l'escalier. Personne ne semble nous avoir entendus. Ne semble. Nous descendons petit à petit les escaliers. On entend les adultes parler paisiblement comme s rien ne s'étaient passé. Ça me fait peur. On es presque en bas. Courage. Je regarde Gwendoline derrière moi. Elle gère vachement bien. Je fais un petit saut et j'atterris dans le couloir. Avec un tou petit grincement de rien du tout. Je gère. Pour ma cousine, c'est encore mieux, elle ne fait pas de bruit du tout. Elle me sourit largement pour me donner courage, me fait un clin d'œil, et je commence mon investigation. Le bas ressemble au haut. Sauf que tous les murs sont verts clairs, et que les plafond sont plus hauts. Et l'atmosphère est plus chaleureux qu'en bas, on se sent comme dans une ancienne maison célèbre reconvertie en musée, avec toujours autant de tableaux. La première pièce semble être une chambre décidément, il y en a plein. Nous prenons un virage à droite pour ne plus pouvoir être vues du salon, même si ça n'est manifestement pas encore arrivé. J'ouvre délicatement les portes unes à uns. Tantôt des chambres, tantôt des salles de bains, tantôt des toilettes. Bientôt, nous retournons dans le couloir principal. Discrètement nous traversons vers une autre branche, sans être vus. Julie se débrouille bien, je ne l'entend pas et je ne la vois pas, mais elle donne parfois des signes de vies. Je suis toute contente de notre exploit que je rentre dans quelque chose. C'est massif. Grand. Doux. Du coton Un T-Shirt. Je relève les yeux avec horreur, et qui je voit? Christophe. -Tiens, tu as l'air de t'amuser? -Euh.. Non, non! J'allais au toilettes! -Ah! Eh bah, c'est par.. -Stop stop stop! Je veut voir toute seule! Il était déconcerté deux secondes, je l'ai vu, mais il me sourit. Je vois quand même lire sur son visage qu'il est déçu. Il s'est fait avoir. Il ne peut plus répondre. Alors il repart. C'est a ce moment que Gwendoline arrive. -Il est parti. Je suis vraiment désolée, je ne t'avais pas prévenue, je... -C'est rien, tu gère bien! -Merci... Bon, on y retourne? -Ouais. Et on continue, on continue. Et on a bien fait de continuer. Parce que vous savez quoi? On l'a trouvée, cette cave.
Chapitre 5: La cave et ses trésors - Spoiler:
Ça avait été presque trop facile de la trouver, cette cave. Mais bon. Ça arrange nos affaires, de toutes manières. Je pose une question totalement hors-sujet à ma cousine. -Gwendoline, je peut t'appeler Gwen? Elle me regarde bizarrement quelques secondes, puis sourit. -C'est un peu HS, mais je n'y voit pas d'inconvénient. -C'est cool! On y va, Gwen? -Ouais, allons-y! Et nous voilà qui descendons dans l'obscurité du sous-sol, n refermant la port derrière nous, armées de nos portables, qui nos font de la lumière. OK. Il fait carrément tout noir. On descend et on descend. Ça dure une éternité. Je me retourne vers Gwen. Elle en peut plus. Je pose finalement pied à terre. Je souffle fort. -On y est. -C'est pas un peu sinistre ici? -Bah, Gwen, on est tout de même dans une cave. -Pas c*n. Je pouffe a cette réflexion, et je scrute le paysage avec ma lumière. Eh bah, je vois pas plus loin d'un mètre. Sinon c'est la nuit totale. Je regarde l'heure. Oh, la vache. 3:56. Je commence soudainement à bailler, malgré le temps que j'ai passé a dormir. Gwen râle. -Je vais m'y mettre aussi... C'est ce qu'elle fait. Je n'ai jamais compris ce phénomène. Uand quelqu'un baille, c'est contagieux. C'est comme ça. Bon, faudrait peut être chercher une lumière. Je met mes mains devant moi, recherchant un mur. Voilà. Je le longe. Je cherche l'interrupteur. Le voici. J'appuie. Rien. -m*rde, ça marche pas! -Quoi? C'est pas possible! -Pourtant, si. -Eh, ben, c'est la m*rde, il y a que ça a dire. -La, t'as bien raison. -Et on fait comment maintenant? Nos portables vont pas rester allumés éternellement... Au moment auquel elle ferme sa bouche, la lumière de nos deux téléphone se ferme aussi. C'est la cata. Mais alors là, c'est la cata de chez cata. Gwen se colle contre moi. Elle fait bien. -Dites moi que je rêve... -Putain. Quand même, on est dans le noir, seules, sans rien, avec deux petites filles disparues. Et en plus, cerise sur le gâteau, il fait un froid de canard dans cette cave, et en plus il fait humide. A part ça, tout va bien. Je suis sur ces considérations lorsque la lumière s'allume. Et Gwen pousse un cri de terreur. Devant nos se tient un spectacle bien macabre. Je reste interdite Car devant moi, a cet instant, pendues et la main dans la main, les pieds dans le vide, les deux jumelles. Je n'y croit pas. Je me pince. C'est obligé que ce soit un cauchemar, c'est obligé... Mais rien ne se passe. Je réessaye. Toujours rien. Je regarde Gwen, elle est choquée. Qui a bien pu faire ça? Est-ce un membre de la famille? Est-ce un tueur venant de l'extérieur? Je ressent soudain une grande envie de quittée l'île Mais je me fait des réflexions. Et je pâlis. Je suis venue en bateau. Le bateau est reparti. Il faut appeler les bateaux. Le téléphone ne marche pas. Nous sommes tous bloqués sur cette île. Et nous voici avec les cadavres des jumelles devant les yeux. Et puis, la lumière s'était allumée. Elle ne s'était pas allumée toute seule. Qui l'avait allumée? Nous sans faire exprès? Peu probable. Gwen fond en larmes. Je la prend dans mes bras. J'ai besoin de réconfort, j'en peut plus. Et la lumière se ré éteint. Je suis prise de tremblements. Je n suis pas la seule. Qui à pu faire ça? Je me sens en danger. Je me sens observée. J'ai peur. Toujours en me tenant à Gwen, je cherche l'escalier avec précaution. Elle cherche avec ses pieds, et moi, je mets mes mains au cas où on tomberais. Et comme prévu, je trébuche sur une marche, mais mes mains nous retiennent. On a échappé au gnon. Nous montons l'escalier de l'infini, et nous voilà arrivées. Je pousse la porte avec précaution. La lumière. Nous avançons lentement, Gwen devant. Elle est douée, beaucoup plus que moi, en terme de discrétion. Je la suit le mieux que je peut, et arrivées hors de la vue du salon, elle me fait signe d'entrer dans une chambre. Je la suis. Cette fois, c'est elle, d'un ton très assuré, qui démarre la conversation. -On ne peut plu faire confiance aux adultes, n'est-ce pas? -Exactement. -Donc, je propose de les écouter, sas nous faire voir, pour entendre de quoi ils parlent. Voir s'ils sont suspect. -Bonne idée. Mais je te suis, tu gères quand il s'agit de discrétion! -Merci... mais c'est parce que j'ai longtemps fait de la danse, et j'ai gagné en souplesse... -Ah! Ça explique tout... Mais tu est tout de même douée, je connais des filles qui font de la danse, elles ne sont pas aussi fortes que toi... Elle rougi mais n'en dit pas plus. Elle sort immédiatement. Je la suit comme je peut. On a presque atteint les escaliers. Les adultes semblent toujours être dans la salon. Nous sommes maintenant dans les escaliers. Elle monte de la droite silencieusement, moi juste derrière elle. Arrivée en haut, elle prend l'escalier de gauche et le descend jusqu'à la dernière marche, sur laquelle elle s'arrête. On peut entendre les voix. Ça encore, c'est vraiment trop facile. Mais encore, ça arrange nos affaires. On colle nos oreilles au mur. On entend mieux qu'en tendant l'oreille vers l'entrée de la pièce. Je ne peut pas identifier les voix, mais j'entends clairement les paroles de chacun. -Ah bon? -Tu les a éloignées? -Non. Je n'ai pas pu. -Tu te rend compte de la catastrophe que c'est si elles y sont rentrés? -Oui, mais je voulais pas attirer trop de soupçons. -Bref, je ne te trouve pas très prudent. Et qui dit qu'elles ne nous écoutent pas à ce moment même? Tiens, va voir... Si tu les trouves, fait leurs la même chose qu'aux jumelles. Fait en ce que tu veut. Un grand frisson me parcourt. Si on se dépêche, on ferra du bruit. Mais s'il nous trouve... Il faut trouver une idée. Je regarde Gwen. Elle me lance un regard désespéré. Je regarde tout autour de nous. Nul part où se cacher. Il faut jouer à la chance. J'entends les pas se rapprocher, je prend mon curage a deux mains, et je court. Je suis arrivée dans le couloir du haut assez vite, j'en suis moi même surprise. Gwen m'avait suivie. Les pas montent maintenant les escaliers. Il va falloir s'avancer dans la forêt de chambres qu'est le couloir. C'est toujours mieux que de se faire attraper. Je fait signe à ma cousine de me suivre, et je cherche un couloir assez éloigné pour qu'on puisse ouvrir une porte sans être vues. Je suis déjà paumée. Les pas semblent nous suivre, comme si on avait laissé des traces sur le sol. Je trouve une chambre, je l'ouvre, je laisse Gwen entrer, et je referme à clef. On a de la chance, il y a une clef sur la porte. Mais pour l'intérieur de pièce, on a pas eu de chances. Juste un lit et rien d'autre. Pas de fenêtre. On est bloquées là. Si on ressort, on risque d'être vues. Je lance un regard horrifié à ma cousine, qui hoche la tête et avale lentement sa salive. Je met le lit devant la porte Ça peut toujours servir. Les pas se rapprochent de plus en plus. Et s'arrêtent. Juste devant notre porte.
Chapitre 6: Troisième - Spoiler:
On entend un râlement. Il n'a pas réussi à l'ouvrir. J'ai eu un moment de réflexion sur la conversation qu'on écoutait. J'ai bien compris de qui et de quoi ils parlaient. Et c'est Christophe à la porte. Il force sur la poignée. Je suis figée, je ne respire plus. La porte n'a pas l'air très solide. Et un grand gaillard comme lui la défonce comme il veut. Mais ça, c'est sans compter de l'aide du lit en fer, sous lequel je décide soudainement de me cacher. Bonne astuce. J'ai plein de chances de m'en sortir. Et comme prévu, il défonce la porte, et tombe sur le lit. Mais il ne nous voit pas du tout. Il lâche un juron, se dt qu'il était pourtant sûr qu'on était là, et il repart. Quel idiot. J'attends un peu et je me lève de ma cachette, avec Gwen derrière moi. Grave erreur. Ce mec n'est pas un idiot, il est même carrément intelligent. Il se tient à l'entée de la porte je sursaute quand je le vois, et je me colle au mur par réflexe. Il m'a vue, c'est sûre. Je tremble. Gwen, rapide comme elle est, s'est remise sous le lit avant de s'être mise à découvert. Je vois l'ombre de Christophe s'avancer. Il va nous arriver quoi? Je craque. Avant qu'il ne tourne la tête vers moi, je le frappe sur le haut de la tête. Il tombe a terre, visiblement il ne s'attendait pas à cette attaque soudaine, et je lui remet un coup, pour faire en sorte qu'il perde connaissance. Ça ne fait rien. Je m'acharne sur lui. Je suis décidément trop nulle. Je suis mal s'il reprend ses esprits, mais Gwen vient m'aider, et ne le rate pas. Je voit qu'il a perdu ses esprits. -Wow... Merci. -De rien, c'est pour me faire pardonner de t'avoir mise dans cette situation. -C'est de ma faute, tu sais. Mais là, le vrai problème, c'est qu'on en fait quoi? -C'est la catastrophe, les vieux savent maintenant qu'on les écoutait. -Ouais... On le laisse là? -Il devrait reprendre ses esprits dans une dizaine de minutes On le laisse enfermé et on essaye de se cacher. -Et si on essayais plutôt d'aller voir les adultes, faire comme si ne rien n'était, et voilà. Si ils se montrent agressifs, on sera quoi faire. Se défendre ou courir, en fonction de la situation. -Je veut bien... De tout façons, notre statut ne peut plus empirer... -On est d'accord... On y va. Je suis un peu stressée, mais j'essaye de m'imaginer que je me réveillerais demain dans mon lit, et que ma vie normale reprendra. Ça marche bien. Je n'attend pas Gwen, elle dit qu'ell me rejoint plus tard, le temps qu'elle de dégourdisse un peu. Elle me rejoint deux secondes plus tard. On descend, normalement cette fois ci, et on entre, normalement aussi, dans la salon. Tous les adultes sursautent en nous voyant. Philippe nous demande. -Les filles, vous n'auriez pas vu Christophe? -Non. Pourquoi? -On ne le voit plus depuis tout à l'heure. Vous vous êtes reposées? Cette fois, Gwen répond. -Oui, je me sens beaucoup mieux, merci. Camélia remarque quelque chose de gênant. -Auriane, tu tremble! Tu est inquiètes pour les jumelles? -Ou...Oui. Elle me lance un regard assurant. Mais je voit aussi dans ses yeux une lueur qui voudrait dire qu'elle s'en fout, elle, de ses jumelles. Je suis dégoutée, j'ai la nausée. Je m'avance vers un canapé trois places en cuir, et j'invite Gwen à venir. Puis règne un long silence dans la pièce. Il dure assez longtemps. C'est comme si on interdisait les gens de parler. Il aurait pu durer longtemps encore, mais un cri d'homme qui me glace le sang s'élève. Et c'est là la première fois que je vois les visages des majeurs effrayés, pour de vrai cette fois. C'était Christophe, c'est sûr. On entend bien d'où il vient. Tout le monde court vers les couloirs du haut. Nous ne leurs disons rien, mais ils prennent les bons virages. Un porte est ouverte. Il y a du sang partout. Et comme une bande annonce de ce qu'on va voir à l'intérieur, une main, seul, git par terre. J'ai un haut le cœur, et ma nausée augmente. Camélia entre et pousse un cri épouvanté. Je voit dans ses yeux une peur énorme, j'ai l'impression que ses yeux vont sortir de leurs orbites. Tous tentent un regard a l'intérieur et ont tous les mêmes yeux. C'est à notre tour, a moi et a Gwen. Je regarde. Je manque de vomir, mais je me retiens. Le spectacle est horrifique. Quelqu'un s'est acharné sur le pauvre homme avec une hache. La gorge est à moitié arrachée. Il n'y a pas un partie de son corps épargnée. Il git avec une expression indescriptible. Gwen est horrifiée, comme si elle regardais une scène de Saw. La pauvre. Je pense justement qu'elle n'a jamais vu des films comme Saw, alors que moi, j'ai presque tout vu,malgré le fait que je sois une peureuse. Toute la compagnie est sous le choc. Moi, je n'y croit pas. On se croirait dans un film d'horreur. En plus de l'atmosphère sinistre de la maison. Je suis parcourue d'un long frisson. Qui avait bien pu faire ça? Est-ce qu'il va y avoir plus de victimes? Et si j'étais la prochaine? C'est horrible ce qu'il m'arrive. Mais il faut garde son sang froid, ne pas céder à la peur. Sinon, on devient fou, et faire des choses qu'on ne devrait pas faire. La petite troupe redescend dans le salon. Au début, nous étions neufs. Nous sommes maintenant six. Trois victimes. Et je ne peut compter sur qu'une seule personne. Gwendoline. Part elle, tous sont mes ennemis. Anne a l'air sous le choc. -Mon propre fils... Pourquoi? Pourquoi? Je n'en peut plus, il faut que j m'isole. Et là dessus chacun va de son propre chemin. Ils n'ont pas peur. Peut-être sont-ils trop choqués? Je me tourne vers ma cousine. -On reste ensemble, nous, non? -Bien sûr. J'ai trop peur. Idéalement, il faudrait qu'on trouve une arme. J'acquiesce. -Mais où? -Je sais pas. On retourne à la cave? -Je te rappelle qu'on a pas de lumière. -Ah oui, ça.... Tu sais au moins où est ta valise Moi je ne sais pas. -Christophe l'a prise quand on sortait de la voiture mais je ne l'ai pas vue depuis. C'est vrai ça. Ma valise. C'est saoulant toute cette histoire. Je soupire lourdement. -On va où? -Dans une chambre en bas. On est d'accord. Je la suit. On longe les chambres, et on décide de s'isoler, et on se met près de la cave. Gwen se roule en boule sur un lit. Elle s'endort rapidement. Moi je regarde la fenêtre. Je ne fais que d'imaginer qu'un visage va apparaître, qu'il va être terrifiant. Mais il n'y a pas de volets. Je ferme les yeux malgré ma terreur. Et, tout comme ma compagne de chambre, je m'endort. Je rouvre les yeux, réveillée par le jour. Enfin, le jour, une brume épaisse et un temps orageux, si bien qu'il fait toujours sombre. Mais mon réveil a une particularité. C'est que je reste figée d'effroi. Car derrière la vitre, le visage indescriptible de Christophe, pendu à une corde, me fait face. Je me couvre les yeux. Tout ça, c'est qu'un cauchemar, duquel je n'arrive pas à me réveiller. Je rouvre les yeux. La tête est toujours là, aussi dégoulinant de sang qu'avant. Je ne souhaite pas à Gwen d'avoir la même frayeur que moi. Je me décide à la réveiller. Je me lève, et je lui tapote l'épaule. Elle se réveille lentement. -Gwen, tu te réveille? -Ouais, merci, j'ai bien dormi, j'aurais pu rester trois jours sans me réveiller! Elle s'étire largement, et relève le dos. Avant qu'elle ne puisse se retourner, je la prévient de ce qui l'attend. -Ça pourra te sembler bizarre, mais derrière notre fenêtre, il y a la tête de Christophe. Elle me lance un regard qui me dit bien qu'elle ne comprend pas. -Regarde par toi même. Elle hoche la tête, et, inspire lentement. Et elle se retourne. Elle regarde la tête d'un air détaché, comme si ce n'était qu'un effet spécial dans un spectacle. -Dites-moi que c'est pas vrai! C'est pas possible cette histoire! -Je ne sais pas, mais j'espère me réveiller demain. Elle ne fait aucun commentaire sur ma réplique, comme si elle aussi pensait la même chose et que ça la faisait souffrir. Mais elle ajoute. -Partons de cette chambre. J'acquiesce, et on retourne dans le salon. Il y a les adultes. J'en profite pour leur confier ce qu'on a vu. -Bonjour, je voulais vous dire qu'en nous réveillant nous avons trouvés la tête de Christophe pendant devant notre fenêtre. Pour réaction, ils se regardent, certains d'un air d'incompréhension, d'autres d'un air de suspections. De toutes manières, on voit que chacun n'a confiance en personne, et qu'ils ont tous leurs idées sur qui aurait bien pu tuer mon oncle. Cet atmosphère me met mal à l'aise. Le jour rend la maison moins sinistre, mais la tension est toujours aussi pesante. Je commence à me faire des réflexions sur la relation entre ma mère et sa famille. Qu'avait-il bien pu se passer pour qu'ils se haïssent autant? Ou encore, je cherche plus loin dans notre situation vis à vis de cette question. Et si c'était un complot contre nous, ma cousine et moi, qui aurait mal tourné? Je déteste ma décision qu'est celle de venir ici. Je n'aurait jamais dû chercher à la connaître cette famille. Si je n'était pas venue... je serait encore en vacances, tranquille, avec mes autres cousins et cousines, avec qui je m'entend aussi bien que Gwen. Je soupire. Je ne sais pas quoi faire. Et si il y avait encore d'autres victimes? Que commencerais un jeu macabre? Suite à mon annonce, plusieurs adultes, de plus en plus bouleversés, retournent dans leurs chambres respectives. Elles sont répandues un peu partout. Si quelqu'un venait à être en danger, personne ne peut l'aider. Nous, nous sommes deux, mais je commence à avoir peur pour les autres. Je sais bien que ce n'est pas mes affaires, mais ça me traquasse quand même. Je fait les gros yeux. On est venues pour rien. Tout le monde repart. Vraiment, quel temps perdu.... Tout ce que j'ai fait depuis hier soir était du temps perdu. Tout.
Dernière édition par Kuro le Ven 22 Juil - 9:49, édité 3 fois | |
| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mar 19 Avr - 6:09 | |
| O_O, c'est super long !!! je lirais les chapitres 4 et 5 quand j'aurais le temps, pour l'instant, j'adore ! | |
| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mer 20 Avr - 3:49 | |
| double poste sorry ! Sinon, j'ai enfin lu les 2 derniers chapitres, c'est bien ! Oua, c'est oppressant et je trouve ça drôlement bien fait on dirait (presque) un vrai roman ! Il ne faut pas oublier que certains romans font juste 110 page et que c'est écris gros, on peut donc dire que tu as BIEN avancer (sur ton scénario de base). Cependant, je trouve que ça va un peu vite, tu devrais rajouter un ou même 2 chapitres (un plutôt) entre le 2 et le 3 où il se passerait une ou plusieurs journée. Cela permettrais peut être (même si je sais que ça prendrait beaucoup de temps) d'alléger l'atmosphère et de rallonger un peu parce là, je pense que les informations arrivent trop rapidement. Je trouve bien que les meurtres aillent vite mais il faudrait "reposer" le lecteur un peu. Question : il y a que les jummelles et Christian qui sont morts ? Aussi : HS veut dire hors service et il faut qu'ils rééssayent d'appeler les flics Sinon, continue ! | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mer 20 Avr - 6:25 | |
| Bon bah j'ai plus qu'a tout photocopier, pour le lire tranquillement dans mon lit :3 | |
| | | Daphné Administratrice
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| | | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mer 20 Avr - 7:47 | |
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| | | Kuro Administrateur
Messages : 3563 Points : 10334 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 26 Localisation : Je sais toujours pas ._.
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 22 Avr - 9:24 | |
| Okay, merci Daphné je le ferais, et oui Christian et les jumelles sont morts^^ | |
| | | Lou-Anne Administratrice
Messages : 2998 Points : 9458 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 27 Localisation : Derrière-toi
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 22 Avr - 20:19 | |
| J'ai tout lu ! C'est mieux que le premier, il y a du progrès ^^ On a hâte de lire la suite, en tout cas ! Mais je n'ai pas compris : Daphné dit que Christian est mort...QUI est Christian ??? Ce ne serais pas plutôt Christophe ? Et moi, j'ai eu l'impression qu'il y en avait 3, des meurtres : Les jumelles, le mec déchiqueté, mais je ne sais plus qui c'est, et Christophe O_O ?
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| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 22 Avr - 22:23 | |
| Oui, je me suis peut être trompé de nom. Le truc qu'on (enfin que je) ne comprends pas trop c'est est-ce que la tête qu'elles voient à leur fenêtre est la tête du gas qu'on avait déjà vu mort ? | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 23 Avr - 4:05 | |
| Je viens de finir de corriger le premier chapitre ! Mais puisque j'arrive pas à éditer... Il y a beaucoup de fautes sur les homophones "a" et "à" mais sinon, c'est que des fautes idiotes comme oublier une lettre, etc... Roman de Kuro [corrigé] - Spoiler:
Chapitre 1: Départ des vacances
Le départ en vacances arrive très bientôt. Je pars ce soir. Plus qu'une dizaine de minutes, et la cloche va retentir dans tout le lycée, et les élèves vont tous se ruer dehors. Je fixe ma table, je suis dans la lune. Je ne devrais pas, je le sais, même que la prof d'histoire nous explique quelque chose d'important et de complexe, et que je devrais, comme tous les autres, faire un schéma et noter les paroles de la prof sur mon cahier, qui est ouvert a une page vide. Mais je suis beaucoup trop occupée a penser a mes vacances. Je vais rencontrer pour la première fois la famille de ma mère. Je vis seule, on va dire que mes relations avec mes parents sont quelques peu tendues. Mais ce n'est pas très important. Le fait de savoir que je vis seule peut suffire. Et le fait que je n'ai jamais rencontré ma famille aussi. Je me réveille de ma rêverie quand la cloche sonne, et une voix me fait sursauter. -Auriane! On rentre ensemble? Il faut que je passe chez mes grands-parents chercher des affaires. C'est Isabelle. Ma meilleure amie. Je lui répond. -Ok! Mais je te préviens, je marche lentement. -Je sais bien! Depuis le temps que je te connais! -C'est vrai ça. Désolé! -C'est pas grave! On se met en route. Ses grands-parents habitent assez loin du lycée, mais pour y aller, le moyen le plus court pour le trajet passe par chez moi. Et moi, j'habite a quinze minutes du lycée. Donc vous pouvez avoir une petite idée de la longueur de notre conversation. On sort du lycée. J'ouvre une conversation et rentre dans le vif du sujet. -Donc, t'as prévu quoi pendant les vacances? -Bah, c'est pas vraiment passionnant. Je passe deux semaines en pleine campagne complètement paumée. Et attention, zéro internet, zéro réseau. Coupée du monde. -Ah, ça c'est pas cool. Enfin toi au moins, tu sais a quoi t'attendre, t'y est déjà allée, non? -Oui, j'y suis allée plusieurs fois pendant trois jours ou un peu plus, mais la j'y reste quand même deux semaines. Mais pourquoi tu dis que je sais a quoi m'attendre? On traverse une rue. -Parce que je n'ai aucune idée de comment ça sera pour moi. Je sais juste que je vais a la maison familiale et que je prend le train dans trois heures. La gare Mont-parnasse est a une heure de chez moi, donc je partirais dans deux heures. Mais après, c'est assez galère vu que je change de train deux fois! -Ah, l'horreur! Moi je suis vachement paumée en train mais pour ce coup-là c'est bon vu que je suis habituée a ce trajet. Il y eu une petite minute de silence. Mais je reprend. -Je suis vachement paumée aussi. Mais ma mère m'a déjà bien rassurée. -J'espère que tu t'en sortiras! De tout façon, tu vas me manquer.... -T'inquiètes pas. Je m'en sortirais. Et tu me manqueras aussi, tu sais. -Merci. Tiens, on est sur ta rue! -Ah oui. Bon, tout ça pour dire qu'on a toutes les deux des vacances assez pas excitantes. -Mais, toi tu n'as jamais rencontré ta famille! Ça doit être vachement excitant, non? -Bah, si je vais passer deux semaines qu'avec des vieux... Isabelle sourit, mais nous ne parlons plus jusqu'à ce que nous arrivons devant l'entrée de mon appartement. -C'est triste de se dire au revoir... -Bonne chance, et bonne vacances Isabelle! -Merci! Elle me sourit en s'éloignant. Quand a moi, je fais mon code et je monte chez moi. Je rentre les clefs dans la serrure(pas de "s") et ouvre la porte. Mon appartement est bien rangé, vu qu'en même temps de faire mes bagages, j'ai tout rangé. Ma valise est bien posée sur mon lit, prête à être emportée. A côté, mon sac, prêt lui aussi, n'attend que d'être pris. Donc, j'ai une heure et demi a attendre. J'attrape ma télécommande, et je me fait une place sur mon lit. Je regarde la télé. Tout en regardant l'heure. Le temps passera obligatoirement plus vite dans ces conditions. Plus qu'une heure. Plus que trente minutes. Plus que cinq minutes. Il est temps que j'y aille. J'éteins et je me lève. J'ouvre mon sac pour vérifier que j'ai bien tout. La réponse est positive. Je suis toute parée à y aller. Je sors de mon immeuble. Je me dirige vers le métro. Je commence quand même a stresser. Je m'imagine plein de choses, par exemple, serait-je vraiment bien accueillie? Et si je me faisait rejeter? Plein de questions fusent dans ma tête, mais voilà que j'arrive a ma station. Je descend du métro et m'engouffre dans le couloir menant aux quais de la gare Mont-parnasse. Il y a quand même vachement de monde. Je n'aime pas ca. Je longe la gare. Je cherche le quai sept. Quand j'arrive devant, je me fraye un chemin dans la foule. Je suis à l'heure. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je suis surprise de voir que le quai est beaucoup moins rempli que les autres. Il y a une assez grande foule, mais tout de même. Je m'avance vers le panneau d'indications. Il paraît que je suis dans la voiture huit. Je me rend alors compte que je n'avais même pas pris la peine de regarder la destination de mon premier train. Il se trouve qu'il va vers Tours. Pourquoi y a-t-il si peu de gens si nous allons a Tours? Bon, pas besoin de s'inquiéter pour ça. J'attends le train, et je fixe l'horloge en attendant. Le trajet s'effectue comme n'importe quel trajet en TGV, j'écoute mon iPod, et voilà, ça passe. Je change de train pour aller vers La Rochelle. Puis je suis surprise, vu que mon dernier train va vers Lilles, ce qui veut dire que j'ai fait le plus gros détour qu'il soit, ou presque. C'est fou ça quand même. Mais l'avantage c'est quand même le fait qu'il n'y ait personne dans mon wagon. La raison doit être le prix. Même s'il n'y a aucune logique là-dedans. Je m'allonge dans mon siège double orange, et je continue d'écouter de la musique. La temps passe vite. C'est assez rare pour un trajet comme ça. Mais toujours est il que j'arrive au quai a Lilles, et que je vois que quelqu'un m'y attend. Je ne connais pas cette personne, et si j'analyse son physique, je ne voit aucun points communs avec ma mère. Je suppose donc que c'est un chauffeur de taxi. Je relève mes cheveux bruns en queue de cheval, pour changer, et je me dirige vers le gars et son carton à mon nom. Il fait un temps de chien dehors. Il pleut des cordes. En suivant le chauffeur dans son taxi, je met mon petit manteau au dessus de ma tête. Je m'installe a l'arrière. Je parle au chauffeur. -Euh..Désolé... -Oui? Ah, il a l'air assez bavard. Bon signe. -Où allons nous? -Je t'emmène vers un petit bateau où t'attendra un chauffeur pour aller sur un île assez loin de la côte. Je n'en sais pas plus. -Merci. Mais ce n'est pas un peu dangereux de faire du bateau avec ce temps. -Ça, désolé si je suis désagréable, mais ce n'est aucunement mon problème. -Ah.. D'accord.. -Je t'ai vexée? -Non non, pas du tout, ne vous inquiétez pas! -Ok, alors c'est cool. Ça te gène si je met de la musique? -Euh...non. -Merci. Et il allume la radio. La musique est assez nulle, mais supportable. Moi, je me met a l'aise et je m'endors. Quand je me réveille, il pleut toujours autant. Le chauffeur se retourne. -Pile poil a temps! On arrive! Effectivement, j'aperçois un bateau au loin. Il a l'air de tenir la tempête. Une personne attend sur le bord, un pied a terre, un pied sur le bateau. Nous nous approchons de plus en plus du ponton en bois. Pleins de questions fusent dans ma tête. Plein. Mais trop pour les dire. La voiture s'arrête. Nous sommes arrivés. Le chauffeur me le rappelle. -Bon, ben on est arrivés. Tu descend ici. Attention au mauvais temps et à ne pas glisser sur ce ponton. Bonne chance. -Merci. Bonne continuation à vous aussi. Il me sourit. Je m'arme de mon manteau, je prend mon sac sur un bras, et j'ouvre la porte pour affronter la tempête. Elle est dure. Je n'y vois pas plus loin que le bout de mon nez. Je longe la voiture jusqu'au coffre, je l'ouvre et prend ma valise, et je le referme aussitôt pour ne pas faire pénétrer trop d'eau non plus. Je me retourne et plisse les yeux. J'aperçois la direction du ponton. Je marche attentivement vers celui-ci, car j'ai bien peur de glisser. J'ai une petite pensée pour Isabelle. Elle devrais déjà être arrivée. Et moi je suis paumée, pour monter dans un bateau vers une île dont je n'avais jamais entendu parler avant. On pourrait dire que je suis folle. Et on aurait raison. Mais je n'ai pas le choix. Ma mère me l'a bien dit. J'arrive sur le ponton. Aïe. Ça glisse. Je m'approche du marin qui me crie par dessus la tempête. -Rentre vite! J'exécute. Je monte un pied. Puis l'autre. Me voilà sur le bateau. Dernière ligne droite vers l'île. D'ailleurs, il faut que je demande au chauffeur ce que je fais en arrivant sur l'île. Il monte a son tour. Un pied, puis l'autre. Il me montre l'entrée de la cabine, ouvre et me fais signe de rentrer. Je hoche la tête et je le suis. Quand il referme, je lui pose ma question. -Quand arrivons nous sur l'île? -Dans trois quart d'heure je pense. Je suis choquée. C'est quand même très loin de la côte. Étrange... -Et... Qu'est-ce que je fais en arrivant? -L'île est immense paraît-il, donc, tu aura un membre de ta famille qui t'attendra pour t'emmener en voiture à ta destination. C'est ce que l'on m'a dit de te dire. -D'accord... Merci. C'est quand même assez louche cette affaire. Mais bon, c'est comme ça, et puis ça mettra un peu de piment dans mes vacances. Je regarde dehors. J'ai peur du mal de mer. Il faut dire que je commence même a avoir mal au cœur. Je tiens très mal ces choses-là. Je demande au marin comment je peut faire dans ces conditions. Il me répond clairement. -Tu peut toujours aller dehors, tu te les cailleras, mais tu seras protégée de la pluie de toutes manières. C'est vrai. La bateau est pas trop grand ni trop petit. Derrière, il y a des bancs protégés de la pluie, et autour de la cabine un petit espace pour se déplacer, et devant un espace pour s'allonger et bronzer. Disons que ce n'est pas vraiment un temps a bronzer. A l'intérieur de la cabine, a droite il y a l'espace du conducteur, et à gauche, des banquettes de toutes les couleurs pour se reposer. Le tout avait un aspect très moderne, le bateau devait être récent. Sur ces observations, j'ouvre la fenêtre, sort, et la referme. Je m'installe sur un banc, je me met a l'aise et j'écoute de la musique pendant que je regarde la mer. C'est bizarre. On se croirait das un film d'horreur. L'atmosphère inquiétant du paysage me donne des frissons. Tout en regardant le paysage, je commence a fatiguer. Je ferme les yeux. Et je dors.
1er chapitre du roman de Kuro.
J'ai quand même envoyé le corrigé, mais je ne m'attribue pas l'oeuvre de Kuro puisque je marque que c'est SON roman. Il y a peut-être des fautes que j'ai oublié alors dites-le moi si vous en voyez ! Il est trop long ! J'en peux plus de corriger ! J'ai passé toute la journée (j'exagère) à corriger vos romans (celui de Daphné et celui de Kuro) ! Et celui de Kuro est super long (même s'il est trop trop bien, comme celui de Daphné d'ailleurs) ! Bon, je fais une pause... J'ai tout photocopié (à part le premier chapitre que j'ai déjà corrigé) parce que ça fait mal aux yeux sur l'ordi... Et ça fait 11 pages !!!! Alors imaginez avec le premier chapitre ! Bravo Kuro, j'aurais jamais eu le courage de faire tout ça ! | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 23 Avr - 7:26 | |
| Merci beaucoup a tous, et Zoélie pour voir eu le courage de tout faire! En fait, ca 'a fait 15 pages, et c'est que le début, ça v pas être trop long, mais j compte bien finir le livre, vu que le scénario est bien construit dans ma tête^^ Et oui, c'est Christophe le mec mort,et la tête aussi, je ne le dis as? La, je pense que je vais tout revoir ce soir, mais j dois lie Le chagrin du Roi Mort demain, je pense pas avoir le temps O__O J'ai pas commencé! Sinon Christian, c'était dans ma rédaction de chevalier^^ | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 23 Avr - 23:38 | |
| J'ai corrigé le deuxième ^^ ! Je l'envoie : Chapitre 2: Arrivée sur l'île - Spoiler:
J'entends une voix. Une voix qui essaye de me réveiller. J'ouvre lentement les yeux. C'est le marin. -On se réveille, Miss! On arrive! J'observe le paysage. Le choc. On se croirais sur la terre ferme. Une grande plage s'étend à perte de vue, longe toute la côte. Un petit ponton -semblable au précédent- n'attend que nous. Derrière la plage, de grands rochers gris laissent un ouverture ou l'on peut apercevoir une route. Et a part ce vaste paysage, un homme attend sur le ponton, les bras croisés. En s'approchant, je remarque qu'il est assez grand et musclé. Nous touchons à présent le ponton. Le marin me montre que je peux descendre et qu'il repart, je le remercie et quitte le navire. L'homme à l'air d'avoir une trentaine d'années. Il est assez beaux, il a des airs de famille, car ma mère aussi est très belle. On se demande de qui je tiens. Je n'ai rien de spécial, moi. Il a des cheveux bruns et courts, de beaux yeux verts, et il est grand. Je doit relever la tête pour voir son visage. Après nous être bien contemplés, il sourit et fait avancer les choses. -Tu viens dans la voiture? Il fait plus chaud dedans. Et puis, il se fait tard, il faut vite rentrer. -Oui.... Allons-y. Pendant que nous nous mettons en route pour la voiture, je regarde ma montre. 23:37. C'est très étrange, il ne fait pas encore nuit alors que nous sommes en plein automne. J'aperçois une voiture malgré le brouillard qui se fait de plus en plus lourd au court de notre avancée. Je me met a l'avant. L'homme n'y fait aucune objection. Quand il a claqué sa porte, il démarre et commence immédiatement la conversation. -Tu t'appelles Auriane, c'est ça? -Oui. -Joli nom. Moi, c'est Christophe. -Euh....Christophe...Je peut te tutoyer? -Oui bien sûr! -Merci, alors, comment tu fais pour voir la route avec un tel brouillard? -Je suis habitué a cette route, je la connais extrêmement bien. -Ah, d'accord. -Pas trop stressée? -Si, je l'avoue. J'ai peur de ne pas être acceptée par la famille. -Ne t'inquiète surtout pas. On est tous assez sympa dans la famille! -Merci... Tiens, la nuit commence a tomber... Il ne me répondit pas. Quelques minutes plus tard, il reprend. -On arrive dans dix minutes a la maison. Prépare-toi un peu, je veux dire coiffe-toi, maquille-toi... Fais-toi belle. Même si tu l'est déjà... Je rougi. Ça me fait bizarre. Je ne me maquille pas trop, je met du maquillage autour des yeux parce qu'ils sont bleus mais sinon, je ne vois aucun intérêt au maquillage. Je sors mon mascara, et je descend le miroir au dessus de moi. Je me maquille, je détache mes cheveux, et je les coiffe comme je peut avec mes mains. Ça devrait le faire. Je me retourne vers Christophe pour voir sa réaction. -Que tu es belle! Tu tiens vraiment de ta mère! On ne m'a jamais dit de telles choses. Je ne ressemble pas à ma mère a part pour mes yeux. Je rougis de plus belle et je me retourne pour ne pas que Christophe le voit. Et je reste comme ça jusqu'à la fin du trajet, et la voiture s'arrête. Mon cœur bat la chamade. Je sors de la voiture et je m'étire, j'avance vers l'immense maison dans la nuit noire. C'est un spectacle époustouflant. Comme base, autour de la maison, il y a du blé, qui s'étend a plusieurs centaines de mètres, puis il y a une forêt étonnamment dense. Dans la nuit, on peut voir, grâce à une lumière qui provient de la maison. Mais sinon on ne peut rien voir. Rien. C'est limite inquiétant. Je ne peux pas bien voir la maison, mais je n'en ai jamais vu de telle. Elle doit bien faire plusieurs centaines de mètres carrés. Je suis bouche bée, et ce que j'aperçois de la décoration extérieure a étrangement beaucoup de points communs avec la maison hantée de chez Disney. Flippant mais quand même impressionnant. Et ce n'est pas ces considérations qui me rassurent, je me retourne vite vers Christophe qui me fait signe de le suivre. Je me place a côté de lui et je marche vers la maison. Plus qu'une centaines de mètres, et je franchirais la porte qui me sépare de la famille. Je stresse. Je pense que Christophe l'a remarqué car il me lance un regard rassurant. Je souffle fort. Je suis déjà sur le seuil de porte. C'est fou que le temps peut passe vite quand on veut qu'il passe lentement. Je me coiffe un peu avec mes mains, je me racle la gorge, je prend mon courage à deux mains, et j'appuie sur la sonnette. Un bruit de sonnette résonne. Ça fait peur. Et j'entends des pas de talons claquer. Encore pire. Mais dès que la porte s'ouvre, mes impressions changent. Une ravissante femme, superbement habillée, me sourit. Ses cheveux bruns attachés en arrière dégagent son visage rayonnant. Ses yeux verts perçants et doux a la fois sont aussi beaux qu'une émeraude. Sa robe est superbe. Je suis impressionnée par sa beauté. Mais voilà qu'elle m'addresse la parole. -Ah! Vous voilà enfin! On vous attendait! Elle s'adressait a Christophe. Il lui répond. -On est pas trop en retard, tu exagères ! La femme se tourne enfin vers moi. -Et je te vois enfin, Auriane. Que tu es belle! Ça m'étonnera décidément toujours, cette remarque. Elle continue. -Tu ressemble beaucoup à ma sœur... Les mêmes yeux... -Oui... -Ne sois pas si timide! Nous sommes en famille, ne l'oublie jamais. Jamais! -Bien sûr... Je vous avoue quand même que je suis assez intimidée.. -C'est normal... Tu peux me tutoyer, et... Mince, j'allais oublier de me présenter! Donc, je me présente, je m'appelle Camélia. Quel joli nom... Une vraie fleur... Elle poursuit. -Je suis donc ta tante.... Que je suis contente de te voir! Tu ne peux même pas t'imaginer à quel point! Je rougis. C'est pas souvent qu'on me fait autant de compliments. Elle enchaîne. -Donc, on parle, on parle, mais rentrons! Il fait un froid de canard en plus! J'acquiesce. Je la suis vers une immense pièce, qui ne contient qu'un énorme escalier, et un téléphone. La beauté de la chose est impressionnante. C'est tellement grand que tout résonne. La symétrie de la pièce est réelle, car l'escalier se sépare en deux, pour se retrouver en haut, et le téléphone est posé en bas, entre les deux escaliers. La carrelage par terre reflète les choses tellement il est propre. Comment est-ce possible que tout soit si propre, c'est si grand... Le sol glisse même. Comme s'il venait d'être nettoyé. Nous voici dans une autre pièce, tout aussi énorme. Ça a tout l'air d'être le salon. La couleur omniprésente est le marron, la couleur du bois. Le sol, les murs, tout est fait de bois, enfin presque. De beaux tableaux, qui semblent être des originaux, ornent les murs. Au milieu, une table, très grande, remplie d'un bel apéro. Et autour, des sièges et des canapés. Le plafond n'est pas très haut, comparé a l'immensité de la salle précédente. Mais tout cela est logique. Le plus important là-dedans est tout de même les personnes qui se trouvent dans la pièce. Toute la famille est somptueuse. Comme ma mère. A croire que je ne fait pas partie de cette famille. Quand ils nous entendent arriver, ils se retournent tous. Mais soudain, Camélia se souviens de quelque chose. -Mince, les jumelles! Je vais les appeler, tout le monde est arrivé maintenant. Elles ont hâte de te rencontrer tu sais. Je vais les chercher. Elle retourne dans la salle des escaliers et crie. -Élise! Camille! On entend alors un faible cri. -Oui, on arrive! Cela suivi de pas, en une minutes, les deux jumelles sont en bas. Dès qu'elles arrivent devant moi, je suis étonné tellement elles sont mignonnes. Leurs cheveux bruns qui tombent sur leurs épaules sont lisses au possible. Leurs yeux ténébrants et grands, couleur émeraude, sont commes ceux de Camélia. Elles doivent être leur filles. -Ah! Vous voilà! Vous qui étiez si impatientes de voir Auriane! C'était Camélia. Je remarque d'ailleurs que les yeux des jumelles pétillent, aussi se jettent-elles sur moi. -Auriane! Auriane! Te voilà enfin! On t'attend depuis deux heures! Elles sont identiques. Elles parlent en chœur. C'est comme si une seule et même personne s'était clonée. Ou comme si quelqu'un avait placé un miroir a côté de l'une d'elle et qu'on voyait son reflet. C'est très étrange. Comme toutes les choses depuis le début de ce voyage. C'est quand même louche. Elles me lâchent et disent. -Bon, viens on va te présenter les autres. Elles me prennent par la main et me traîne vers les autres. -On va aller de gauche à droite, d'accord? -Euh..d'accord. Et voilà que je fais le tour de la pièce. J'ai compté le nombre de personnes, il y en a cinq que je ne connais pas encore. On arrive devant un homme assez beau, à la même stature que Christophe. Il a de courts cheveux bruns, et les mêmes yeux que Camélia. Décidément. -Voici Papa, qui s'appelle Olivier. -Enchantée. Je lui fait la bise. J'ai décidé de faire la bise a tout le monde. -Enchantée. Après, nous arrivons devant une femme plutôt âgée. Elle doit avoir la soixantaine. Mai elle est tout de même fine et belle, avec la même figure que tout le monde, les mêmes yeux verts, sauf que ses cheveux hésitent entre le brun et le blanc... -Ça, c'est mamie. C'est aussi Anne. -Ah, ma petite fille, je te vois enfin! -Bonjour...mamie? -Oui, tu peux m'appeler comme ça, ne t'inquiète pas. -Merci. -C'est rien, c'est rien! Allez, présentez-lui Papi mes petites. C'est ce que les jumelles font. Papi est un homme qui a, encore une fois, la même allure que Christophe. Il est même bel homme, malgré son âge. Mêmes yeux, et même couleur de cheveux que Mamie. -Et ça, c'est Papi, il s'appelle Philippe! -Enchanté! Il me sert la main chaleureusement, je lui souris en guise de réponse. Il paraît satisfait. Les jumelles passent à la dernière personne. C'est une fille de mon âge. -Et ça, c'est notre cousine, Gwendoline! Comme toi, c'est la première fois qu'elle voit la famille! Je suis surprise. Pour ça mais aussi par son physique, étonnant. -Bon, on vous laisse entre ados! Et les jumelles s'éloignent en pouffant, et retournent en haut. Je contemple Julie. Elle me sourit. Elle a les cheveux châtains. Et les yeux marrons. De qui peut-elle tenir? C'est comme ma mère quand on y pense. De qui peut-elle tenir, blonde aux yeux bleus, avec des parents bruns aux yeux verts! Je ne comprend pas mais je ne m'attarde pas davantage sur le sujet. Je parle à Gwendoline. -Salut! -Salut! Tu viens de Paris? -Oui, j'ai fait un énorme détour en train, je n'ai pas bien compris, mais bref, je suis ici! -Oui, bref, moi aussi je viens de Paris! -C'est cool ça! -Ça te fait pas flipper, toi les maisons comme ça? -Si! Mais bon... -Je me suis dis la même chose. Ce n'est que deux semaines de toute manière. Tu veux savoir depuis quand je suis arrivée? -Oui, dis-moi! -Depuis quatre heures et demi. Ah. Je suis arrivée bien après elle. -Donc, j'ai pu comprendre un peu l'arbre généalogique et le compléter par les gens ici présents Tu veut que je raconte ou.... -Bah, ça serait cool. -Ok, donc tout en haut, tu as Philippe et Anne, qui ont quatre enfants: Christophe, sans enfants, ta mère, qui a toi, ma mère, qui m'a, et finalement camélia, mariée a Olivier, qui a eu les jumelles. Donc voilà, tu sais tout. Je m'apprête a lui répondre, quand le cri de Camélia m'arrête. De Kuro.
Bon bah... Comme d'habitude, si vous voyez d'autres fautes... Kuro, je te donne la règle des homophones a et à parce que c'est presque la seule vraie faute que tu fais (à part quelques erreurs d'étourderie): a c'est quand tu peux mettre avait et à c'est l'autre. <----- La maniaque xD Sinon, je trouve que c'est trop bien ! Il y a du suspens et tout et tout...=) | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 0:13 | |
| Merci Zoélie pour tes corrections ! c'est vraiment super simpa de ta part ! Mais j'ai pas compris en quoi les imprimer t'aidait (comprend rien ) Sinon, ouais, le roman de Théo est SUPEEEEEEEEEEER long (et en plus il l'a écrit en une semaine ! Moi, je ne compte pasfaire un truc trop long car sinon je ne le finirait pas et la je VEUX VRAIMENT le finir. Sinon, pour les 15 pages, ça fait à peu près 40 page de Pierre Bottéro en poche (ou du livre que j'ai lu ce matin) et 60 page des 12 royaume je pense. ça fait beaucoup/ (en fait, je ne suis pas sure mais je sais que je mets presque une minute à lire une page et que j'ai du metre près de 45 min à lire. Maios c'est fausé car sur l'ordi, on lit moins vite ...) | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 3:13 | |
| Zoélie: Merci beaucoup! C'est super sympa! Pour les a, en fait, quand j'écris je les mets, mais sur l'ordi, je les met jamais désolé, je vais m'y mettre (enfin je vais essayer^^) Daphné: Ah bon, c'est si long que ça O__O Je vais pouvoir l'envoyer pour qu'on l'édite! (je déc*nne, hen!) Sinon merci de le lire, car même moi j'ai pas le courage, en plus je sais déjà que c'est nul et j'ai pas de suspense! Et j galère pour trouver une suite, j'improvise totalement O_O J'ai juste la dernière page dans la tête :p | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 3:53 | |
| Ben, non, si ça se trouve, on pourrait l'envoyer pour l'éditer, il parait qu'un garçon de notre âge a édité son premier roman il y a un mois (euh... Par contre, son roman faisait plus de 3000 pages...)! Je pense que ça pourrait être possible mais bon... Mais bon (re), je pense qu'il faudrait plus revoir la correction ! Daphné : En fait, ça m'aide juste parce que sur l'ordi, ça fait mal aux yeux... | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 4:49 | |
| C'est vrai que ça fait mal aux yeux, mais si t'as une adresse mail, je pourrais régulièrement t'envoyer le document, car c'est beaucoup plus espacé, je trouve. Mais bon, tu fait comme tu veut^^C'est hyper sympa! Et pour l'éditer, il faut du talent et quelque chose de super (comme celui de Daphné qui es génial O__O), or le mien est nul, donc voila^^
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| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 7:26 | |
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| | | Lou-Anne Administratrice
Messages : 2998 Points : 9458 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 27 Localisation : Derrière-toi
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 23:26 | |
| Moi aussi ça me fait mal aux yeux ^^ Donc je l'ai AUSSI imprimé ! | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 23:32 | |
| En fait, c'est toi qui m'as donné l'idée ! ^^ | |
| | | Lou-Anne Administratrice
Messages : 2998 Points : 9458 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 27 Localisation : Derrière-toi
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 23:34 | |
| Mais moi je les ai TOUS imprimé O_O Ça gaspille plein d'encre, mais tans pis ^^ | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Lun 25 Avr - 23:38 | |
| Moi, j'ai imprimé que celui de Kuro parce que j'avais presque fini de corriger celui de Daphné. | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mar 26 Avr - 6:39 | |
| No mais j'espère pour vus que vous mettez une écriture petite pour ne pas trop gaspiller de papier U_U Mai je sais pas si quelqu'un pourrait me passer les roman (du moins le mien et celui de Daphné) pour que Yumi puisse les lire? | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mar 26 Avr - 7:21 | |
| Moi j'les ai donné à Daphné depuis son anniv' ! Elle me les a pas rendus è_é Et oui, j'imprime en petit ^^ | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mar 26 Avr - 19:47 | |
| Okay^^' Donc je les imprimerais chez les GP^^ | |
| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Jeu 28 Avr - 9:28 | |
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| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 29 Avr - 3:28 | |
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| | | Daphné Administratrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 29 Avr - 21:23 | |
| Continue ! j'ai hâte de savoir comment tu écris la suite ! Par contre, mets un poste si tu continue ! ! | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 29 Avr - 22:41 | |
| Bah, en fait, quand je fait de l'ordi plus d'une heure maintenant, j'ai les yeux explosées et ca fait mal, et en plus e suis en manque d'inspiration, et j'ai moins de temps su l'ordi, donc gommen!!!!!!!!! | |
| | | Lou-Anne Administratrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 29 Avr - 22:47 | |
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| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 29 Avr - 22:48 | |
| Pareil que Lou-Anne :
Dommage T_T | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 29 Avr - 23:53 | |
| Désolééééééé!!!!!! Mais de toutes façons c'est nul^^ | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 29 Avr - 23:58 | |
| Mais non, c'est bien !!! | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 0:20 | |
| Ah bon? Bah comparé a celui de Daphné... U_U | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 0:26 | |
| Je trouve que les deux sont très bien ! | |
| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 1:44 | |
| Pareil que lou-anne ET Zoélie : Dommage T_T | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 1:47 | |
| En plus, ça serait trop dommage, parce que t'en a déjà fait 5 chapitres trop long ! Et puis, j'ai pas corrigé les deux premiers chapitres pour rien !!!! | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 2:45 | |
| T'inquiète pas, je continuerais^^ Juste pas tout de suite^^ | |
| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 4:51 | |
| ok Pas compris pourquoi il y a marqué my Bunny sur ta signa. | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 5:05 | |
| Akaito a des oreilles de lapin! | |
| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 30 Avr - 22:31 | |
| à ouais ... J'ai compris | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Dim 1 Mai - 0:07 | |
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| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Dim 1 Mai - 0:48 | |
| ouais, il faut arrêté, alors, tu compte continuer ? | |
| | | Kuro Administrateur
Messages : 3563 Points : 10334 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 26 Localisation : Je sais toujours pas ._.
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Dim 1 Mai - 2:34 | |
| Bah oui! EDIT: J'ai continué! Le chapitre entre le 2 et le 3 est achevé! | |
| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mar 3 Mai - 21:51 | |
| J'espère pour toi que c'est pas un bug mais il n'y a rien dans le second spoiler de "toisieme". | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mar 3 Mai - 22:17 | |
| Mince alors, je venais de finir Drame inquiétant et tu me rajoute Bonne soirée ! =)
Ah ! Je viens de remarquer quelque chose, dans le deuxième chapitre, tu finis par le cri de Camélia m'arrête, et juste après, dans le chapitre bonne soirée, c'est comme si il n'y avait pas eu de cri, et à la fin du chapitre, il y a de nouveau un cri... C'est pas très clair mon truc xD. En plus clair, il faut que tu supprimes le cri de Camélia m'arrête à la fin du deuxième chapitre ! | |
| | | Kuro Administrateur
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Mer 4 Mai - 6:52 | |
| Daphné: Non, c'est pas un bug^^ Zoélie: Gommen!!! En fait, j'ai corrigé sur mon PC mais pas sur le forum! T^T | |
| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Ven 6 Mai - 3:21 | |
| J'aime ! Ce soir, tu pourra lire nos écrits ^^ | |
| | | Zoélie Modératrice
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Sam 7 Mai - 5:57 | |
| Chapitre 1: Départ des vacances- Spoiler:
Le départ en vacances arrive très bientôt. Je pars ce soir. Plus qu'une dizaine de minutes, et la cloche va retentir dans tout le lycée, et les élèves vont tous se ruer dehors. Je fixe ma table, je suis dans la lune. Je ne devrais pas, je le sais, même que la prof d'histoire nous explique quelque chose d'important et de complexe, et que je devrais, comme tous les autres, faire un schéma et noter les paroles de la prof sur mon cahier, qui est ouvert a une page vide. Mais je suis beaucoup trop occupée a penser a mes vacances. Je vais rencontrer pour la première fois la famille de ma mère. Je vis seule, on va dire que mes relations avec mes parents sont quelques peu tendues. Mais ce n'est pas très important. Le fait de savoir que je vis seule peut suffire. Et le fait que je n'ai jamais rencontré ma famille aussi. Je me réveille de ma rêverie quand la cloche sonne, et une voix me fait sursauter. -Auriane! On rentre ensemble? Il faut que je passe chez mes grands-parents chercher des affaires. C'est Isabelle. Ma meilleure amie. Je lui répond. -Ok! Mais je te préviens, je marche lentement. -Je sais bien! Depuis le temps que je te connais! -C'est vrai ça. Désolé! -C'est pas grave! On se met en route. Ses grands-parents habitent assez loin du lycée, mais pour y aller, le moyen le plus court pour le trajet passe par chez moi. Et moi, j'habite a quinze minutes du lycée. Donc vous pouvez avoir une petite idée de la longueur de notre conversation. On sort du lycée. J'ouvre une conversation et rentre dans le vif du sujet. -Donc, t'as prévu quoi pendant les vacances? -Bah, c'est pas vraiment passionnant. Je passe deux semaines en pleine campagne complètement paumée. Et attention, zéro internet, zéro réseau. Coupée du monde. -Ah, ça c'est pas cool. Enfin toi au moins, tu sais a quoi t'attendre, t'y est déjà allée, non? -Oui, j'y suis allée plusieurs fois pendant trois jours ou un peu plus, mais la j'y reste quand même deux semaines. Mais pourquoi tu dis que je sais a quoi m'attendre? On traverse une rue. -Parce que je n'ai aucune idée de comment ça sera pour moi. Je sais juste que je vais a la maison familiale et que je prend le train dans trois heures. La gare Mont-parnasse est a une heure de chez moi, donc je partirais dans deux heures. Mais après, c'est assez galère vu que je change de train deux fois! -Ah, l'horreur! Moi je suis vachement paumée en train mais pour ce coup-là c'est bon vu que je suis habituée a ce trajet. Il y eu une petite minute de silence. Mais je reprend. -Je suis vachement paumée aussi. Mais ma mère m'a déjà bien rassurée. -J'espère que tu t'en sortiras! De tout façon, tu vas me manquer.... -T'inquiètes pas. Je m'en sortirais. Et tu me manqueras aussi, tu sais. -Merci. Tiens, on est sur ta rue! -Ah oui. Bon, tout ça pour dire qu'on a toutes les deux des vacances assez pas excitantes. -Mais, toi tu n'as jamais rencontré ta famille! Ça doit être vachement excitant, non? -Bah, si je vais passer deux semaines qu'avec des vieux... Isabelle sourit, mais nous ne parlons plus jusqu'à ce que nous arrivons devant l'entrée de mon appartement. -C'est triste de se dire au revoir... -Bonne chance, et bonne vacances Isabelle! -Merci! Elle me sourit en s'éloignant. Quand a moi, je fais mon code et je monte chez moi. Je rentre les clefs dans la serrure(pas de "s") et ouvre la porte. Mon appartement est bien rangé, vu qu'en même temps de faire mes bagages, j'ai tout rangé. Ma valise est bien posée sur mon lit, prête à être emportée. A côté, mon sac, prêt lui aussi, n'attend que d'être pris. Donc, j'ai une heure et demi a attendre. J'attrape ma télécommande, et je me fait une place sur mon lit. Je regarde la télé. Tout en regardant l'heure. Le temps passera obligatoirement plus vite dans ces conditions. Plus qu'une heure. Plus que trente minutes. Plus que cinq minutes. Il est temps que j'y aille. J'éteins et je me lève. J'ouvre mon sac pour vérifier que j'ai bien tout. La réponse est positive. Je suis toute parée à y aller. Je sors de mon immeuble. Je me dirige vers le métro. Je commence quand même a stresser. Je m'imagine plein de choses, par exemple, serait-je vraiment bien accueillie? Et si je me faisait rejeter? Plein de questions fusent dans ma tête, mais voilà que j'arrive a ma station. Je descend du métro et m'engouffre dans le couloir menant aux quais de la gare Mont-parnasse. Il y a quand même vachement de monde. Je n'aime pas ca. Je longe la gare. Je cherche le quai sept. Quand j'arrive devant, je me fraye un chemin dans la foule. Je suis à l'heure. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je suis surprise de voir que le quai est beaucoup moins rempli que les autres. Il y a une assez grande foule, mais tout de même. Je m'avance vers le panneau d'indications. Il paraît que je suis dans la voiture huit. Je me rend alors compte que je n'avais même pas pris la peine de regarder la destination de mon premier train. Il se trouve qu'il va vers Tours. Pourquoi y a-t-il si peu de gens si nous allons a Tours? Bon, pas besoin de s'inquiéter pour ça. J'attends le train, et je fixe l'horloge en attendant. Le trajet s'effectue comme n'importe quel trajet en TGV, j'écoute mon iPod, et voilà, ça passe. Je change de train pour aller vers La Rochelle. Puis je suis surprise, vu que mon dernier train va vers Lilles, ce qui veut dire que j'ai fait le plus gros détour qu'il soit, ou presque. C'est fou ça quand même. Mais l'avantage c'est quand même le fait qu'il n'y ait personne dans mon wagon. La raison doit être le prix. Même s'il n'y a aucune logique là-dedans. Je m'allonge dans mon siège double orange, et je continue d'écouter de la musique. La temps passe vite. C'est assez rare pour un trajet comme ça. Mais toujours est il que j'arrive au quai a Lilles, et que je vois que quelqu'un m'y attend. Je ne connais pas cette personne, et si j'analyse son physique, je ne voit aucun points communs avec ma mère. Je suppose donc que c'est un chauffeur de taxi. Je relève mes cheveux bruns en queue de cheval, pour changer, et je me dirige vers le gars et son carton à mon nom. Il fait un temps de chien dehors. Il pleut des cordes. En suivant le chauffeur dans son taxi, je met mon petit manteau au dessus de ma tête. Je m'installe a l'arrière. Je parle au chauffeur. -Euh..Désolé... -Oui? Ah, il a l'air assez bavard. Bon signe. -Où allons nous? -Je t'emmène vers un petit bateau où t'attendra un chauffeur pour aller sur un île assez loin de la côte. Je n'en sais pas plus. -Merci. Mais ce n'est pas un peu dangereux de faire du bateau avec ce temps. -Ça, désolé si je suis désagréable, mais ce n'est aucunement mon problème. -Ah.. D'accord.. -Je t'ai vexée? -Non non, pas du tout, ne vous inquiétez pas! -Ok, alors c'est cool. Ça te gène si je met de la musique? -Euh...non. -Merci. Et il allume la radio. La musique est assez nulle, mais supportable. Moi, je me met a l'aise et je m'endors. Quand je me réveille, il pleut toujours autant. Le chauffeur se retourne. -Pile poil a temps! On arrive! Effectivement, j'aperçois un bateau au loin. Il a l'air de tenir la tempête. Une personne attend sur le bord, un pied a terre, un pied sur le bateau. Nous nous approchons de plus en plus du ponton en bois. Pleins de questions fusent dans ma tête. Plein. Mais trop pour les dire. La voiture s'arrête. Nous sommes arrivés. Le chauffeur me le rappelle. -Bon, ben on est arrivés. Tu descend ici. Attention au mauvais temps et à ne pas glisser sur ce ponton. Bonne chance. -Merci. Bonne continuation à vous aussi. Il me sourit. Je m'arme de mon manteau, je prend mon sac sur un bras, et j'ouvre la porte pour affronter la tempête. Elle est dure. Je n'y vois pas plus loin que le bout de mon nez. Je longe la voiture jusqu'au coffre, je l'ouvre et prend ma valise, et je le referme aussitôt pour ne pas faire pénétrer trop d'eau non plus. Je me retourne et plisse les yeux. J'aperçois la direction du ponton. Je marche attentivement vers celui-ci, car j'ai bien peur de glisser. J'ai une petite pensée pour Isabelle. Elle devrais déjà être arrivée. Et moi je suis paumée, pour monter dans un bateau vers une île dont je n'avais jamais entendu parler avant. On pourrait dire que je suis folle. Et on aurait raison. Mais je n'ai pas le choix. Ma mère me l'a bien dit. J'arrive sur le ponton. Aïe. Ça glisse. Je m'approche du marin qui me crie par dessus la tempête. -Rentre vite! J'exécute. Je monte un pied. Puis l'autre. Me voilà sur le bateau. Dernière ligne droite vers l'île. D'ailleurs, il faut que je demande au chauffeur ce que je fais en arrivant sur l'île. Il monte a son tour. Un pied, puis l'autre. Il me montre l'entrée de la cabine, ouvre et me fais signe de rentrer. Je hoche la tête et je le suis. Quand il referme, je lui pose ma question. -Quand arrivons nous sur l'île? -Dans trois quart d'heure je pense. Je suis choquée. C'est quand même très loin de la côte. Étrange... -Et... Qu'est-ce que je fais en arrivant? -L'île est immense paraît-il, donc, tu aura un membre de ta famille qui t'attendra pour t'emmener en voiture à ta destination. C'est ce que l'on m'a dit de te dire. -D'accord... Merci. C'est quand même assez louche cette affaire. Mais bon, c'est comme ça, et puis ça mettra un peu de piment dans mes vacances. Je regarde dehors. J'ai peur du mal de mer. Il faut dire que je commence même a avoir mal au cœur. Je tiens très mal ces choses-là. Je demande au marin comment je peut faire dans ces conditions. Il me répond clairement. -Tu peut toujours aller dehors, tu te les cailleras, mais tu seras protégée de la pluie de toutes manières. C'est vrai. La bateau est pas trop grand ni trop petit. Derrière, il y a des bancs protégés de la pluie, et autour de la cabine un petit espace pour se déplacer, et devant un espace pour s'allonger et bronzer. Disons que ce n'est pas vraiment un temps a bronzer. A l'intérieur de la cabine, a droite il y a l'espace du conducteur, et à gauche, des banquettes de toutes les couleurs pour se reposer. Le tout avait un aspect très moderne, le bateau devait être récent. Sur ces observations, j'ouvre la fenêtre, sort, et la referme. Je m'installe sur un banc, je me met a l'aise et j'écoute de la musique pendant que je regarde la mer. C'est bizarre. On se croirait das un film d'horreur. L'atmosphère inquiétant du paysage me donne des frissons. Tout en regardant le paysage, je commence a fatiguer. Je ferme les yeux. Et je dors. Chapitre 2 : Arrivée sur l'île- Spoiler:
J'entends une voix. Une voix qui essaye de me réveiller. J'ouvre lentement les yeux. C'est le marin. -On se réveille, Miss! On arrive! J'observe le paysage. Le choc. On se croirais sur la terre ferme. Une grande plage s'étend à perte de vue, longe toute la côte. Un petit ponton -semblable au précédent- n'attend que nous. Derrière la plage, de grands rochers gris laissent un ouverture ou l'on peut apercevoir une route. Et a part ce vaste paysage, un homme attend sur le ponton, les bras croisés. En s'approchant, je remarque qu'il est assez grand et musclé. Nous touchons à présent le ponton. Le marin me montre que je peux descendre et qu'il repart, je le remercie et quitte le navire. L'homme à l'air d'avoir une trentaine d'années. Il est assez beaux, il a des airs de famille, car ma mère aussi est très belle. On se demande de qui je tiens. Je n'ai rien de spécial, moi. Il a des cheveux bruns et courts, de beaux yeux verts, et il est grand. Je doit relever la tête pour voir son visage. Après nous être bien contemplés, il sourit et fait avancer les choses. -Tu viens dans la voiture? Il fait plus chaud dedans. Et puis, il se fait tard, il faut vite rentrer. -Oui.... Allons-y. Pendant que nous nous mettons en route pour la voiture, je regarde ma montre. 23:37. C'est très étrange, il ne fait pas encore nuit alors que nous sommes en plein automne. J'aperçois une voiture malgré le brouillard qui se fait de plus en plus lourd au court de notre avancée. Je me met a l'avant. L'homme n'y fait aucune objection. Quand il a claqué sa porte, il démarre et commence immédiatement la conversation. -Tu t'appelles Auriane, c'est ça? -Oui. -Joli nom. Moi, c'est Christophe. -Euh....Christophe...Je peut te tutoyer? -Oui bien sûr! -Merci, alors, comment tu fais pour voir la route avec un tel brouillard? -Je suis habitué a cette route, je la connais extrêmement bien. -Ah, d'accord. -Pas trop stressée? -Si, je l'avoue. J'ai peur de ne pas être acceptée par la famille. -Ne t'inquiète surtout pas. On est tous assez sympa dans la famille! -Merci... Tiens, la nuit commence a tomber... Il ne me répondit pas. Quelques minutes plus tard, il reprend. -On arrive dans dix minutes a la maison. Prépare-toi un peu, je veux dire coiffe-toi, maquille-toi... Fais-toi belle. Même si tu l'est déjà... Je rougi. Ça me fait bizarre. Je ne me maquille pas trop, je met du maquillage autour des yeux parce qu'ils sont bleus mais sinon, je ne vois aucun intérêt au maquillage. Je sors mon mascara, et je descend le miroir au dessus de moi. Je me maquille, je détache mes cheveux, et je les coiffe comme je peut avec mes mains. Ça devrait le faire. Je me retourne vers Christophe pour voir sa réaction. -Que tu es belle! Tu tiens vraiment de ta mère! On ne m'a jamais dit de telles choses. Je ne ressemble pas à ma mère a part pour mes yeux. Je rougis de plus belle et je me retourne pour ne pas que Christophe le voit. Et je reste comme ça jusqu'à la fin du trajet, et la voiture s'arrête. Mon cœur bat la chamade. Je sors de la voiture et je m'étire, j'avance vers l'immense maison dans la nuit noire. C'est un spectacle époustouflant. Comme base, autour de la maison, il y a du blé, qui s'étend a plusieurs centaines de mètres, puis il y a une forêt étonnamment dense. Dans la nuit, on peut voir, grâce à une lumière qui provient de la maison. Mais sinon on ne peut rien voir. Rien. C'est limite inquiétant. Je ne peux pas bien voir la maison, mais je n'en ai jamais vu de telle. Elle doit bien faire plusieurs centaines de mètres carrés. Je suis bouche bée, et ce que j'aperçois de la décoration extérieure a étrangement beaucoup de points communs avec la maison hantée de chez Disney. Flippant mais quand même impressionnant. Et ce n'est pas ces considérations qui me rassurent, je me retourne vite vers Christophe qui me fait signe de le suivre. Je me place a côté de lui et je marche vers la maison. Plus qu'une centaines de mètres, et je franchirais la porte qui me sépare de la famille. Je stresse. Je pense que Christophe l'a remarqué car il me lance un regard rassurant. Je souffle fort. Je suis déjà sur le seuil de porte. C'est fou que le temps peut passe vite quand on veut qu'il passe lentement. Je me coiffe un peu avec mes mains, je me racle la gorge, je prend mon courage à deux mains, et j'appuie sur la sonnette. Un bruit de sonnette résonne. Ça fait peur. Et j'entends des pas de talons claquer. Encore pire. Mais dès que la porte s'ouvre, mes impressions changent. Une ravissante femme, superbement habillée, me sourit. Ses cheveux bruns attachés en arrière dégagent son visage rayonnant. Ses yeux verts perçants et doux a la fois sont aussi beaux qu'une émeraude. Sa robe est superbe. Je suis impressionnée par sa beauté. Mais voilà qu'elle m'addresse la parole. -Ah! Vous voilà enfin! On vous attendait! Elle s'adressait a Christophe. Il lui répond. -On est pas trop en retard, tu exagères ! La femme se tourne enfin vers moi. -Et je te vois enfin, Auriane. Que tu es belle! Ça m'étonnera décidément toujours, cette remarque. Elle continue. -Tu ressemble beaucoup à ma sœur... Les mêmes yeux... -Oui... -Ne sois pas si timide! Nous sommes en famille, ne l'oublie jamais. Jamais! -Bien sûr... Je vous avoue quand même que je suis assez intimidée.. -C'est normal... Tu peux me tutoyer, et... Mince, j'allais oublier de me présenter! Donc, je me présente, je m'appelle Camélia. Quel joli nom... Une vraie fleur... Elle poursuit. -Je suis donc ta tante.... Que je suis contente de te voir! Tu ne peux même pas t'imaginer à quel point! Je rougis. C'est pas souvent qu'on me fait autant de compliments. Elle enchaîne. -Donc, on parle, on parle, mais rentrons! Il fait un froid de canard en plus! J'acquiesce. Je la suis vers une immense pièce, qui ne contient qu'un énorme escalier, et un téléphone. La beauté de la chose est impressionnante. C'est tellement grand que tout résonne. La symétrie de la pièce est réelle, car l'escalier se sépare en deux, pour se retrouver en haut, et le téléphone est posé en bas, entre les deux escaliers. La carrelage par terre reflète les choses tellement il est propre. Comment est-ce possible que tout soit si propre, c'est si grand... Le sol glisse même. Comme s'il venait d'être nettoyé. Nous voici dans une autre pièce, tout aussi énorme. Ça a tout l'air d'être le salon. La couleur omniprésente est le marron, la couleur du bois. Le sol, les murs, tout est fait de bois, enfin presque. De beaux tableaux, qui semblent être des originaux, ornent les murs. Au milieu, une table, très grande, remplie d'un bel apéro. Et autour, des sièges et des canapés. Le plafond n'est pas très haut, comparé a l'immensité de la salle précédente. Mais tout cela est logique. Le plus important là-dedans est tout de même les personnes qui se trouvent dans la pièce. Toute la famille est somptueuse. Comme ma mère. A croire que je ne fait pas partie de cette famille. Quand ils nous entendent arriver, ils se retournent tous. Mais soudain, Camélia se souviens de quelque chose. -Mince, les jumelles! Je vais les appeler, tout le monde est arrivé maintenant. Elles ont hâte de te rencontrer tu sais. Je vais les chercher. Elle retourne dans la salle des escaliers et crie. -Élise! Camille! On entend alors un faible cri. -Oui, on arrive! Cela suivi de pas, en une minutes, les deux jumelles sont en bas. Dès qu'elles arrivent devant moi, je suis étonné tellement elles sont mignonnes. Leurs cheveux bruns qui tombent sur leurs épaules sont lisses au possible. Leurs yeux ténébrants et grands, couleur émeraude, sont commes ceux de Camélia. Elles doivent être leur filles. -Ah! Vous voilà! Vous qui étiez si impatientes de voir Auriane! C'était Camélia. Je remarque d'ailleurs que les yeux des jumelles pétillent, aussi se jettent-elles sur moi. -Auriane! Auriane! Te voilà enfin! On t'attend depuis deux heures! Elles sont identiques. Elles parlent en chœur. C'est comme si une seule et même personne s'était clonée. Ou comme si quelqu'un avait placé un miroir a côté de l'une d'elle et qu'on voyait son reflet. C'est très étrange. Comme toutes les choses depuis le début de ce voyage. C'est quand même louche. Elles me lâchent et disent. -Bon, viens on va te présenter les autres. Elles me prennent par la main et me traîne vers les autres. -On va aller de gauche à droite, d'accord? -Euh..d'accord. Et voilà que je fais le tour de la pièce. J'ai compté le nombre de personnes, il y en a cinq que je ne connais pas encore. On arrive devant un homme assez beau, à la même stature que Christophe. Il a de courts cheveux bruns, et les mêmes yeux que Camélia. Décidément. -Voici Papa, qui s'appelle Olivier. -Enchantée. Je lui fait la bise. J'ai décidé de faire la bise a tout le monde. -Enchantée. Après, nous arrivons devant une femme plutôt âgée. Elle doit avoir la soixantaine. Mai elle est tout de même fine et belle, avec la même figure que tout le monde, les mêmes yeux verts, sauf que ses cheveux hésitent entre le brun et le blanc... -Ça, c'est mamie. C'est aussi Anne. -Ah, ma petite fille, je te vois enfin! -Bonjour...mamie? -Oui, tu peux m'appeler comme ça, ne t'inquiète pas. -Merci. -C'est rien, c'est rien! Allez, présentez-lui Papi mes petites. C'est ce que les jumelles font. Papi est un homme qui a, encore une fois, la même allure que Christophe. Il est même bel homme, malgré son âge. Mêmes yeux, et même couleur de cheveux que Mamie. -Et ça, c'est Papi, il s'appelle Philippe! -Enchanté! Il me sert la main chaleureusement, je lui souris en guise de réponse. Il paraît satisfait. Les jumelles passent à la dernière personne. C'est une fille de mon âge. -Et ça, c'est notre cousine, Gwendoline! Comme toi, c'est la première fois qu'elle voit la famille! Je suis surprise. Pour ça mais aussi par son physique, étonnant. -Bon, on vous laisse entre ados! Et les jumelles s'éloignent en pouffant, et retournent en haut. Je contemple Julie. Elle me sourit. Elle a les cheveux châtains. Et les yeux marrons. De qui peut-elle tenir? C'est comme ma mère quand on y pense. De qui peut-elle tenir, blonde aux yeux bleus, avec des parents bruns aux yeux verts! Je ne comprend pas mais je ne m'attarde pas davantage sur le sujet. Je parle à Gwendoline. -Salut! -Salut! Tu viens de Paris? -Oui, j'ai fait un énorme détour en train, je n'ai pas bien compris, mais bref, je suis ici! -Oui, bref, moi aussi je viens de Paris! -C'est cool ça! -Ça te fait pas flipper, toi les maisons comme ça? -Si! Mais bon... -Je me suis dis la même chose. Ce n'est que deux semaines de toute manière. Tu veux savoir depuis quand je suis arrivée? -Oui, dis-moi! -Depuis quatre heures et demi. Ah. Je suis arrivée bien après elle. -Donc, j'ai pu comprendre un peu l'arbre généalogique et le compléter par les gens ici présents Tu veut que je raconte ou.... -Bah, ça serait cool. -Ok, donc tout en haut, tu as Philippe et Anne, qui ont quatre enfants: Christophe, sans enfants, ta mère, qui a toi, ma mère, qui m'a, et finalement camélia, mariée a Olivier, qui a eu les jumelles. Donc voilà, tu sais tout. Chapitre 3 : Bonne soirée- Spoiler:
Je prend une gorgée de mon jus de tomate, j'adore ça. Comme les vampires, si on y pense. Mais j'ai bien dépassé l'âge de m'imaginer de telles choses. Donc, me voici, assise sur le canapé, à boire, tandis que les gens commencent à parler. Je les observe longuement, ils sont tous si beaux et gracieux, c'est presque irréel ! Mais ce n'est tout de même pas déplaisant à voir, tout au contraire ! Je vois Philippe et sa femme qui se tournent vers moi, et commencent à faire connaissance. -Alors, faisons connaissance! Parle-moi de toi! -Je vis à Paris, et je vis seule, dans un petit appartement, tout près de mon lycée. Je me débrouille plutôt bien, je survis. Anne semble surprise, et pendant une fraction de seconde, je vois de la haine profonde dans les yeux de mon grand-père. Tout le monde avait écouté ma réponse, et ils sourient tous largement. Trop largement. Gwendoline me regarde longuement, mais avec un regard doux. Bref, je continue de conter ma vie à mes interlocuteurs. -Je suis dans un lycée très bien, j'ai décidé de faire un bac L, parce que je pense que c'est ce qui me correspond le plus... J'ai des amies, je suis heureuse, et je suis studieuse. Je suis plutôt satisfaite de ma vie aujourd'hui ! Les autres hochent la tête, en gardant leurs grands sourires. Je les leurs rend, mais je ne sais pas quoi leur dire. Je n'ai pas vraiment de centre d'intérêt, je n'ai pas une vie palpitante en dehors du lycée,et le week-end, je passe mon temps à bosser comme un tarée. A part ça, je dors, mais rien d'autre. Je suis quand même satisfaite. -Bah, c'est tout... Je leurs ai bien fait comprendre que je n'avais plus rien à leur dire, et ils se désintéressent de moi, j'en profite pour aller vers Gwendoline. Elle s'était mise dans un coin, avec ses épaules contre la fenêtre. Elle a un verre de jus de pomme dans la main, et elle a l'air contente de me voir venir vers elle. Moi, toujours avec mon jus de tomate, le pose sur la table la plus proche.
-Alors comme ça, tu habites seule? Ça fait comment? -En fait, j'y suis tellement habituée que je ne me souviens même plus de comment était ma vie avant, entre autres ma vie de famille.... Mais cette époque est belle et bien terminée. Je préfère vivre pleinement l'instant présent. -Ah bon... Je ne sais pas comment tu fais, moi je n'y arrive pas, je ne fait que de penser au passé ou au futur, les conséquences de mes actes... Il est évident qu'elle a voulu changer de sujet, mais c'est tout à fait normal, c'est tout ce qu'il y a de plus humain.
-Je vois ce que tu veut dire... On discute à ce rythme là pendant bien dix minutes, en parlant de choses pas très intéressantes, des choses ennuyeuses. Nous sommes interrompues par Camélia. -Vous venez les filles ? On passe à table! -D'accord. Nous nous avançons donc vers la salle à manger, que je n'avait pas vu avant. Elle est énorme,elle doit bien faire deux fois la taille de mon appartement. Elle était très haute, et meublée très noblement, le tout étant très froid. La couleur qui règne en maître est le blanc, car le blanc orne tout, du marbre au bois, en passant par les murs, le sol, et le plafond. Mais quelques fleurs roses rajoutent de la douceur, et le feu de la cheminée réchauffe le cœur. Je m'assied à table près du feu, à côté de ma chère Gwendoline. J'ai tout d'un coup très faim, et je regarde les entrées posées devant moi, sur l'immense table. Une salade de laitue, de thon, un taboulé king size, quelques fruits de mers, et du foi gras, avec du pain sur le bout de table. J'observe le tout, et me sers en ce que j'ai envie, et je mange avec appétit.
Une fois l'entrée terminée, place au plat, et je ne suis pas encore calée. Me voilà avec du poulet rôti et beaucoup de sauce et de riz dans mon assiette. Je ne discute pas, contrairement aux adultes, mais je mange, et ma cousine fait de même. J'ai le temps de manger à ma faim, et quand j'ai fini mon plat, nous passons à autre chose. Le dessert. Il me reste une petite place pour celui-ci. Le voici qui arrive, de loin je peut voir que c'est des glaces, de parfums différents. Chouette alors! Je mange, jusqu'à plus faim, et je fini avec un petit café, qui m'aide à me sentir mieux. Nous sortons alors tous de table, et prenons pour destination le salon. Je m'affale sur un fauteuil, je n'ai plus faim. Je commence a parler de tout et de rien avec Gwendoline quand j'entends un cri.
Chapitre 4 : Drame inquiétant.- Spoiler:
Je sursaute. Camélia arrive en courant dans la pièce. -Élise! Camille ! Vous êtes là ? Est-ce que quelqu'un les a vues ? Son arrivée est suivie d'un gros blanc. Son mari tente de la calmer. -Calme-toi, dis nous ce qui ce passe. -Il se passe que je cherche nos filles depuis tout à l'heure dans toute la maison, et que je ne les trouve pas ! Et pire encore, toutes les pièces d'en haut ont la fenêtre ouverte ! -Inutile de s'affoler! -Mais les fenêtres ouvertes.. Elles répondent tout le temps d'habitude, ce n'est pas leur genre de faire une telle plaisanterie ! Imagine qu'elles soient tombées par une fenêtre, vu la hauteur, elles... Et elle fond en larme. Son mari a l'air sous le choc aussi. -Bon, on va se mettre à leur recherche, je suis sûr que c'est une blague. Ne t'inquiète pas pour si peu, Camélia. C'était Olivier. Sur ce, il fait signe à tout le monde de procéder aux recherches dans la maison. Je vais pouvoir visiter cette maison. Gwendoline me demande si je veux venir avec elle. Je lui répond que oui, bien entendu. Donc, nous montons ce fameux escalier, par la gauche, bien sûr, c'est le chemin le plus court, et nous arrivons a une intersection de trois couloirs, qui n'ont pas du tout l'air d'avoir l'intention de se rejoindre plus tard. Je voyais que les couloirs se finissent par des intersections aussi. C'est un vrai labyrinthe ici. Le résultat est que nous partons, Gwendoline et moi, seules, vers la droite. Trois adultes, Camélia, Olivier et Christophe, vont alors dans le couloir du milieu, et les grands parents cherchent dans celui de gauche.. Notre couloir est sinistre comme tous les autres d'ailleurs. Ils sont tous pareils, sauf pour les couleurs. Le notre est le vert. Celui du milieu est le bleu. Celui de gauche est le rouge. Comme le sang. Bon, je m'égare dans mes pensées. Je longe le mur tapissé vert avec des reliefs ornés de tableaux de toutes sortes, des peintures aux photos anciennes. En dessous de nos pieds, le parquet recouvert d'une moquette rouge grince énormément. Encore quelque chose de flippant. Ou peut-être que je suis simplement une peureuse. Nous regardons vite fait dans les chambres. Effectivement, les fenêtres sont toutes ouvertes, on les ferme vite, et on repart. C'est une petite course. On appelle les jumelles, mais aucune réponse. Je commence à m'inquiéter. Espérons que les autres les aient trouvées. Nous arrivons à l'intersection. On va vers la droite, la gauche mène vers les autres, sûrement. C'est un vrai labyrinthe. Je commence à être carrément paumée. On est deux. Julie aussi est paumée. On fait une dernière chambre, et je me retourne vers Gwendoline. -Alors là, faudrait peut-être essayer de retrouver notre chemin, non? -Bonne idée! Mais j'espère que tu as un bon sens de l'orientation, parce que le mien est complètement nul. -Aïe. Le mien aussi est nul. -On est mal là. On, on essaye de retourner sur nos pas? -Oui. On se place l'une a côté de l'autre. On essaye de retourner sur nos pas. On pas l'air d'y arriver trop bien. Je sens que Julie panique et presse le pas; je la suis. Tous les murs sont verts. C'est pas ça qui va nous aider. Je suis cent pour cent paumée maintenant. Je sens que je vais devenir folle. Il faut un coup de théâtre, maintenant, tout de suite. Je croise les doigts pendant que je suis Gwendoline, qui semble assez paniquée. J'ai eu raison de croiser les doigts. Parce qu'à un moment précis, un grand cri s'éleva. Je peux identifier d'où il venait. Je fait signe a Gwendoline de me suivre. Elle avait sauté tellement le cri l'avait surprise. Je me met a courir en la direction du cri. Merci à mes bonnes oreilles, qui peuvent me servir dans des situations comme celles-la. Au loin, je peux voir une ombre. Je ne peux pas identifier qui c'est, mais on ne tardera pas à le savoir. Le mur a changé. Il est bleu. Nous sommes au centre de la maison. Je pense. Au coin du couloir, je vois Camélia qui sursaute en me voyant. -C'était quoi ce cri? -Ah, ça? C'était Olivier qui m'a fait une mauvaise blague. Elle lui lance un regard de meurtrier. Il nous fait un sourire en banane. -Merci tout de même pour ce cri, nous, on étaient complètement paumées avec Gwendoline ! Je me tourne vers elle, elle est toute pâle. Elle acquiesce lentement et avale sa salive. Elle est pleine de sueur. C'est que maintenant que je me rend compte que je suis trempée. On a couru combien de temps ? -Vous avez trouvé les jumelles ? Je leur pose la question, ils avaient l'air blagueur et pas du tout inquiétés. -Non ! Et vous ? Je suis morte d'inquiétude. On dirait pas. -Nous non plus, on est super inquiète. Hein, Gwendoline ? -Ouais ! Mais là je suis trop crevée. J'ai l'impression de vivre un cauchemar ! Moi aussi. Je me sens pareille qu'elle. Mais je suis choquée du calme des parents dans une situation pareille ! -Je pense qu'on va alerter la police. Christophe devrait arriver d'une minute à l'autre. Ah ! Quand on parle du loup ! Le voilà ! T'es prêt à y aller ? -Ouais, allons chercher les autres. Je me mets a côté de Gwendoline et on les suit. Ils ont l'air de s'y retrouver. Je sais pas comment ils font. En peu de temps, les murs virent au rouge. Nous sommes dans la partie gauche de la maison. Une question me démange. -Combien de pièces y a-t-il dans cette maison? -Oh ! Il doit bien y en avoir une centaine ! C'est tellement grand ici ! C'est rien de le dire. La maison doit être très profonde. C'est un château en gros. Bientôt, on entend des voix. Ce sont les grands-parents. -Ah ! Vous voilà ! Vous ne les avez pas trouvées ? -Je suppose que vous non plus. -Tu as bien deviné Christophe. Comment allons-nous faire maintenant ? Même froideur face à la situation. Camélia intervient. -On va appeler la police. -On va continuer à chercher en bas tout de même non ? -Si, bonne idée. En entendant ça, Gwendoline et moi nous 'écrions en chœur. -On pourrais rester dan le salon ? C'est ma grand-mère qui nous répond. -Mais bien sûr. Je pense que vous vous êtes un peu perdues ? Je suis désolée, je n'aurais pas dû vous laisser seules. -Ce n'est pas grave, vous savez. Et c'est comme ça qu'on reste dans la salon en attendant. J'entame une conversation. -Il y a pas une cave ici? -Je sais pas, mais ça m'étonnerait qu'il y en ai pas. -Ils devraient chercher la. -Oui. On leur dira quand ils arriveront? -Ouais. Gwendoline a l'air vraiment fatiguée. -Ça va ? Tu sais, tu peut dormir si tu veux. -Ça te gène pas? -Pas du tout. -Merci, alors. Et elle se met à l'aise et s'endort. Je l'imite. Je suis réveillée par Julie. Elle me signale que les adultes arrivent. Je me relève, je remets tout en place, je ne sais pas comment je fais pour avoir mes cheveux dans un tel désordre, et je me prépare à leur retour. Peut-être ont-ils trouvés les jumelles? Je croise les doigts, et ferme les yeux trois secondes. Quand je les rouvre, les adultes commencent à entrer dans la pièce, avec le même air insouciant. Mais il manque quelque chose. Les jumelles ne sont pas avec eux. Je suis pris d'un désespoir soudain. Ils le remarquent. -Eh oui... Nous allons appeler la police. Alors qu'Olivier met sa main sur le téléphone, Gwendoline l'arrête. -Il n'y a pas une cave ici ? On pourrait chercher là-dedans. J'acquiesce. Mais sa proposition est suivie d'un silence gêné. Olivier se racle la gorge, et prend le téléphone. Il tape le numéro de police, et met l'engin à son oreille. Il attend. Mais il attend bien trop longtemps. Son visage ne change pas, et il dit d'un ton froid. -C'est étrange. Ça ne marche pas. Il y aurait eu une panne de courant, un court-circuit ? Philippe l'assure que non. Cette affaire m'inquiète. J'ai l'impression d'être seule. Avec Gwendoline. Je la regarde, elle est toute pâle, mais ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit fatiguée. Elle commence à flipper, comme moi. Je vois que ses yeux profonds sont humides. J'ai pitié, pour elle et pour moi. Pourquoi, et comment j'ai fait pour me retrouver dans cette situation ? Et ce blanc après la proposition de Gwendoline. C'est une blague ou quoi ? Je me rend compte que je tremble. Et que tous les adultes sont effroyablement calmes. Je glisse à Gwendoline. -Viens, on monte s'isoler, j'ai besoin de parler. Elle hoche la tête, on s'excuse, et on monte les escaliers. On choisi le couloir bleu. Le vert nous rappelle de mauvais souvenirs, et le rouge est la couleur du sang. Même si je l'ai déjà dit. Une autre raison de mon choix est aussi qu'on sera sûres d''avoir une chambre sans fenêtre. On choisi le cinquième chambre à droite,et on s'enferme. Je souffle un grand coup, et je rentre dan le vif du sujet avec une question des plus simples. -C'est quoi, ça? -Je sais pas, mais ça me fait flipper. J'ai envie de partir d'ici. -J'espère que ce n'est pas une mauvaise blague, parce que sinon, merci l'accueil ! -Moi aussi ! Et cette histoire de cave est carrément flippante, tu trouves pas ? Je veux dire, on se croirais dans un thriller ! -...Ou un début de film d'horreur. -Aussi, tu as raison. -J'ai une envie folle d'aller à la cave. J'ai même un plan pour y aller sans se faire chopper, vu qu'on ne sais pas où c'est. -Je veux bien... J'essaye de croire que tout ceci n'est qu'un cauchemar. Soyons folle. Dis-moi ton plan ? -Eh, ben, c'est simple. On est pas cons, y en aura une qui marchera discrètement pour chercher et une autre derrière qui se cachera carrément, pour guetter la venue d'un vieux. T'as compris ? -Oui.. je pourrais guetter pour les adultes ? -Ça marche, je chercherais. -Je me pose deux secondes, et on y va. -J'espère que personne n'écoutait à la porte... Je pense que ça devrait aller, vu que je suis assise l'oreille dessus. Je n'ai rien entendu. -Bon, ça devrait aller. Gwendoline a eu peur en entendant ma supposition. -Tu sais que j'ai eu peur deux secondes ? Imagine comment on était dans la mouise ? -Désolé. -C'est pas grave, t'inquiètes... On se repose un peu le temps de reprendre des forces, et on ressort discrètement. Il y a toujours le problème des grincements, mais arrivés dans la grand entrée, ça sera de la dalle par terre, et après, il n'aurons plus la possibilité de nous entendre. Ça, c'était une vision optimiste de la chose. Après, on peut avoir la vision négative. Ça serait qu'ils nous entendent en haut, que nos pas résonnent dans les escaliers, et que l'on entende bien nos pas du salon dans le deuxième couloir de l'entrée. La deuxième hypothèse est aussi plausible que la première. Mais essayons d'être optimistes ! Nous arrivons maintenant à l'escalier. Personne ne semble nous avoir entendus. Ne semble. Nous descendons petit à petit les escaliers. On entend les adultes parler paisiblement comme si rien ne s'étaient passé. Ça me fait peur. On est presque en bas. Courage. Je regarde Gwendoline derrière moi. Elle gère vachement bien. Je fais un petit saut et j'atterris dans le couloir. Avec un tou petit grincement de rien du tout. Je gère. Pour ma cousine, c'est encore mieux, elle ne fait pas de bruit du tout. Elle me sourit largement pour me donner courage, me fait un clin d'œil, et je commence mon investigation. Le bas ressemble au haut. Sauf que tous les murs sont verts clairs, et que les plafonds sont plus hauts. Et l'atmosphère est plus chaleureuse qu'en bas, on se sent comme dans une ancienne maison célèbre reconvertie en musée, avec toujours autant de tableaux. La première pièce semble être une chambre décidément, il y en a plein. Nous prenons un virage à droite pour ne plus pouvoir être vues du salon, même si ça n'est manifestement pas encore arrivé. J'ouvre délicatement les portes unes à uns. Tantôt des chambres, tantôt des salles de bains, tantôt des toilettes. Bientôt, nous retournons dans le couloir principal. Discrètement nous traversons vers une autre branche, sans être vues. Julie se débrouille bien, je ne l'entend pas et je ne la vois pas, mais elle donne parfois des signes de vies. Je suis toute contente de notre exploit que je rentre dans quelque chose. C'est massif. Grand. Doux. Du coton Un T-Shirt. Je relève les yeux avec horreur, et qui je vois? Christophe. -Tiens, tu as l'air de t'amuser? -Euh.. Non, non! J'allais au toilettes! -Ah! Eh bah, c'est par.. -Stop stop stop! Je veux voir toute seule! Il était déconcerté deux secondes, je l'ai vu, mais il me sourit. Je vois quand même lire sur son visage qu'il est déçu. Il s'est fait avoir. Il ne peut plus répondre. Alors il repart. C'est a ce moment que Gwendoline arrive. -Il est parti. Je suis vraiment désolée, je ne t'avais pas prévenue, je... -C'est rien, tu gère bien! -Merci... Bon, on y retourne? -Ouais. Et on continue, on continue. Et on a bien fait de continuer. Parce que vous savez quoi? On l'a trouvée, cette cave. Chapitre 5 : La cave et ses trésors- Spoiler:
Ça avait été presque trop facile de la trouver, cette cave. Mais bon. Ça arrange nos affaires, de toutes manières. Je pose une question totalement hors-sujet à ma cousine. -Gwendoline, je peut t'appeler Gwen? Elle me regarde bizarrement quelques secondes, puis sourit. -C'est un peu HS, mais je n'y voit pas d'inconvénient. -C'est cool! On y va, Gwen? -Ouais, allons-y! Et nous voilà qui descendons dans l'obscurité du sous-sol, en refermant la porte derrière nous, armées de nos portables, qui nous font de la lumière. OK. Il fait carrément tout noir. On descend et on descend. Ça dure une éternité. Je me retourne vers Gwen. Elle n'en peut plus. Je pose finalement pied à terre. Je souffle fort.
-On y est. -C'est pas un peu sinistre ici? -Bah, Gwen, on est tout de même dans une cave. -Pas c*n. Je pouffe à cette réflexion, et je scrute le paysage avec ma lumière. Eh bah, je vois pas plus loin d'un mètre. Sinon c'est la nuit totale. Je regarde l'heure. Oh, la vache. 3:56. Je commence soudainement à bailler, malgré le temps que j'ai passé a dormir. Gwen râle. -Je vais m'y mettre aussi... C'est ce qu'elle fait. Je n'ai jamais compris ce phénomène. Quand quelqu'un baille, c'est contagieux. C'est comme ça. Bon, faudrait peut être chercher une lumière. Je mets mes mains devant moi, recherchant un mur. Voilà. Je le longe. Je cherche l'interrupteur. Le voici. J'appuie. Rien. -M*rde, ça marche pas!
-Quoi ? C'est pas possible ! -Pourtant, si. -Eh, ben, c'est la m*rde, il y a que ça a dire. -La, t'as bien raison. -Et on fait comment maintenant ? Nos portables vont pas rester allumés éternellement... Au moment auquel elle ferme sa bouche, la lumière de nos deux téléphones se ferme aussi. C'est la cata. Mais alors là, c'est la cata de chez cata. Gwen se colle contre moi. Elle fait bien.
-Dites moi que je rêve... -Pu*ain. Quand même, on est dans le noir, seules, sans rien, avec deux petites filles disparues. Et en plus, cerise sur le gâteau, il fait un froid de canard dans cette cave, et en plus il fait humide. A part ça, tout va bien. Je suis sur ces considérations lorsque la lumière s'allume. Et Gwen pousse un cri de terreur. Devant nous se tient un spectacle bien macabre. Je reste interdite
Car devant moi, a cet instant, pendues et la main dans la main, les pieds dans le vide, les deux jumelles. Je n'y croit pas. Je me pince. C'est obligé que ce soit un cauchemar, c'est obligé... Mais rien ne se passe. Je réessaye. Toujours rien. Je regarde Gwen, elle est choquée. Qui a bien pu faire ça ? Est-ce un membre de la famille ? Est-ce un tueur venant de l'extérieur ? Je ressens soudain une grande envie de quitter l'île. Mais je me fait des réflexions. Et je pâlis. Je suis venue en bateau. Le bateau est reparti. Il faut appeler les bateaux. Le téléphone ne marche pas. Nous sommes tous bloqués sur cette île. Et nous voici avec les cadavres des jumelles devant les yeux. Et puis, la lumière s'était allumée. Elle ne s'était pas allumée toute seule. Qui l'avait allumée ? Nous sans faire exprès ? Peu probable. Gwen fond en larmes. Je la prend dans mes bras. J'ai besoin de réconfort, j'en peux plus. Et la lumière se ré-éteint. Je suis prise de tremblements. Je ne suis pas la seule. Qui a pu faire ça? Je me sens en danger. Je me sens observée. J'ai peur.
Toujours en me tenant à Gwen, je cherche l'escalier avec précaution. Elle cherche avec ses pieds, et moi, je mets mes mains au cas où on tomberais. Et comme prévu, je trébuche sur une marche, mais mes mains nous retiennent. On a échappé au gnon. Nous montons l'escalier de l'infini, et nous voilà arrivées. Je pousse la porte avec précaution. La lumière. Nous avançons lentement, Gwen devant. Elle est douée, beaucoup plus que moi, en terme de discrétion. Je la suis du mieux que je peux, et arrivées hors de la vue du salon, elle me fait signe d'entrer dans une chambre. Je la suis. Cette fois, c'est elle, d'un ton très assuré, qui démarre la conversation. -On ne peut plus faire confiance aux adultes, n'est-ce pas? -Exactement. -Donc, je propose de les écouter, sans nous faire voir, pour entendre de quoi ils parlent. Voir s'ils sont suspects.
-Bonne idée. Mais je te suis, tu gères quand il s'agit de discrétion ! -Merci... Mais c'est parce que j'ai longtemps fait de la danse, et j'ai gagné en souplesse... -Ah ! Ça explique tout... Mais tu es tout de même douée, je connais des filles qui font de la danse, elles ne sont pas aussi fortes que toi... Elle rougit mais n'en dit pas plus. Elle sort immédiatement. Je la suis comme je peux. On a presque atteint les escaliers. Les adultes semblent toujours être dans la salon. Nous sommes maintenant dans les escaliers. Elle monte de la droite silencieusement, moi juste derrière elle. Arrivée en haut, elle prend l'escalier de gauche et le descend jusqu'à la dernière marche, sur laquelle elle s'arrête. On peut entendre les voix. Ça encore, c'est vraiment trop facile. Mais encore, ça arrange nos affaires. On colle nos oreilles au mur. On entend mieux qu'en tendant l'oreille vers l'entrée de la pièce. Je ne peux pas identifier les voix, mais j'entends clairement les paroles de chacun.
-Ah bon ? -Tu les a éloignées ? -Non. Je n'ai pas pu. -Tu te rend compte de la catastrophe que c'est si elles y sont rentrées ?
-Oui, mais je voulais pas attirer trop de soupçons. -Bref, je ne te trouve pas très prudent. Et qui dit qu'elles ne nous écoutent pas à ce moment même ? Tiens, va voir... Si tu les trouves, fait leur la même chose qu'aux jumelles. Fais-en ce que tu veux. Un grand frisson me parcoure. Si on se dépêche, on ferra du bruit. Mais s'il nous trouve... Il faut trouver une idée. Je regarde Gwen. Elle me lance un regard désespéré. Je regarde tout autour de nous. Nulle part où se cacher. Il faut jouer à la chance. J'entends les pas se rapprocher, je prend mon courage à deux mains, et je cours. Je suis arrivée dans le couloir du haut assez vite, j'en suis moi même surprise. Gwen m'avait suivie. Les pas montent maintenant les escaliers. Il va falloir s'avancer dans la forêt de chambres qu'est le couloir. C'est toujours mieux que de se faire attraper. Je fais signe à ma cousine de me suivre, et je cherche un couloir assez éloigné pour qu'on puisse ouvrir une porte sans être vues. Je suis déjà paumée. Les pas semblent nous suivre, comme si on avait laissé des traces sur le sol. Je trouve une chambre, je l'ouvre, je laisse Gwen entrer, et je referme à clef. On a de la chance, il y a une clef sur la porte. Mais pour l'intérieur de la pièce, on a pas eu de chance. Juste un lit et rien d'autre. Pas de fenêtre. On est bloquées là. Si on ressort, on risque d'être vues. Je lance un regard horrifié à ma cousine, qui hoche la tête et avale lentement sa salive. Je mets le lit devant la porte. Ça peut toujours servir. Les pas se rapprochent de plus en plus. Et s'arrêtent. Juste devant notre porte. Chapitre 6 : Troisième.- Spoiler:
On entend un râlement. Il n'a pas réussi à l'ouvrir. J'ai eu un moment de réflexion sur la conversation qu'on écoutait. J'ai bien compris de qui et de quoi ils parlaient. Et c'est Christophe à la porte. Il force sur la poignée. Je suis figée, je ne respire plus. La porte n'a pas l'air très solide. Et un grand gaillard comme lui la défonce comme il veut. Mais ça, c'est sans compter l'aide du lit en fer, sous lequel je décide soudainement de me cacher. Bonne astuce. J'ai plein de chance de m'en sortir. Et comme prévu, il défonce la porte, et tombe sur le lit. Mais il ne nous voit pas du tout. Il lâche un juron, se dit qu'il était pourtant sûr qu'on était là, et il repart. Quel idiot. J'attends un peu et je me lève de ma cachette, avec Gwen derrière moi. Grave erreur. Ce mec n'est pas un idiot, il est même carrément intelligent. Il se tient à l'entée de la porte je sursaute quand je le vois, et je me colle au mur par réflexe. Il m'a vue, c'est sûr. Je tremble. Gwen, rapide comme elle est, s'est remise sous le lit avant de s'être mise à découvert. Je vois l'ombre de Christophe s'avancer. Il va nous arriver quoi ? Je craque. Avant qu'il ne tourne la tête vers moi, je le frappe sur le haut de la tête. Il tombe à terre, visiblement, il ne s'attendait pas à cette attaque soudaine, et je lui remet un coup, pour faire en sorte qu'il perde connaissance. Ça ne fait rien. Je m'acharne sur lui. Je suis décidément trop nulle. Je suis mal s'il reprend ses esprits, mais Gwen vient m'aider, et ne le rate pas. Je vois qu'il est tombé dans les pommes. -Wow... Merci. -De rien, c'est pour me faire pardonner de t'avoir mise dans cette situation. -C'est de ma faute, tu sais. Mais là, le vrai problème, c'est qu'on en fait quoi? -C'est la catastrophe, les vieux savent maintenant, qu'on les écoutait. -Ouais... On le laisse là? -Il devrait reprendre ses esprits dans une dizaine de minutes. On le laisse enfermé et on essaye de se cacher. -Et si on essayait plutôt d'aller voir les adultes, faire comme si de rien n'était, et voilà. Si ils se montrent agressifs, on sera quoi faire. Se défendre ou courir, en fonction de la situation. -Je veux bien... De toute façon, notre statut ne peut plus empirer... -On est d'accord... On y va. Je suis un peu stressée, mais j'essaye de m'imaginer que je me réveillerais demain dans mon lit, et que ma vie normale reprendra. Ça marche bien. Je n'attend pas Gwen, elle dit qu'elle me rejoint plus tard, le temps qu'elle se dégourdisse un peu. Elle me rejoint deux secondes plus tard. On descend, normalement cette fois-ci, et on entre, normalement aussi, dans la salon. Tous les adultes sursautent en nous voyant. Philippe nous demande. -Les filles, vous n'auriez pas vu Christophe? -Non. Pourquoi? -On ne le voit plus depuis tout à l'heure. Vous vous êtes reposées? Cette fois, Gwen répond. -Oui, je me sens beaucoup mieux, merci. Camélia remarque quelque chose de gênant. -Auriane, tu tremble! Tu es inquiète pour les jumelles? -Ou...Oui. Elle me lance un regard assurant. Mais je vois aussi dans ses yeux une lueur qui voudrait dire qu'elle s'en fout, elle, de ses jumelles. Je suis dégoutée, j'ai la nausée. Je m'avance vers un canapé trois places en cuir, et j'invite Gwen à venir. Puis règne un long silence dans la pièce. Il dure assez longtemps. C'est comme si on interdisait les gens de parler. Il aurait pu durer longtemps encore, mais un cri d'homme qui me glace le sang s'élève. Et c'est là la première fois que je vois les visages des majeurs effrayés, pour de vrai cette fois. C'était Christophe, c'est sûr. On entend bien d'où il vient. Tout le monde court vers les couloirs du haut. Nous ne leurs disons rien, mais ils prennent les bons virages. Un porte est ouverte. Il y a du sang partout. Et comme une bande-annonce de ce qu'on va voir à l'intérieur, une main, seule, git par terre. J'ai un haut le cœur, et ma nausée augmente. Camélia entre et pousse un cri épouvanté. Je vois dans ses yeux une peur énorme, j'ai l'impression que ses yeux vont sortir de leurs orbites. Tous tentent un regard a l'intérieur et ont tous les mêmes yeux. C'est à notre tour, a moi et à Gwen. Je regarde. Je manque de vomir, mais je me retiens. Le spectacle est horrifique. Quelqu'un s'est acharné sur le pauvre homme avec une hache. La gorge est à moitié arrachée. Il n'y a pas une partie de son corps épargnée. Il gît avec une expression indescriptible. Gwen est horrifiée, comme si elle regardait une scène de Saw. La pauvre. Je pense justement qu'elle n'a jamais vu des films comme Saw, alors que moi, j'ai presque tout vu,malgré le fait que je sois une peureuse. Toute la compagnie est sous le choc. Moi, je n'y crois pas. On se croirait dans un film d'horreur. En plus de l'atmosphère sinistre de la maison. Je suis parcourue d'un long frisson. Qui avait bien pu faire ça? Est-ce qu'il va y avoir plus de victimes? Et si j'étais la prochaine? C'est horrible ce qu'il m'arrive. Mais il faut garder son sang froid, ne pas céder à la peur. Sinon, on devient fou, et faire des choses qu'on ne devrait pas faire. La petite troupe redescend dans le salon. Au début, nous étions neufs. Nous sommes maintenant six. Trois victimes. Et je ne peux compter que sur une seule personne. Gwendoline. A part elle, tous sont mes ennemis. Anne a l'air sous le choc. -Mon propre fils... Pourquoi ? Pourquoi ? Je n'en peux plus, il faut que je m'isole. Et là-dessus chacun va de son propre chemin. Ils n'ont pas peur. Peut-être sont-ils trop choqués ? Je me tourne vers ma cousine. -On reste ensemble, nous, non ? -Bien sûr. J'ai trop peur. Idéalement, il faudrait qu'on trouve une arme. J'acquiesce. -Mais où ? -Je sais pas. On retourne à la cave ? -Je te rappelle qu'on a pas de lumière. -Ah oui, ça.... Tu sais au moins où est ta valise. Moi je ne sais pas. -Christophe l'a prise quand on sortait de la voiture mais je ne l'ai pas vue depuis. C'est vrai ça. Ma valise. C'est saoulant toute cette histoire. Je soupire lourdement. -On va où ? -Dans une chambre en bas. On est d'accord. Je la suis. On longe les chambres, et on décide de s'isoler, et on se met près de la cave. Gwen se roule en boule sur un lit. Elle s'endort rapidement. Moi je regarde la fenêtre. Je ne fais que d'imaginer qu'un visage va apparaître, qu'il va être terrifiant. Mais il n'y a pas de volets. Je ferme les yeux malgré ma terreur. Et, tout comme ma compagne de chambre, je m'endors. Je rouvre les yeux, réveillée par le jour. Enfin, le jour, une brume épaisse et un temps orageux, si bien qu'il fait toujours sombre. Mais mon réveil a une particularité. C'est que je reste figée d'effroi. Car derrière la vitre, le visage indescriptible de Christophe, pendu à une corde, me fait face. Je me couvre les yeux. Tout ça, c'est qu'un cauchemar, duquel je n'arrive pas à me réveiller. Je rouvre les yeux. La tête est toujours là, aussi dégoulinante de sang qu'avant. Je ne souhaite pas à Gwen d'avoir la même frayeur que moi. Je me décide à la réveiller. Je me lève, et je lui tapote l'épaule. Elle se réveille lentement. -Gwen, tu te réveilles ? -Ouais, merci, j'ai bien dormi, j'aurais pu rester trois jours sans me réveiller ! Elle s'étire largement, et relève le dos. Avant qu'elle ne puisse se retourner, je la préviens de ce qui l'attend. -Ça pourra te sembler bizarre, mais derrière notre fenêtre, il y a la tête de Christophe. Elle me lance un regard qui me dit bien qu'elle ne comprend pas. -Regarde par toi même. Elle hoche la tête, et, inspire lentement. Et elle se retourne. Elle regarde la tête d'un air détaché, comme si ce n'était qu'un effet spécial dans un spectacle. -Dites-moi que c'est pas vrai ! C'est pas possible cette histoire ! -Je ne sais pas, mais j'espère me réveiller demain. Elle ne fait aucun commentaire sur ma réplique, comme si elle aussi pensait la même chose et que ça la faisait souffrir. Mais elle ajoute. -Partons de cette chambre. J'acquiesce, et on retourne dans le salon. Il y a les adultes. J'en profite pour leur confier ce qu'on a vu. -Bonjour, je voulais vous dire qu'en nous réveillant nous avons trouvé la tête de Christophe pendue devant notre fenêtre. Pour réaction, ils se regardent, certains d'un air d'incompréhension, d'autres d'un air de suspicion. De toute manière, on voit que chacun n'a confiance en personne, et qu'ils ont tous leurs idées sur qui aurait bien pu tuer mon oncle. Cette atmosphère me met mal à l'aise. Le jour rend la maison moins sinistre, mais la tension est toujours aussi pesante. Je commence à me faire des réflexions sur la relation entre ma mère et sa famille. Qu'avait-il bien pu se passer pour qu'ils se haïssent autant? Ou encore, je cherche plus loin dans notre situation vis à vis de cette question. Et si c'était un complot contre nous, ma cousine et moi, qui aurait mal tourné? Je déteste ma décision qu'est celle de venir ici. Je n'aurait jamais dû chercher à la connaître cette famille. Si je n'était pas venue... je serait encore en vacances, tranquille, avec mes autres cousins et cousines, avec qui je m'entend aussi bien que Gwen. Je soupire. Je ne sais pas quoi faire. Et si il y avait encore d'autres victimes ? Que commencerais un jeu macabre ? Suite à mon annonce, plusieurs adultes, de plus en plus bouleversés, retournent dans leurs chambres respectives. Elles sont répandues un peu partout. Si quelqu'un venait à être en danger, personne ne peut l'aider. Nous, nous sommes deux, mais je commence à avoir peur pour les autres. Je sais bien que ce n'est pas mes affaires, mais ça me traquasse quand même. Je fais les gros yeux. On est venues pour rien. Tout le monde repart. Vraiment, quel temps perdu.... Tout ce que j'ai fait depuis hier soir était du temps perdu. Tout.
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| | | Daphné Administratrice
Messages : 923 Points : 6271 Date d'inscription : 12/06/2010 Age : 27 Localisation : Loin
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Dim 8 Mai - 6:51 | |
| On les a imprimé ! Pour le Mien, il y a eu des problèmes alors, je ne sais pas pourquoi, il y a eu des parties non-corrigés (elle sont à peine françaises xD) et il n'y a pas d'alinéas ^^ Merci pour toutes corrections ! | |
| | | Zoélie Modératrice
Messages : 1132 Points : 6339 Date d'inscription : 22/03/2011 Age : 26 Localisation : Dans la Lune :3 ♫♪
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] Dim 8 Mai - 7:57 | |
| De rien. Et demain, c'est la rentrée T^T Je veux pas revoir tous ces méchants profs (OUIN !!!!) ! | |
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| Sujet: Re: Roman de Kuro [Recommencé] | |
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| | | | Roman de Kuro [Recommencé] | |
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